Tchaikovsky - Piano Concerto No. 1, Op. 23 (Century's record: Sviatoslav Richter, Evgeny Mravinsky)

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Album available // Tchaikovsky by Sviatoslav Richter: Piano Concerto No. 1, Op.23
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Pyotr Ilyich Tchaikovsky (1840-1893) - Piano Concerto #1 In B Flat Minor, Op. 23
*Click to activate the English subtitles for the presentation* (00:00-03:25)
1. Allegro Non Troppo E Molto Maestoso, Allegro Con Spirito (00:00)
2. Andantino Semplice (20:32)
3. Allegro Con Fuoco (26:53)

Sviatoslav Richter
Leningrad Philharmonic Orchestra
Yevgeny Mravinsky
Recorded in 1958, at Leningrad
New Mastering in 2017 by AB for CMRR

COMMENTAIRE COMPLET : VOIR PREMIER COMMENTAIRE ÉPINGLÉ
Tchaïkovski commença la composition de son Concerto PourPiano en si bémol vers la fin de 1874. Il venait alors de passer une année relativement paisible. En janvier, il avait achevé son Quatuor à cordes No.2 et, de juin à septembre, il s'était consacré à son opéra ‘Vakula le forgeron’. Une fois terminé son Concerto pour piano, il entra dans une nouvelle phase créatrice, laquelle donnera le jour aux quatre symphonies Nos. 3 à 6, aux musiques de ballet du ‘Lac des cygnes’, de ‘La Belle au bois dormant’ et de ‘Casse-Noisette’, à l'opéra ‘Eugène Onéguine’, à l'Ouverture 1812, à deux autres concertos pour piano, un concerto pour violon, et maintes autres oeuvres.

A l'époque, Tchaïkovski en fut profondément blessé et s'enfuit littéralement de chez son ami. Ayant compris qu'il s'était montré trop rude, Rubinstein le rejoignit pour tenter de le réconforter. Il lui proposa même de diriger la première représentation publique si le compositeur voulait bien modifier son œuvre. Mais Tchaïkovski ne voulut pas l'entendre de cette oreille, et refusa de changer une seule note. De surcroît, à la place de Rubinstein, il choisit le jeune pianiste Serge Taneiev. Mais en 1875, une fois terminé le travail d'orchestration de l'œuvre, il remplaça Taneiev par Hans von Bülow, fervent admirateur de Tchaïkovski : ainsi le compositeur parviendrait-il plus aisément à obtenir ce qu'il souhaitait. C'est ainsi que von Bülow dirigea la première, le 25 octobre 1875, à Boston.

La première de Boston fut un vif succès et von Bülow fit aussitôt parvenir à Tchaïkovski un télégramme lui annonçant la bonne nouvelle; par la même voie, le compositeur lui retourna ses félicitations. Toutefois, les éloges n'étaient pas unanimes. Ainsi, le grand critique musical de Boston, John Dwight, s'interrogeait : «Comment est-il possible d'aimer une telle musique?» Quoi qu'il en soit, l'oeuvre était d'ores et déjà assurée d'un succès durable.

Nicolas Rubinstein ayant eu l'élégance de reconnaître son erreur, les deux amis ne tardèrent pas à renouer. Aussi ce fut lui qui dirigea la première à Moscou trois ans plus tard, le 22 mars 1878, pour la plus grande joie de Tchaïkovski, qui, lors de la composition de cette œuvre, avait eu en tête sa brillante technique au piano: il ne lui fit pas faux bond. Curieusement, bien qu'ayant refusé catégoriquement devant Rubinstein de modifier la moindre note, il autorisa d'autres pianistes, comme Edouard Dannreuther et Alexandre Siloti, à apporter à sa partition des modifications conséquentes. C'est ainsi que la force du thème de l'ouverture doit beaucoup à Dannreuther.

Sviatoslav Richter et Evgeny Mravinsky donne à leur interprétation une grandeur, une majesté hautaine que l’on ne retrouve nulle part ailleurs. L’osmose entre le soliste et le chef est absolument parfaite. Le jeu de Richter, d’une virtuosité infinie, d’une puissance lapidaire anti-théâtrale, frappe par la précision absolue des attaques, et cette sonorité de bronze pour le moins intimidante. L’accompagnement de Mravinsky, très « grand seigneur » est, lui aussi, d’une totale absence d’attendrissement, et on comprend fort bien ce qu’Haitink veut dire lorsqu’il raconte avoir vu, à Leningrad , Yevgeny Mravinsky se tenir devant son orchestre comme un général prussien..

Mussorgsky: Pictures at an Exhibition by Sviatoslav Richter
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Pyotr Ilyich Tchaikovsky (1840-1893) - Piano Concerto #1 In B Flat Minor, Op. 23
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1. Allegro Non Troppo E Molto Maestoso, Allegro Con Spirito (00:00)
2. Andantino Semplice (20:32)
3. Allegro Con Fuoco (26:53)

Sviatoslav Richter
Leningrad Philharmonic Orchestra
Yevgeny Mravinsky
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Grandiose et d'une brillante force dramatique, le Concerto No.1 pour piano de Tchaïkovski est réputée pour sa somptueuse introduction, mélodie évoquant irrésistiblement la magnificence de la Russie impériale. Pour beaucoup d'amateurs de musique, elle est, avec l'ouverture non moins spectaculaire du Concerto pour piano de Grieg, un symbole de toute la musique romantique. Avec le thème tourbillonnant de l'introduction, Tchaïkovski ouvre la voie à près de trente minutes de musique romantique pour piano, durant lesquelles le pianiste, à grands gestes puissants, joue des mélodies pleines de charme pour faire rendre à l'instrument toute sa beauté.

Tchaïkovski commença la composition de son Concerto PourPiano en si bémol vers la fin de 1874. Il venait alors de passer une année relativement paisible. En janvier, il avait achevé son Quatuor à cordes no 2 et, de juin à septembre, il s'était consacré à son opéra ‘Vakula le forgeron’. Une fois terminé son Concerto pour piano, il entra dans une nouvelle phase créatrice, laquelle donnera le jour aux quatre symphonies Nos. 3 à 6, aux musiques de ballet du ‘Lac des cygnes’, de ‘La Belle au bois dormant’ et de ‘Casse-Noisette’, à l'opéra ‘Eugène Onéguine’, à l'Ouverture 1812, à deux autres concertos pour piano, un concerto pour violon, et maintes autres oeuvres.

Le Concerto Pour Piano en si bémol étant la première expérience de Tchaïkovski dans le domaine de la forme concerto, il était plus que jamais inquiet des réactions des critiques. Bien qu'étant lui-même un excellent pianiste, il jugeait particulièrement difficiles les prouesses techniques qu'exigeait cette œuvre. Le jour où il crut bon de demander conseil à son ami Nicolas Rubinstein (1835-1881), il semble que Tchaïkovski ait été particulièrement mal avisé. Ainsi, Tchaïkovski écrira : « D’après lui, mon Concerto est sans intérêt, parfaitement injouable. Les Passages en sont tellement morcelés, inarticulés et pauvres d'écriture qu'il est même inutile d'essayer de les améliorer. La composition elle-même est pitoyable, plate, vulgaire. Ici et là, j'ai plagié d'autres compositeurs. Une ou deux pages méritent Peut-être d'être sauvées, mais le reste est soit bon à jeter, soit à réécrire entièrement. »

A l'époque, Tchaïkovski en fut profondément blessé et s'enfuit littéralement de chez son ami. Ayant compris qu'il s'était montré trop rude, Rubinstein le rejoignit pour tenter de le réconforter. Il lui proposa même de diriger la première représentation publique si le compositeur voulait bien modifier son œuvre. Mais Tchaïkovski ne voulut pas l'entendre de cette oreille, et refusa de changer une seule note. De surcroît, à la place de Rubinstein, il choisit le jeune pianiste Serge Taneiev. Mais en 1875, une fois terminé le travail d'orchestration de l'œuvre, il remplaça Taneiev par Hans von Bülow, fervent admirateur de Tchaïkovski : ainsi le compositeur parviendrait-il plus aisément à obtenir ce qu'il souhaitait. C'est ainsi que von Bülow airigea la première, le 25 octobre 1875, à Boston.

La première de Boston fut un vif succès et von Bülow fit aussitôt parvenir à Tchaïkovski un télégramme lui annonçant la bonne nouvelle; par la même voie, le compositeur lui retourna ses félicitations. Toutefois, les éloges n'étaient pas unanimes. Ainsi, le grand critique musical de Boston, John Dwight, s'interrogeait : «Comment est-il possible d'aimer une telle musique?» Quoi qu'il en soit, l'oeuvre était d'ores et déjà assurée d'un succès durable.

Nicolas Rubinstein ayant eu l'élégance de reconnaître son erreur, les deux amis ne tardèrent pas à renouer. Aussi ce fut lui qui dirigea la première à Moscou trois ans plus tard, le 22 mars 1878, pour la plus grande joie de Tchaïkovski, qui, lors de la composition de cette œuvre, avait eu en tête sa brillante technique au piano: il ne lui fit pas faux bond. Curieusement, bien qu'ayant refusé catégoriquement devant Rubinstein de modifier la moindre note, il autorisa d'autres pianistes, comme Edouard Dannreuther et Alexandre Siloti, à apporter à sa partition des modifications conséquentes. C'est ainsi que la force du thème de l'ouverture doit beaucoup à Dannreuther.

Sviatoslav Richter et Evgeny Mravinsky donne à leur interprétation une grandeur, une majesté hautaine que l’on ne retrouve nulle part ailleurs. L’osmose entre le soliste et le chef est absolument parfaite. Le jeu de Richter, d’une virtuosité infinie, d’une puissance lapidaire anti-théâtrale, frappe par la précision absolue des attaques, et cette sonorité de bronze pour le moins intimidante. L’accompagnement de Mravinsky, très « grand seigneur » est, lui aussi, d’une totale absence d’attendrissement, et on comprend fort bien ce qu’Haitink veut dire lorsqu’il raconte avoir vu, à Leningrad, Yevgeny Mravinsky se tenir devant son orchestre comme un général prussien..

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classicalmusicreference
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L'âme de Tchaikovsky est toute entière dans cette interprétation, merci.

fantine
Автор

With my girlfriend we bought an original LP recording by Richter and Leningrad symphonic orchestra in 1966, when still going to school. Now 58 years later we still listen to it in our home in Finland. A spectacular recording!

Pekkis
Автор

The BEST of the best
Tchaikovsky’s Piano Concerto.
What a performance by my favourite pianist Richter and
conductor Mravinsky.!
Lost of words to express the excellency and its beauty of
art!
No other performance can come near to it!
Thanks for sharing.

juathimlim
Автор

Long time ago in 1969 I was 6 waiting for my father to pick me up from the lobby of the Tashkent music school, when some tremendous sound stunned me for few minutes... It was an introduction to this great Concerto played by Maestro S. Richter. Since then I fell in love with classical music ever after... Best ever interpretation of the piece. Bravo !!!

azizaz
Автор

Possibly the best recording of this masterpiece..

RoyBrener
Автор

For me, Richter is the only one, that makes sense of the entire concert. It’s not a set piece of great moments, but actually enjoyable from the beginning to the end.

christophbader
Автор

Едно от най-съвършените изпълнения!!! Рихтер, Мравински и Чайковски! Руско бижу!

петърмихайлов-фя
Автор

Tchaikovsky really knew how to build up to a finale, one of the greatest composers of all time.

alhfgsp
Автор

Peut-être, le plus grand pianiste de tous les temps ! Interprétation magistrale ! Mr Richter, par vos interprétations, vous êtes un des plus grands communicateurs du 20ème siècle !

Fidelio
Автор

Richter /Mravinsky   magnificent.  I've heard man others, however, none compares to this.

stevensatalio
Автор

What a treasure - the opening taken truly “Allegro non troppo” for once. This is a glorious performance to be sure.

stefanufer
Автор

Mój pierwszy utwór …moja pierwsza miłość…Czajkowski…słyszałam go w 1973 roku w jakimś serialu tv…i to właśnie w wykonaniu S.Richtera ! Dziękuje z serca ! ❤️🎼❤️💙💫💙🙏🙏🙏🙏👏👏👏👏🌹

annacyran
Автор

Many years ago, when I was stationed in West Berlin as a member of the Royal Air Force during the Cold War, I bought from East Berlin the Supraphon recording from Czechoslovakia of Richter's interpretation of the Tchaikovsky No. 1 piano concerto. I am still convinced that his is the best, and am delighted to find it on YouTube. A spellbinding performance as near perfect as can be imagined, especially fine with Mravinsky conducting. Thank you.

Barrywebbski
Автор

Brillante Interpretation dieses romantischen und perfekt komponierten Konzerts mit glänzendem Klang des Soloklaviers und perfekt vereinigten Töne anderer Instrumente. Der zweite Satz klingt besonders schön. Der unvergleichliche Dirigent leitet das weltklassige Orchester im relativ schnellen Tempo mit völlig effektiver Dynamik. Bestimmt eine der besten Aufführungen dieses Werks im 20. Jahrhundert!

notaire
Автор

The score as it was written by Piotr, nothing more, nothing less. Just Sublime!

mohamedhamza
Автор

Best Richter - recording of this concerto.

ulfwernernielsen
Автор

The best interpretation available on record, ample and visionnary, no doubt

MrAam
Автор

Wow, you can almost see the bass strings vibrating in the opening chords under Richter’s thundering hands, like you were at the piano with him.

MichaelChengSanJose
Автор

The molto section with the piano imitates raindrops!!

Hobert-vs