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Etienne Klein - Les nouvelles Technologies quantiques
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Conférence scientifique astronomie & astrophysique Etienne Klein 2021
Étienne Klein est ancien élève de l’École centrale Paris et a obtenu un DEA de physique théorique. Il a par la suite effectué un doctorat en philosophie des sciences. Il est directeur de recherche au Commissariat à l’énergie atomique (CEA). Il dirige actuellement le « Laboratoire de recherche sur les sciences de la matière », installé à Saclay. Il a participé à divers grands projets, en particulier la mise au point du procédé de séparation isotopique par laser et l’étude d’un accélérateur à cavités supraconductrices. Au CERN, il a participé à la conception du grand collisionneur de particules européen, le LHC. Il a enseigné pendant plusieurs années la physique quantique et la physique des particules à l’École centrale Paris. Il est actuellement professeur de philosophie des sciences. Il est spécialiste de la question du temps en physique.
Toute technologie produit un « effet de halo », comme le fit remarquer le philosophe Gilbert Simondon : elle rayonne autour d’elle une lumière symbolique, tantôt positive, tantôt négative, qui dépasse sa réalité propre et se répand dans son entourage, si bien que peu d’entre nous sont capables de la percevoir telle qu’elle est vraiment, tout entière contenue dans ses limites objectives et matérielles.
À travers leurs halos respectifs, par les perspectives qu’elles mettent en lumière, par les bouleversements qu’elles rendent envisageables, les nouvelles technologies, qu’elles soient ”nanos” ou ”quantiques”, finissent par s’arrimer à la question des valeurs : elles interrogent l’idée que l’on se fait de la société, de ce qu’elle devrait être ou ne devrait jamais devenir, et aussi notre façon d’y travailler, d’y occuper notre temps, d’être en rapport avec les autres et avec l’environnement.
Dansuntelcontexte,quelpeut-êtrelerôledeschercheursencesdomaines?Doivent-ilintervenirdans le débat public ? Et comment ?
Étienne Klein est ancien élève de l’École centrale Paris et a obtenu un DEA de physique théorique. Il a par la suite effectué un doctorat en philosophie des sciences. Il est directeur de recherche au Commissariat à l’énergie atomique (CEA). Il dirige actuellement le « Laboratoire de recherche sur les sciences de la matière », installé à Saclay. Il a participé à divers grands projets, en particulier la mise au point du procédé de séparation isotopique par laser et l’étude d’un accélérateur à cavités supraconductrices. Au CERN, il a participé à la conception du grand collisionneur de particules européen, le LHC. Il a enseigné pendant plusieurs années la physique quantique et la physique des particules à l’École centrale Paris. Il est actuellement professeur de philosophie des sciences. Il est spécialiste de la question du temps en physique.
Toute technologie produit un « effet de halo », comme le fit remarquer le philosophe Gilbert Simondon : elle rayonne autour d’elle une lumière symbolique, tantôt positive, tantôt négative, qui dépasse sa réalité propre et se répand dans son entourage, si bien que peu d’entre nous sont capables de la percevoir telle qu’elle est vraiment, tout entière contenue dans ses limites objectives et matérielles.
À travers leurs halos respectifs, par les perspectives qu’elles mettent en lumière, par les bouleversements qu’elles rendent envisageables, les nouvelles technologies, qu’elles soient ”nanos” ou ”quantiques”, finissent par s’arrimer à la question des valeurs : elles interrogent l’idée que l’on se fait de la société, de ce qu’elle devrait être ou ne devrait jamais devenir, et aussi notre façon d’y travailler, d’y occuper notre temps, d’être en rapport avec les autres et avec l’environnement.
Dansuntelcontexte,quelpeut-êtrelerôledeschercheursencesdomaines?Doivent-ilintervenirdans le débat public ? Et comment ?
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