Mozart - Piano Concertos No.11,12,13,14,17,18,19 + Presentation (Century's recording : Lili Kraus)

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Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) - Piano Concertos 11,12,13,14,17,18,19.
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A very big « THANKS » to Sony Music who authorized us to release this recording.
Piano Concerto #11 in F major, K.413_ I.Allegro (00:00)
Piano Concerto #11 in F major, K.413_ II.Larghetto (09:24)
Piano Concerto #11 in F major, K.413_ III.Tempo di menuetto (17:14)

Piano Concerto #12 in A major, K.414_ I.Allegro (23:04)
Piano Concerto #12 in A major, K.414_ II.Andante (32:41)
Piano Concerto #12 in A major, K.414_ III.Rondo. Allegretto (41:06)

Piano Concerto #13 in C major, K.415_ I.Allegro (47:39)
Piano Concerto #13 in C major, K.415_ II.Andante (58:15)
Piano Concerto #13 in C major, K.415_ III.Rondeau_Allegro-Adagio-Allegro (1:05:43)

Piano Concerto #14 in E flat major, K.449_ I.Allegro vivace (1:14:04)
Piano Concerto #14 in E flat major, K.449_ II.Andantino (1:23:08)
Piano Concerto #14 in E flat major, K.449_ III.Allegro ma non troppo (1:29:10)

Piano Concerto #17 in G major, K.453_ I.Allegro (1:35:41)
Piano Concerto #17 in G major, K.453_ II.Andante (1:47:16)
Piano Concerto #17 in G major, K.453_ III.Allegretto - Finale_ Presto (1:56:19)

Piano Concerto #18 in B flat major, K.456_ I.Allegro vivace (2:04:33)
Piano Concerto #18 in B flat major, K.456_ II.Andante un poco sostenuto (2:16:26)
Piano Concerto #18 in B flat major, K.456_ III.Allegro vivace (2:26:43)

Piano Concerto #19 in F major, K.459_ I.Allegro (2:34:12)
Piano Concerto #19 in F major, K.459_ II.Allegretto (2:46:43)
Piano Concerto #19 in F major, K.459_ III.Allegro assai (2:55:02)

Piano : Lili Kraus
Vienna Festival Orchestra
Direction : Stephen Simon
Recorded in 1965-66
New Mastering 2017 by AB for CMRR

COMMENTAIRE COMPLET : VOIR PREMIER COMMENTAIRE ÉPINGLÉ.
La véritable conception du concerto, l’essence du genre consiste dans la lutte qui se livre entre l'orchestre, d'une part, et l'instrument ou le groupe d'instruments solos de l'autre. Cette lutte est entrecoupée de trêves pendant lesquelles orchestre et soliste collaborent amicalement, et elle se termine par une réconciliation ; elle n'en est pas moins une lutte véritable. Tantôt, les armes sont communes aux deux adversaires : ce sont les thèmes principaux qui reviennent dans les soli et dans les tuttis ; tantôt, chacun a les siennes : ce sont d'autres thèmes réservés au soliste, et d'autres, enfin, qui n'appartiennent qu'à l'orchestre.

Les péripéties de la lutte sont diverses : elle peut rester indécise et solo et orchestre se renvoient alors les thèmes de l'un à l'autre ; le tutti peut remporter une victoire momentanée et claironner bruyamment son triomphe ; ou bien, le soliste, à coups d'accords, de gammes et d'arpèges, peut voir ses efforts couronnés de victoire, et, dans un trille étincelant, narguer l'orchestre vaincu. Mais, quelle que soit l'issue momentanée, nous savons qu'en fin de compte ni l'un ni l'autre ne triomphera et que la dernière cadence scellera paix et alliance entre les ennemis réconciliés.

Or, de tous les concertos, ceux de Mozart forment le groupe le plus important. C'est une raison pour laquelle ils ont droit à une étude spéciale. Il en existe une autre. Il n'y a pas, dans toute l'œuvre de leur compositeur, de genre où il se soit exprimé d'une manière aussi complète. Ses concertos pour piano, échelonnés à travers ses années depuis sa dix-huitième jusqu'à sa trente-sixième, nous le présentent à tous les âges ; ils constituent le témoignage le plus varié et le plus étendu de sa vie artistique.

Nous y retrouvons ses joies et ses tristesses, ses espérances et ses déceptions ; nous pénétrons par eux dans ce sanctuaire intérieur, où l'homme harassé et surmené retrouvait la vie fraîche et rayonnante qui ne cessa jamais de renaître au fond de son coeur. Dans presque tous les genres si divers où il a prodigué ses richesses, on trouve une ou deux œuvres qui comptent parmi ses plus belles, mais aucun de ces genres n’offre une succession de chefs-d'œuvre aussi abondante que celle des concertos pour piano.

Mozart - Piano Concertos No.20,21,22,23,24,25,26,27 (recording of the Century : Lili Kraus/Simon)

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Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) - Piano Concertos 11, 12, 13, 14, 17, 18, 19.
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Piano Concerto #11 in F major, K.413_
I.Allegro (00:00) II.Larghetto (09:24)
III.Tempo di menuetto (17:14)

Piano Concerto #12 in A major, K.414
I.Allegro (23:04) II.Andante (32:41)
II.Rondo. Allegretto (41:06)

Piano Concerto #13 in C major, K.415
I.Allegro (47:39) II.Andante (58:15)
(1:05:43)

Piano Concerto #14 in E flat major, K.449
I.Allegro vivace (1:14:04) II.Andantino (1:23:08)
III.Allegro ma non troppo (1:29:10)

Piano Concerto #17 in G major, K.453
I.Allegro (1:35:41) II.Andante (1:47:16)
III.Allegretto - Finale_ Presto (1:56:19)

Piano Concerto #18 in B flat major, K.456
I.Allegro vivace (2:04:33) II.Andante un poco sostenuto (2:16:26)
III.Allegro vivace (2:26:43)

Piano Concerto #19 in F major, K.459
I.Allegro (2:34:12) II.Allegretto (2:46:43)
III.Allegro assai (2:55:02)

Piano : Lili Kraus
Vienna Festival Orchestra
Direction : Stephen Simon
Recorded in 1965-66
New Mastering 2017 by AB for CMRR

La véritable conception du concerto, l’essence du genre consiste dans la lutte qui se livre entre l'orchestre, d'une part, et l'instrument ou le groupe d'instruments solos de l'autre. Cette lutte est entrecoupée de trêves pendant lesquelles orchestre et soliste collaborent amicalement, et elle se termine par une réconciliation ; elle n'en est pas moins une lutte véritable. Tantôt, les armes sont communes aux deux adversaires : ce sont les thèmes principaux qui reviennent dans les soli et dans les tuttis ; tantôt, chacun a les siennes : ce sont d'autres thèmes réservés au soliste, et d'autres, enfin, qui n'appartiennent qu'à l'orchestre. Les péripéties de la lutte sont diverses : elle peut rester indécise et solo et orchestre se renvoient alors les thèmes de l'un à l'autre ; le tutti peut remporter une victoire momentanée et claironner bruyamment son triomphe ; ou bien, le soliste, à coups d'accords, de gammes et d'arpèges, peut voir ses efforts couronnés de victoire, et, dans un trille étincelant, narguer l'orchestre vaincu. Mais, quelle que soit l'issue momentanée, nous savons qu'en fin de compte ni l'un ni l'autre ne triomphera et que la dernière cadence scellera paix et alliance entre les ennemis réconciliés.

Pour que ce résultat paraisse vraisemblable, il faut que la lutte ait lieu à forces égales. L'orchestre utilise sa polyphonie, sa masse, son coloris ; le soliste, sa virtuosité. Les doubles et triples croches sont la seule arme dont il dispose pour combattre le poids et les couleurs de l'orchestre. Enlevez-lui ce moyen de défense ; son instrument n'est plus qu'un entre cinquante ; l'orchestre l'écrase et l'absorbe.

La virtuosité n'est pas un simple déploiement d'habileté technique elle est une source de beauté et le moyen même d'existence pour l'instrument-solo. On ne défend pas à l'orchestre de tirer parti de sa couleur et de son poids ; qu'on n'interdise pas au soliste sa virtuosité. Le fait que certains compositeurs de concertos ont abusé de cette arme ne change rien à l'affaire ; le solo doit être virtuose ou périr.

Le danger pour le soliste d'être absorbé par l'orchestre est réel et c'est souvent pour y faire face que tant de concertos médiocres tombent dans l'excès opposé et se réduisent à des successions de traits précédés, entrecoupés et suivis de quelques modestes interventions de la part du tutti. Ce péril menace surtout les concertos pour instruments à cordes et à vent ; ceux pour le piano le craignent beaucoup moins, car la sonorité de l'instrument se détache clairement sur le fond orchestral. Pour cette raison, le concerto avec piano est peut-être l'idéal du genre ; la lutte entre un seul violon et toute l'armée des cordes, des bois et des cuivres paraît toujours inégale ; avec le piano, nous sommes sûrs que l'orchestre trouvera à qui parler.

Le piano, par la différence complète de sa couleur tonale, aussi bien que par l'indépendance de sa personnalité, est dans une position différente (de celle du violon) et généralement prend le parti de combattre l'orchestre ; l'orchestre peut être disposé à admirer, à adorer, même ; mais l'instrument solo est une chose à part, un être d'une race différente. Le violon, au contraire, est un héros national ; l'orchestre sait qu'il est sorti de ses rangs. Le violon doit lutter davantage pour garder sa personnalité là où les deux forces sont en opposition ; mais une fois que l'instrument solo a gagné, il ne conquiert pas seulement, il convainc et inspire même ceux qui étaient jadis en rébellion contre lui.

Envisagé comme une lutte entre deux forces, l'une simple, l'autre complexe, le concerto cesse donc d'être un genre inférieur et mérite d'être étudié autant que la sonate, le quatuor ou la symphonie. Or, de tous les concertos, ceux de Mozart forment le groupe le plus important. C'est une raison pour laquelle ils ont droit à une étude spéciale. Il en existe une autre. Il n'y a pas, dans toute l'œuvre de leur compositeur, de genre où il se soit exprimé d'une manière aussi complète. Ses concertos pour piano, échelonnés à travers ses années depuis sa dix-huitième jusqu'à sa trente-sixième, nous le présentent à tous les âges ; ils constituent le témoignage le plus varié et le plus étendu de sa vie artistique.

Nous y retrouvons ses joies et ses tristesses, ses espérances et ses déceptions ; nous pénétrons par eux dans ce sanctuaire intérieur, où l'homme harassé et surmené retrouvait la vie fraîche et rayonnante qui ne cessa jamais de renaître au fond de son coeur. Non pas qu'on prétende que ses concertos les plus beaux soient supérieurs aux meilleures de ses autres œuvres ; les quatre grandes symphonies, certains de ses quatuors et quintettes et nombre d'autres compositions ne le cèdent en rien à ses plus beaux concertos.

Dans presque tous les genres si divers où il a prodigué ses richesses, on trouve une ou deux œuvres qui comptent parmi ses plus belles, mais aucun de ces genres n’offre une succession de chefs-d'œuvre aussi abondante que celle des concertos pour piano. Il a composé une cinquantaine de symphonies, mais, de celles-ci, quelque trente-huit furent écrites avant le voyage qu'il fit à Paris à vingt et un ans, et des dix autres, seules les quatre dernières peuvent être appelées grandes. Il a composé une trentaine de quatuors, mais seuls les douze derniers datent de l'époque de sa maturité ; les autres sont antérieurs à l'âge de 23 ans. Les huit quintettes non plus ne forment pas un groupe homogène ; le premier est contemporain des premiers quatuors ; celui avec cor et celui pour piano et instruments à vent sont de sa vingt-huitième et sa vingt-neuvième années ; il composa les deux suivants à trente et un ans, celui avec clarinette à trente-trois ans, et les deux autres tout à la fin de sa vie.

Il en est de même des autres genres, excepté les opéras, qui s'espacent assez également à travers sa maturité et forment le seul groupe qui puisse disputer tant soit peu aux concertos le privilège de refléter d'une manière complète la physionomie de leur créateur. Imaginons-nous que de toute sa musique instrumentale un seul groupe eût survécu et nous reconnaîtrons que celui qui nous transmettrait l'image la plus entière du maître, celui dont la survivance rendrait, si possible, la perte des autres moins regrettable, ce serait bien le groupe des concertos pour piano.

Les concertos de Mozart, cependant, étaient loin d'être des incontournables des salles de concert au début du XXe siècle. Pourtant, le vent a commencé à tourner. Une nouvelle génération d'éminents claviéristes classiques, parmi lesquels Wanda Landowska, Walter Gieseking, Edwin Fischer et Arthur Schnabel, a contribué à faire avancer la cause, tout comme Lili Kraus. Lili Kraus a comparé son affinité avec Mozart à une mission : « Quand j'ai commencé à explorer Mozart, j'ai découvert la beauté infinie de cette musique, et d'une certaine manière il m'est donné de donner vie à cette beauté. Je trouve qu'il est de mon devoir, de mon privilège, et si vous voulez, de ma croix, de consacrer ma vie à cette musique. »

Certains pianistes et compositeurs deviennent inextricablement liés aux yeux du public. Mentionnons Glenn Gould, par exemple, et les Variations Goldberg de Bach viennent à l'esprit. Artur Schnabel et Beethoven étaient pratiquement synonymes, tout comme Walter Gieseking et Debussy, Arthur Rubinstein et Chopin, Alicia de Larrocha et les impressionnistes espagnols. Lorsqu'il s'agissait de la musique pour piano de Mozart, plusieurs générations d'auditeurs et de collectionneurs considéraient les interprétations de Lili Kraus comme le dernier mot..

Mozart - Piano Concertos 9 Jeunehomme, 15, 16, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 8 (Century's recording : Lili Kraus/Simon)


classicalmusicreference
Автор

I never get tired of these Kraus recordings....

danmegamozart
Автор

These middle concertos have such a simple charm to them.

wcsxwcsx
Автор

Wolfgang Mozart, mein Lieblings Komponist, morgens, mittags und abends !!!❤❤❤

uweegert
Автор

five years young., .you were a rock star in your day.. but your legacy forever reminds us of your genius we can never be.... sow I bow...and give thanks..

beatervanman
Автор

Listening to Mozart outside in the garden and the birds forming an accompanying choir. Life is still good.

rheawolfthal
Автор

Mozart's piano concertos are so dynamic and playful. I find my favorites of his works in these.

kevinmilburn
Автор

The slow movement of Concerto NO 17 is just so beautiful it makes me sing along with the music and cry.

BritinIsrael
Автор

Classical music has the ability to convey a wide range of emotions without the need for lyrics. I can feel the passion, happiness, and even sadness through this music.

FlexingClassicalMusic
Автор

In my opinion Lili Kraus has recorded here the finest version of Mozarts stunning piano concertos bar none. Her understanding of the music and the finesse which she was able to apply to these performances is absolutely enchanting. God bless Lili Kraus.

simondalzell
Автор

How did i manage to go for 45 years in life and not listen to Lili Krauss playing the Mozart piano concertos? It's a match made in heaven. Thank you so much for posting the complete set. What a plethora of treasures!

BambosNeophytou
Автор

Towards the end of his long life, Rossini said: "Mozart was the idol of my youth, the terror of maturity, and the comfort of my old age." A beautiful thought.

remomazzetti
Автор

Lili Kraus so beautifully performs Mozart concerts that one is feeling the breath of Magic Melodies !!! Tepper Michael.

tepmich
Автор

Mozart is not only the greatest musician to ever live, he`s actually the greatest artist, that ever lived. He even has the word " Art " in his

onkelmarvin
Автор

To his father,  Mozart described these three concertos as "a happy medium between what is too easy and too difficult; they are very brilliant, pleasing to the ear, and natural, without being vapid."Agreed

ronaldopacifico
Автор

I can’t begin to imagine or think of the emotion and feelings this gave to kings when Mozart played live 😢

MilkeyMilkthedog
Автор

Possibly the most beautiful recordings of these concertos I have ever heard. The piano concertos of Mozart are my very favourites of his works, and where I think his soul and art are most represented.

oboist
Автор

What a versatile and unconventional composer Mozart was💮🌸💮🌸🌸

Mozart’s music is where my soul rests, and the stronghold of my soul

shin-i-chikozima
Автор

I have at last arrived at an age where I can appreciate this beauty. I transcended this mortal plane for a moment and arrived back much elevated. thank the life of Amadeus, such an immortal and brief life of genius!

waynestackpoole
Автор

My dad idolized Mozart and has passed that on to me. I'm listening to this, in Fresno, CA, where it's 103 degrees outside. I'm preparing dinner for my family and the music is sublime.

bigfish
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