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KNK NÂIMÂ - Ae ae

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#KNKNÂIMÂ
Le "Ae Ae" est un chant traditionnel kanak dansante exécuté par deux hommes ensemble, en tuilage ou en alternance...rythme du nord du pays Kanaky par les tubes à bambous, les battoir d'écorces, les sonnailles portées aux chevilles...en dansant en rond.
Dans la famille des instruments de musique kanak, certains sont devenus rares comme la gaine foliaire de palmier transformée en tambour ou la flûte kanak, tous deux classés parmi les plus anciens instruments.
Tout comme le rythme du pilou constitue la base acoustique des chants à deux voix qui accompagnent la danse en rond.
A défaut de chanteurs, le rythme seul accompagne la danse.
Le rythme du pilou est également battu à l’occasion de certaines danses imitatives du centre de la Grande Terre.
Il accompagne toutes sortes d’expressions spontanées et joyeuses ; il est une sorte de symbole acoustique de la tradition musicale kanak en général.
Les stations de radio locales et la télévision néo-calédonienne diffusent toujours des extraits du rythme du pilou pour introduire une émission sur la culture kanak.
Dans la musique de jeunes kanak appelée kaneka,le rythme du pilou est devenu le lien entre la tradition et la musique moderne de style occidental, jouée avec des instruments amplifiés.
Pendant la colonisation de la Nouvelle Calédonie en 1853, des danses, chants traditionnels Kanak et des rites sont interdite par les colons.
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Avec leur mouvement baptisé
« Knk Nâimâ » (« ensemble »), tous se présentent comme des passeurs, liés par une même volonté : celle de transmettre, celle de redistribuer la musique de leurs ancêtres.
Tous ont des parcours de vie différents, sont originaires de la Grande Terre et des îles Loyautés en Kanaky, Nouvelle Calédonie.
Ils s’attachent à retravailler les chants des vieux tout en mêlant tradition et modernité.
« On les numérisent, on les enregistrent sur nos ordis et à partir de là, ce sont des sources d’inspiration pour nous. C’est une manière de reformuler, de créer par rapport à nos nouvelles manières de penser. »
L’idée d’un album commun ne leur déplairait d’ailleurs pas. En attendant, c’est sur le Caillou qu’ils envisagent leur avenir en tant que musicien intervenant voire en intégrant le département des musiques traditionnelles et des chants polyphoniques océaniens du conservatoire de Nouméa en tant que salarié ou bénévole.
« On suit le chemin tracé par les anciens ‘Dumi’. »
« Pour nous, apprendre la musique, c’est un combat d’éducation. C’est un moyen de réintroduire une culture qui s’est perdue, une parole qui a été volée. C’est aussi un moyen de refaire le lien entre parents et enfants. C’est aussi un moyen de faire revivre les pratiques musicales kanak. »
[L' objectif est de :
- COLLECTER, il s’agit d’enquêtes auprès de personnes ressources car il n’existe pas d’écrits ou très peu. Les collectes sont réécrites en musique.
- S’IMPREGNER et aboutir à des créations pour sauvegarder le patrimoine mais surtout pour le faire vivre.
- RETRANSMETTRE dans le maximum d’espaces
《Nous ne demandons pas un franc, pas un euro, pas un dollar, pas de cagnottes, pas de subventions des institutions pour le réaliser car ça n'a pas de prix à nos yeux, mais juste de le partager...》
Le "Ae Ae" est un chant traditionnel kanak dansante exécuté par deux hommes ensemble, en tuilage ou en alternance...rythme du nord du pays Kanaky par les tubes à bambous, les battoir d'écorces, les sonnailles portées aux chevilles...en dansant en rond.
Dans la famille des instruments de musique kanak, certains sont devenus rares comme la gaine foliaire de palmier transformée en tambour ou la flûte kanak, tous deux classés parmi les plus anciens instruments.
Tout comme le rythme du pilou constitue la base acoustique des chants à deux voix qui accompagnent la danse en rond.
A défaut de chanteurs, le rythme seul accompagne la danse.
Le rythme du pilou est également battu à l’occasion de certaines danses imitatives du centre de la Grande Terre.
Il accompagne toutes sortes d’expressions spontanées et joyeuses ; il est une sorte de symbole acoustique de la tradition musicale kanak en général.
Les stations de radio locales et la télévision néo-calédonienne diffusent toujours des extraits du rythme du pilou pour introduire une émission sur la culture kanak.
Dans la musique de jeunes kanak appelée kaneka,le rythme du pilou est devenu le lien entre la tradition et la musique moderne de style occidental, jouée avec des instruments amplifiés.
Pendant la colonisation de la Nouvelle Calédonie en 1853, des danses, chants traditionnels Kanak et des rites sont interdite par les colons.
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Avec leur mouvement baptisé
« Knk Nâimâ » (« ensemble »), tous se présentent comme des passeurs, liés par une même volonté : celle de transmettre, celle de redistribuer la musique de leurs ancêtres.
Tous ont des parcours de vie différents, sont originaires de la Grande Terre et des îles Loyautés en Kanaky, Nouvelle Calédonie.
Ils s’attachent à retravailler les chants des vieux tout en mêlant tradition et modernité.
« On les numérisent, on les enregistrent sur nos ordis et à partir de là, ce sont des sources d’inspiration pour nous. C’est une manière de reformuler, de créer par rapport à nos nouvelles manières de penser. »
L’idée d’un album commun ne leur déplairait d’ailleurs pas. En attendant, c’est sur le Caillou qu’ils envisagent leur avenir en tant que musicien intervenant voire en intégrant le département des musiques traditionnelles et des chants polyphoniques océaniens du conservatoire de Nouméa en tant que salarié ou bénévole.
« On suit le chemin tracé par les anciens ‘Dumi’. »
« Pour nous, apprendre la musique, c’est un combat d’éducation. C’est un moyen de réintroduire une culture qui s’est perdue, une parole qui a été volée. C’est aussi un moyen de refaire le lien entre parents et enfants. C’est aussi un moyen de faire revivre les pratiques musicales kanak. »
[L' objectif est de :
- COLLECTER, il s’agit d’enquêtes auprès de personnes ressources car il n’existe pas d’écrits ou très peu. Les collectes sont réécrites en musique.
- S’IMPREGNER et aboutir à des créations pour sauvegarder le patrimoine mais surtout pour le faire vivre.
- RETRANSMETTRE dans le maximum d’espaces
《Nous ne demandons pas un franc, pas un euro, pas un dollar, pas de cagnottes, pas de subventions des institutions pour le réaliser car ça n'a pas de prix à nos yeux, mais juste de le partager...》