Autisme - Un spectre de questions | ARTE

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Disponible jusqu'au 30/06/2025
Comment vit-on avec l’autisme ? Immersion dans le quotidien d’enfants, d’adolescents et d’adultes concernés par ces troubles du neurodéveloppement encore mal compris.

Depuis quelques décennies, de plus en plus d’enfants, mais aussi d’hommes et de femmes adultes, reçoivent un diagnostic de troubles du spectre autistique – principalement du fait d’une meilleure connaissance de cette affection. Parmi eux, certains souffrent d’un lourd handicap, tandis que d’autres mènent une existence ordinaire, ignorant jusqu’à un âge avancé (et parfois toute leur vie) que leur différence de fonctionnement porte un nom. Alors qu’il n’existe pas de traitement connu et que l’origine de ces troubles du neurodéveloppement reste en partie un mystère – les scientifiques l’estiment multifactorielle, associant facteurs génétiques et environnementaux –, les personnes concernées peuvent toutefois bénéficier d’un important suivi tout au long de leur existence. Comment vit-on aujourd’hui avec l’autisme ? Et comment accompagne-t-on un proche "sur le spectre" ?

Réfuter les préjugés

Avec délicatesse et simplicité, ce documentaire s’invite dans le quotidien de personnes présentant des troubles autistiques, mais aussi dans celui de leur entourage. Après avoir été diagnostiquée pendant son adolescence et avoir souffert de sa différence durant toute sa scolarité, Bianca, 33 ans, est devenue thérapeute, accompagnant à son tour des enfants autistes ; Jakob, 17 ans, s’épanouit en tant que vendeur dans un magasin d’équipement sportif, ne supportant plus l’effort d’adaptation que lui demandait l’école malgré ses grandes facilités d’apprentissage ; Heike et Jens entourent leurs deux jeunes garçons autistes, qui leur demandent beaucoup d’attention et d’énergie. Réfutant les préjugés, la réalisatrice Nadine Niemann laisse la parole aux principaux concernés, tout en convoquant des médecins et des chercheurs, qui témoignent des défis à relever pour mieux comprendre l’autisme et ses multiples facettes.

Documentaire de Nadine Niemann (Allemagne, 2024, 52mn)

#autisme #science #arte


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Комментарии
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Comment peut-on mieux accompagner les enfants autistes en milieu scolaire ?

arte
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Si j'avais eu la chance de voir ce genre de reportage vers mes 10/12 ans, ça m'aurais aidé et éviter d'attendre mes 27 ans pour enfin comprendre mon passé et mon présent

edengaming
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Ce n’est pas «  peut passer inaperçu Ou les handicaper lourdement. C’est bien peut passer plus ou moins inaperçu ou pas ET les handicaper lourdement. Ce n’est pas parceque l’autisme passe inaperçu qu’il n’est pas handicapant quotidiennement. Je suis mère de famille et l’autisme m’a handicapé toute ma vie et me handicape encore maintenant pourtant il est relativement invisible ( pas inaudible).
On peut cependant vivre une belle vie. Bien entouré !
Merci pour l’émission.

MarjoSongs
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Je vis très bien avec l'autisme personnellement, on peut toujours trouver nos stratégies et faire de notre différence une force. Bon courage à tous ceci dit.

yohannschroo
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Je suis très agréablement surprise par ce documentaire 🙂 je le trouve bien plus représentatif de la diversité autistique que ce que j'ai pu voir par ailleurs dans le même registre, félicitations à l'équipe pour sa capacité à refleter une réalité bien moins caricaturale que ce qu'on nous sert habituellement 🙏🏼 . Il y a encore du chemin à faire sur différents points, mais je me contente largement de cette qualité à laquelle je ne m'attendais pas ❤

SolineSol
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Je pense que c'est bien de parler de ce qu'est l'autisme. Mais il faut aussi parler de >comment< faire société avec les personnes autistes qui se fondent dans la masse et en souffrent : comment les detecter, les aider à se diagnostiquer ou se faire diagnostiquer, comment être amis avec eux, comment les aimer tout en les aidant ? Ce sont des êtres humains avec les mêmes besoins essentiels que tout le monde, mais avec des difficultés supplémentaires. Ils méritent d'être inclus car pour la plupart ce sont des personnes magnifiques. Ils peuvent même nous apprendre des choses que les autres ne peuvent pas.

- une personne en couple avec une femme autiste

fabienb
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Je me retrouve en partie dans ces témoignages. J'ai été un enfant "précoce", j'ai parlé très tôt et j'étais doté d'une excellente mémoire (encore aujourd'hui), j'étais joueur et extraverti, mais très tôt, comme j'avais peu d'amis dans mon quartier et pas de frères et soeurs, je me suis replié sur les livres, les BD et les dessin-animés, jusqu'à avoir une attitude très silencieuse et réservée. Généralement, il m'arrivait de sortir du lot ou du rang, une fois, de me faire gronder ou punir, et de ne plus oser rien faire, par peur de me faire gronder de nouveau. De là, l'image d'un élève et d'un camarade très silencieux, qui avait souvent des bonnes notes, mais seulement quelques amis. J'ai failli perdre ma maman à l'âge de 10 ans, et je me suis alors totalement refermé sur moi-même, avec un mutisme, un abandon dans un monde imaginaire, un désintérêt profond pour les autres et la réalité au sens large, et surtout, des stéréotypies très marquées (agiter les mains, tourner en rond pendant des heures, manipuler des petits objets en classe ou en tournant en rond, pour faire naître des images et des scènes dans mon imagination, regarder mes pieds en marchant pour ne pas "mordre" sur une ligne ou marcher dans une flaque d'eau...). Dès lors, la plupart des membres de ma famille sont partis du principe que j'étais soit un autiste, soit un enfant attardé. Certains me le font encore remarquer aujourd'hui. Il y avait Beaucoup de colère, également, avec une envie de me battre et de frapper, pour évacuer ma rage, alors que je n'avais jusque là été qu'un gamin chahuteur et un peu excité. C'est devenu très gênant pour mes camarades, qui ne comprenaient pas ce qui m'était arrivé, et ils ont commencé à cesser de traîner avec moi. Au collège, je me suis enfermé un peu plus, car j'adorais les cours, mais je détestais les collégiens. Je lisais tout le temps, de tout, sur tous les sujets, et j'avais généralement de très bons résultats. Je n'avais là encore qu'un tout petit cercle d'amis, et je n'ai commencé à parler et à me secouer un peu que vers la 4e. En dehors du collège, j'avais un groupe de copains, mes voisins, plus jeunes que moi, mais avec qui je jouais beaucoup, faisais du sport et traînais dans les environs. Nous nous retrouvons encore, parfois, et nous nous "suivons" de loin, car chacun à sa vie maintenant. Au lycée, en milieu de 2e, j'ai eu le déclic et j'ai décidé de sortir de ma bulle. Un peu comme un robot, je voulais vivre, avoir des vraies amitiés, être amoureux, aimer quelqu'un, vivre des aventures, voyager, et pour ça, il fallait que je laisse tomber mes livres et mes écrits. Je me rappelle nettement de cette réflexion que je m'étais faite : "Je devrai être dehors, en train de parler avec les autres, et pas ici, tout seul." Aujourd'hui, je suis encore quelqu'un de solitaire, mais paradoxalement de sociable, d'accessible, et j'aime beaucoup aller vers les autres, les connaître et parler avec eux. Je n'ai jamais fait de test d'autisme, de QI ou de TDAH ou quoi que ce soit, donc je ne peux pas dire ce que je suis réellement, et quand je regarde ce genre de reportage, je me retrouve un peu partout, ce qui ne m'arrange pas toujours, car je reste encore et toujours dans le flou. ^^

florianpierredumont
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Il y a énormément d'adultes. J'ai 53 ans et je sors justement de mon premier RDV Bilan pré diagnostique. C'est éprouvant, épuisant. Les choses ne se passent jamais comme prévue ou sont imprévisibles. Vivement que l'autisme évolue et que le personnel soignant soit formé ... Ce qui n'est pas le cas en France mais au USA. Et qu'on arrête avec tous ces incidents ou accidents de parcours. Les personnes sont atypiques, certes, mais il y a une grande souffrance due la suradaptation qui peut parfois pousser au suicide et qu'il ne faut pas ignorer

DeTerreauConscience--
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42:20 pour ma génération, une crise était résolue par la violence physique des parents ou des profs. Le monde a tellement changé depuis les années 90

alexmge
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J’ai été diagnostiquée officiellement à 61 ans, j’en ai 62 aujourd’hui. C’est une profonde solitude …

melinmiriamchristiane
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Quelle personne forte et courageuse Bianca je suis admirative ! Une battante 💪

sophiel
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Diagnostiqué à 16 ans, j'ai galèrer pendant toute mon adolescence. On m'a balader d'expert en expert.
Certains médecins étaient borné, d'autres juste m'écoutaient parler puis mangeait l'argent de mes parents...

Le niveau de la psychiatrie en France est exécrable. Il a fallu que une personne après 20 me dise d'aller faire un test pour que ma souffrance cesse.

Des incapables mangeur d'argent. C'est tout.
Y en avais même une qui sur-diagnostiquait les enfants de schizophrène, en 3 jours elle te disait si ton gosse était schizophrène, un délire.

Tout ça pour les enfermer à clé dans leurs minuscules chambres en internat, les bourrés de médoc, et bouffer les subventions publique. Bravo !

Triste réalité, j'en connais qui y sont restés.

Maintenant que je suis adulte, je suis libre. C'est tout ce qui compte pour moi.

wilkham
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Il est dommage que ce documentaire, bien réalisé et très respectueux du sujet qu'il aborde, ne brosse malheureusement (comme souvent quand le sujet est abordé à la télévision) le portrait que d'un seul type de personnes en situation de handicap de ce type : ceux qui ont les capacités de s'intégrer et de participer à la vie de la communauté.

C'est donc un très bon portait, on ne peut donc que regretter qu'il soit si partiel.

goppie
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37:19 Généraliser le handicap des compétences sociales est une erreur. Dans certains cas, au contraire, on apprend et on dépasse la moyenne. La seule chose possiblement généralisable, c'est l'épuisement mental lors des interactions sociales.

alexmge
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J'ai été diagnostiquer autiste entre mes 39 et 40 ans.

Je n'ai pas subi d'harcèlement prononcé comme la plupart des miens.

J'étais juste fatigué de faire semblant tout le temps dès que je sortait de chez moi, toutes la journée entière.

Maintenant je limite les conversations qu'à l'information directe. Les discussions pour tissé des liens et les entretenir c'est FINITO 😁.

Je vis ma vie de la meilleur des façons en me donnant strictement à mes passions ❤

Maintenant j'ai une chaîne youtube ou je peux sortir ce qui tourne en boucle dans ma tête. Et c'est vraiment libérateur.

Vivez votre vie et ne laissé personne vous dictée la bonne façons de faire au dépend de votre santé 🙏

Spikebf
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Super reportage, bravo ! Il montre bien la réalité des autistes haut niveau. Il est encore très difficile de se faire diagnostiquer aujourd'hui. De nombreux professionnels de santé ne sont pas formés. Il est difficile également de trouver un accompagnement adapté. Il y a encore beaucoup à faire mais on en parle de plus en plus, ça progresse !

Géraldine-hm
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S'il vous plait, Arte, doublez les voix. Pensez aussi à ceux qui écoutent vos reportages en podcast. Merci.

demente
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J'ai 20 ans, j'ai été diagnostiqué à mes 4 ans et mis dans une classe spécialisée ULIS (avant ça s'appelait CLIS), j'ai vécu des années horribles dans la solitude, l'incapacité totale d'aller vers les autres et difficultés scolaires... Ça me poursuit encore à l'heure qu'il est. Aujourd'hui je vis une période très dure et je suis rattrapé par mes incapacités et lacunes. Je ne suis plus suivi et je suis perdu comme jamais. J'aurais aimé une représentation similaire à la mienne, ne serait-ce qu'un peu, car dans ce documentaire on y voit certes des personnes autistes mais totalement "fonctionnelles" comme a dit le jeune de 17 ans.
Vivre en sachant très pertinemment qu'on sera jamais comme les autres même en essayant le plus qu'on peut + échouer dans ses interactions sociales est terrible et je souhaite ça à personne.

reyhbrd
Автор

Mon compagnon est autiste, diagnostiqué à l’âge adulte suite à un burn out. Je l’aime de tout mon cœur mais c’est difficile. Il a des troubles du sommeil et me réveille plusieurs fois par nuit . Il a des difficultés à co organiser la vie familiale. Il a de la peine à comprendre que les autres n’ont pas les mêmes envies et préférences que lui. Il lui est déjà arrivé de m’inscrire pour toute une semaine de bénévolat pendant mes vacances parce qu’il était persuadé que comme il en avait envie, j’en aurais certainement envie aussi.
Notre réussite est que nous avons trouvé des stratégies pour faire des activités en famille malgré ses difficultés à aborder la foule et les endroits inconnus.

mariej
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Le TSA de ma fille n'a été diagnostiqué que lorsque elle avait 19 ou 20 après des années d'errance médicales depuis la fin de la primaire. Et encore, c'est elle-même qui a évoqué l'autisme à son psychiatre après avoir entendu le témoignage d'un jeune femme sur France Culture dans lequel elle se reconnaissait. Après avoir été baladée de structure en structure, spécialistes, hôpitaux de jour, ses troubles n'ont fait qu'empirer. Malgré de brillantes études supérieures, à 28 ans elle ne bénéficie plus d'aucun suivi psy, vit totalement isolée (dans le centre d'une des 5 plus grandes villes françaises), ne sort quasiment jamais, a oublié qu'elle possède des talents que nombre de ses camarades lui enviaient... Le TSA avec HPI n'est en rien une sinécure en France je vous l'assure, ces quelques personnes que nous voyons dans les docu sont des "success story", les autres c'est AAH et avec un un peu de chance des parents bienveillants, qui vous soutiennent jusqu'au bout, même s'ils ont toujours du mal à comprendre leur propre enfant. J'adore ma fille plus que tout, mais tout comme elle je suis handicapée, jugée inapte au travail à 55 ans (j''aurai 60 ans bientôt et mon état de santé général est très dégradé). 45 km nous séparent mais toutes deux avons perdu la capacité de conduire (et pas de transport vers ma campagne), et nous nous manquons terriblement. Nous n'avons ni famille ni amis, l'empathie s'est perdue. Je suis terrifiée à ce qu'il adviendra quand je ne serai plus là. Financièrement elle ne manquera de rien je pense, mais le reste ? Elle refuse les aides à domicile, et de façon générale toute intrusion chez elle, alors qu'elle aura besoin d'une travailleuse sociale pour l'aide administrative (elle est incapable de remplir un formulaire administratif en ligne, ne connaît pas ses droits malgré mes explications). Si quelqu'un m'a lue jusqu'ici et pouvait me conseiller une structure sur 31000 et également un.e psychiatre.... merci d'avance.

stinkymadamholly
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