Hydrogène, la révolution verte ? | Documentaire CNRS

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Se pourrait-il que l’eau renferme une source d’énergie presque inépuisable et surtout à portée de tous ? Et si l’hydrogène redessinait les contours de notre futur ?
Face au changement climatique mondial, les quantités de CO₂ issues des industries et des transports qui sont rejetés dans l’atmosphère sont largement pointés du doigt. Afin que l’humanité et la planète puissent envisager un futur viable à l’horizon 2100, il est urgent de trouver une alternative durable à nos énergies fossiles. Et dans cette quête d’un futur « or vert », l’hydrogène fait figure de sérieux concurrent, surtout dans le domaine de la mobilité lourde.
Train, fret maritime, transport routier : l’hydrogène pourrait demain trouver sa place dans un réseau de transport décarboné. Encore faut-il parvenir à le dompter. Ce gaz est depuis longtemps au cœur des travaux de nombreux laboratoires français qui nous ont ouvert leurs portes. De l'institut FEMTO-ST de Belfort spécialisé dans les piles à combustibles jusqu’à l’Institut Jean Rouxel à Nantes qui invente de nouveaux matériaux en passant par le laboratoire Icare d’Orléans qui interroge l’explosivité de ce gaz, ce film nous plonge dans les coulisses de cette course à l’hydrogène, soutenue massivement par l’investissement public. C’est dans ces laboratoires que se prépare peut-être le monde de demain. Côté industriel, Alstom et l’équipe d’Energy Observer nous font découvrir la puissance de cet hydrogène déjà déployée sur différents types de transports.
La question n’est plus désormais de savoir si cette mobilité à hydrogène va se développer mais plutôt à quel rythme...

👫 Avec la participation de :
- Fermin Cuevas (CNRS), chimiste à l'Institut de Chimie et des Matériaux Paris-Est (ICMPE, CNRS/UPEC)
- Nabiha Chaumeix (CNRS), physicienne à l'Institut de combustion, aérothermique, réactivité et environnement (ICARE, CNRS)
- Nicolas Simoncini (Université de technologie de Belfort-Montbeliard), historien des sciences à l'Institut Franche-Comté électronique mécanique thermique et optique - sciences et technologies (FEMTO-ST, CNRS/UBFC)
- Daniel Hissel (Université de Franche-Comté), ingénieur en génie électrique à l'Institut Franche-Comté électronique mécanique thermique et optique - sciences et technologies (FEMTO-ST, CNRS/UBFC)
- Olivier Joubert (Nantes Université), chimiste à l'Institut des matériaux de Nantes Jean Rouxel (IMN, CNRS/Nantes Université) et directeur de la Fédération Hydrogène
- Frédéric Ravel (Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche), directeur scientifique secteur énergie, développement durable, chimie et procédés
- Hoang Bui (secrétariat Général pour l’investissement), coordinateur des stratégies nationales « hydrogène décarboné » et « décarbonation de l’industrie »
- Victorien Erussard, fondateur d’Energy Observer
- Yannick Legay, directeur technique chez Alsthom

Pour en savoir plus sur les recherches en lien avec l'hydrogène :
- L'article CNRS le Journal "L’hydrogène tiendra-t-il ses promesses ?"
- Les reportages photo de CNRS Images :
- La vidéo "L'hydrogène, source d'énergie propre de demain ?"

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📽 Production : CNRS Images

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Комментарии
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Dans certaines vidéos présentant ce genre de solutions on a toujours l'impression que la science trouve la solution in fine et résolut presque tous nos problèmes. A quel prix !
Je ne suis pas scientifique et j'admire le travail passionnant des chercheurs, mais pourtant je ne peux m'empêcher de penser qu'on est encore dans le toujours plus de solutions pour combler nos besoins grandissants, de plus en plus complexes et nécessitant de la transformation en permanence. Quand bien même c'est à priori écologique, c'est hallucinant de voir tous ces appareils et techniques utilisés par les chercheurs, les matériaux utilisés, cet course effrénée à la recherche de solutions via des ressources à exploiter. À la source de ces problématiques, le mieux ne serait il pas de cesser notre expansion prédation, rééduquer notre cerveau à être heureux en se contentant de l'essentiel.

devianneolev
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Cher CNRS, vous décrivez, au tout début de la vidéo, dans son intitulé, et encore à 1:12 que l'hydrogène serait une source d'énergie... presque inépuisable par ailleurs!
Je n'ai certes pas la crédibilité d'un chercheur du CNRS, mais après plus de 30 ans de carrière en tant qu'ingénieur chimiste, dans des domaines variés, mais y compris dans l'amélioration de procédés de production d'hydrogène par électrolyse, j'ai la prétention de dire que vous trompez, là, votre auditoire. L'hydrogène n'est en aucune manière une source d'énergie... sauf si vous avez découvert une importante source naturelle de dihydrogène natif... mais uniquement un vecteur, ou une capacité de stockage (fort peu efficiente d'ailleurs) d'une AUTRE énergie!
D'ailleurs, l'eau ADORE tellement ses deux atomes d'hydrogène qu'Il faut donc investir BEAUCOUP d'énergie pour la convaincre de les relâcher (enthalpie de dissociation)! Tellement d'énergie d'ailleurs, pour un rendement médiocre au mieux, qu'il vaut mieux réserver l'hydrogène dit "vert" pour remplacer dans l'industrie les quantités faramineuses d'hydrogène "noir" qui y sont utilisées! Il n'y aura pas assez d'hydrogène "vert" pour l'utiliser comme vecteur d'énergie... sauf quelques exceptions de niche:

st-ex
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C'est inquiétant que le CNRS produise un documentaire aussi partial. Pas un mot sur les défauts du dihydrogène "vert", notamment le très mauvais rendement de l'électrolyse, qui rend sa production extrêmement énergivore, ce qui rendra impossible son déploiement dans le domaine des transports dans un contexte d'économie d'énergie.

nppsrpo
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J’en ai appris bcp plus sur l’hydrogéne dans les commentaires que dans la vidéo du cnrs !

commercialbreak
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Sur le coup la vidéo m a impressionnée. J ai une formation ingénieur et j ai travaillé dans l aviation, puis en lisant les commentaires je réalise que ce documentaire est très bien produit et étrangement dangereux . En effet on glisse dans une pensée dangereuse qui nous endors en rêvant, la technologie va nous sauver enfin. Il manque quand même beaucoup d élément de contexte qui permettraient alors d apprécier à leur juste mesures le travail de tous ces chercheurs passionnés et de ce qui est fait avec l argent du contribuable (partiellement)
La vision macro du problème est simple et c est celle du giec et aurait dû être rappelé à minima
Le français moyen émet en gros 12 a 14 tonnes de co2 par an. Le giec nous rappelle que pour « nous en sortir «  collectivement il faudrait passer à 2 tonnes . CNRS ou pas la messe est dite !! Le français moyen étant un personnage intéressant car il cache le fait que certains (csp+) par le mode de vie de leur groupe social et leur comportement individuel sont plutôt à 30 tonnes et la majorité des français (80%) doivent être en dessous des 12 tonnes. Plutôt que de pousser les 80% à consommer mieux et polluer moins (de peu) mieux vaudrait contraindre et limiter par des lois la consommation de biens et services des deux déciles les plus riches qui eux jouissent sans aucune limites du pouvoir de leur argent (multipropriétés, vols intercontinentaux, voiture hyper lourdes )

Bref un peu de contexte pour faire de l éducation et ne pas faire écran de fumée aurait été le bienvenu

Merci en tout cas à tous les chercheurs pour leur efforts

astorina
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Je m'attendais à plus d'objectivité dans un documentaire produit par le CNRS.
Pourquoi présenter l'hydrogène comme l'avenir de la mobilité alors que ce n'est pas du tout certain (et plutôt mal parti à vrai dire) ?
L'hydrogène est de toutes façons incontournable pour certaines industries et probablement intéressant pour certaines mobilités lourdes comme les bateaux. C'est déjà suffisant pour justifier ces recherches. Et c'est plus crédible qu'un usage pour les voitures ou les trains (par nature un réseau ça s'électrifie assez facilement).
A mon avis ce type d'usage aurait gagné à être présenté comme de potentielles cerises sur le gâteau.

Quoiqu'il en soit les recherches sur le stockage dans le matériau sont hyper intéressantes. Si une telle solution s'avère viable (techniquement, environnementalement, économiquement) alors là effectivement il pourrait y avoir une vraie révolution à la clé. Y compris pour des installations de stockage longue durée des surplus d'électricité, élément indispensable au passage aux énergies renouvelables.

VonBeethoven
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Très intéressant.
Merci beaucoup pour le partage de cette vidéo. Prenez soin de vous.

GGN-
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Je suis extrêment déçu (voire furieux) de la manière dont les énergies renouvelables sont comparées au nucléaire en précisant que ce dernier est peu carbonée, alors qu'on sous-entend que les énergies renouvelables ne sont pas carbonée en ne mentionnant pas que leur fabrication et leur installation induit également des émissions carbonée. On pourrait même contester l'utilisation du vocable "renouvelable" pour les éoliennes et panneaux photovoltaïques. En effet, rapporté au kWh d'électricité produit, ces dispositifs de collecte d'énergie éolienne et solaire qui sont très diffuses, nécessitent beaucoup plus de matériaux non renouvelables (y compris du pétrole pour l'extraction des métaux, le transport des différents éléments, etc.) que pour la fabrication d'une centrale nucléaire (au moins un facteur 10 en ordre de grandeur).
Ce qui me met encore plus en colère, c'est de voir comment nos impôts sont utilisés à des fins de propagande pour justifier la dépense d'encore plus de nos impôts pour courir après des chimaires alors qu'on aurait mieux fait de dépenser ces milliards pour mettre le paquet sur le nucléaire de 4ème génération (Astrid, ça vous dit qchose?)

philippelarose
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Quels scénario d'usage ? Quels rendements ? Quels consommables ? Quelles puissances ? Quels impacts ? Quelle dynamique de déploiement ?

SR-wzgh
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Vraiment, pas un mot sur le rendement catastrophique de l’hydrogène !!?? Franchement, on s'attend à quelque chose de plus complet et plus neutre de la part d'un organisme publique.

romainroussel
Автор

Et tout ça sans jamais mentionner que l'Hydrogène ne peut être considéré comme une source d'énergie puisqu'on ne le trouve quasiment pas à l'état brut. Donc sans l'industrie actuelle, basée essentiellement sur les énergie fossile, absolument rien ne garantie que l'on puisse produire suffisamment de convertisseurs type éoliennes, panneau solaire ou même centrales nucléaires... En 2009, on a produit 30.8 milliards de barils de pétrole. Convertis en énergie, cela correspond à plus de 6800 centrales nucléaires (440 à ce jour) ou à 17 millions d'éoliennes géantes, ou encore 30 000 kilomètres carrés de panneaux solaires !

fredericlahaye
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Pour faire de l'hydrogène on utilise d'autres énergie mais les pertes sont trop importantes, en l'état sans autre manière de récupérer l'hydrogène ce n'est pas viable car il faudrait beaucoup plus d'électricité pour produire la même capacité énergétique... Sans parler de la pression, du stockage, des pertes mécaniques pour les moteurs sans pile à combustible.

libreetautonome
Автор

Intéressant. Mais on sent que c'est encore peu performant. Ca le deviendra peut être mais c'est justement le "peut être" qui pose problème au vu de l'urgence climatique.

patrickmasse
Автор

Aïe, je m'attendais à plus d'exigence scientifique de la part du CNRS : l'hydrogène, une "source" d'énergie ? Presque inépuisable tant qu'on y est ? Hélas non, simple vecteur !

D'où viendra l'électricité qui permettra de synthétiser cet or vert ? Ne serait-ce que pour remplacer l'hydrogène "gris" consommé en France, il faudrait 7 réacteurs nucléaires ou l'intégralité de la production éolienne française de 2019. Pas de magie hélas sur une planète épuisée !

sed
Автор

Je vois l'hydrogène plus comme une manière infinie de stoquer l'électricité et puis aussi de stabiliser la consommation électrique et la production électrique. C'est l'avenir

hashtag.easy.compute
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Mais qu'est-ce qu'il s'est passé pendant la réalisation du reportage ? On nous endort H24 avec un soi-disant hydrogène vert, je pensais qu'en regardant une vidéo du CNRS, on aurait un point de vue plus scientifique et objectif.
Mais non, on passe à côté de tous les limites de l'hydrogène vert, on parle d'utiliser l'hydrogène pour la mobilité, et encore pire pour l'industrie automobile.
Chapeau la France, on va "à fond" dans une technologie qui nous mène droit dans le mur, en tous cas pour les utilisations qu'on souhaite lui attribuer.

Et après on s'étonne du retard technologique de l'Europe sur les autres puissances mondiales. Posons nous les bonnes questions avant de faire n'importe quoi. L'hydrogène vert pour l'automobile, c'est vraiment n'importe quoi.

PIayerJ
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Lors de la diffusion du documentaire, ils n'étaient visiblement pas au courant des découvertes d 'hydrogène blanc de Moselle.

dangeordan
Автор

Soyez les bienvenus chez les Bisounours Hydrogène. Je crois que j'ai même aperçu Casimir à la fin. Personne ne le sait mais ils ont tous le ventre gonflé d'hydrogène. Gardez le secret s'il vous plaît.

frederictost
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inutile de pérorer sur les bienfaits de l'hydrogène et sur son mode de stockage tant que l'énergie dépensée pour le produire provient de sources inacceptables. Toutes les émissions TV ou autres video sur le sujet "énergies" sont viciées à la base : on y parle le moins possible de la nature de cette énergie qui nous permet de disposer d'énergie. Le bon sens populaire (qui rejoint Héraclite pour le coup) le dit pourtant assez: "on n'a rien sans rien".

francoisvuillez
Автор

On n'a déjà pas assez d'électricité décarbonée pour nos usages, et la demande en électricité va exploser du fait de la décarbonation des énergies (transport, industrie, ...).
Où trouver l'électricité nécessaire ?

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