Hegel contre le scepticisme

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Pour enfin comprendre la dialectique !

Vulgarisation philosophique.
Pour ceux qui préfèrent lire plutôt qu'écouter, cliquez sur le lien:

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Je propose à ceux qui n'utilisent pas l'extension qui commence par Ad et finit par Block d'écouter les audios en mp3, SANS AUCUNE PUBLICITÉ ! Voir le lien en description.
N'hésitez pas à me signaler un lien mort, ou un audio qui fonctionnerait mal (il pourrait y avoir eu un bug dans l'export, je n'ai pas réécouté l'intégralité des audios).

La-chose-en-soi
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Bonsoir. Je vous remercie pour cette initiation. Auriez-vous quelques conseils de lecture pour se frayer un chemin dans la lecture de Kant et dans celle de Hegel ?

laurentmelito
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Merci pour cette présentation tres claire sur ce grand philosophe. Heureux de savoir qu il occupe encore des contemporains

hamidchafi
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"La certitude n'est pas être dans la vérité mais croire qu'on y est sans y être"
Je suis pas d'accord avec le "sans y être". " Sans forcement y être " est plus adéquat.
Ca arrange l'auteur de prendre cette définition pour appuyer son raisonnement sur la dialectique mais c'est pas exact.
D'ailleurs à 44:35 il est précisé : "Dès lors la certitude se confond avec la vérité" Ce qui est contradictoire avec la définition de la certitude qu'on entend plus tôt.

difer
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Magistral 👏 Bravo pour ton travail et merci de le partager avec nous. Rendre clair et presque simple une argumentation aussi complexe en sachant se restreindre à la bonne question, vraiment génial, l’essence du travail de synthèse 👏👏👏

Bondourable
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Le format est vraiment bien, bravo.
J’ai suivi la plupart des cours de Pagani, à côté de ça je me concentre principalement sur la pensée marxiste pour le moment.

Hegel et Kant j’aimerais y venir, je ne sais pas trop par où commencer.

Si tu peux me conseiller.

En tout cas je ne suis pas largué, ça prouve que les cours de Pagani payent.

cath
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Vraiment cool, je trouve ça un peu long mais c'est bien écrit même si personellement j'auré critiqué l'idéalisme de Hegel evidemment ^^
Le coté épuré visuellement est cool ;) ta voix est bien posé, bonne continuation!

GuillaumeDeloison
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Merci pour la clarté du propos... gros travail d’éclairage des pensées si confuses de Kant et de Hégel Merci beaucoup... Qui êtes-vous ? Votre nom n’apparaît pas ... Merci de vous faire connaître...

michelgonzalez
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Merci pour ta vidéo, très éclairante, je trouve aussi que Kant exagère avec son dualisme, mais en parlant de la chose en soi, en réalité il nous encourage à l'étudier. L'effet sur moi est contraire de ce qu'il préconise. Il renie la métaphysique, avec des arguments plus que douteux et vous exposez un point de vue tout à faire cohérent pour dépasser sa philosophie. Avez vous connaissance des meilleurs philosophes anglo-saxon qui ont dépassé depuis longtemps de cette vision Kantienne du monde, sur le thème précis de la métaphysique ? On sait qu'en France les esprits sont chaudement Kantien, on connaît leur extrémisme...je pense qu'il faut se tourner vers nos amis anglo-saxon pour faire avancer la cause de la métaphysique.

candicyneo
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Merci Excellant! l’opposition jaillit d'une unité originelle on comprends mieux pourquoi M Hegel est passé aux oubliettes scandale pour la pensée nihiliste d'aujourd'hui en occident Apres la lecture du traité de logique de M Hegel et grandement impressionné par l’Énorme travail de celui ci je me posai la question de savoir pourquoi si peu de pub c’était sans compter sur le travail de sape de la philo du doute qui suinte dans bien des aspects de la pensée moderne occidentale votre exposé est magnifique sur ce point Merci

ribpaie
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Bim 13ième pouce azul: attention ''ça porte malheur''
Mais le malheur n'est il pas partiellement d'avoir manqué ça chance ?

simon
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2:20 j'ai rigolé à haute voix, c'était si inattendu.
J'aime beaucoup le rythme lent et posé que vous prenez, et Hegel a l'air d'être très bien vulgarisé au sens noble du terme.
Merci !

marmotteenerveeasmr
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Ha oui j’ajoute que je suis surpris que tu qualifies la pensée de hegel de moniste.
On peut être idéaliste et moniste ?? Curieux

cath
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LUMINEUX.
Merci.
Vous m'avez vraiment éclairé.
Ne pratiquant pas l'allemand, quelle traduction de la phénomènologie
conseillerez vous à un débutant ?

biancaganesh
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Trés stimulant pour un néophyte comme moi! :)

laurentgonthier
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Merci beaucoup pour ce travail,
Est ce que vous auriez un avis sur la version abrégée par B. Bourgeois de l'encyclopédie des sciences philosophiques ? J'aime bien la vulgarisation etc mais en général je préfère avoir le texte complet pour étudier mais là le texte complet m'a vraiment l'air inaccessible que ça soit au niveau du prix ou de la difficulté 😅

LaCouleurRouge
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Merci pour vos développements ! Au sujet de la frontière noumène-phénomène chez Kant, je me suis laissé dire qu'il existait une manière (défectueuse) de la résoudre : il s'agit du mysticisme. Soit l'idée finalement de s'établir dans un monisme, pas forcément statique, mais pré-conceptuel. La dualité kantienne y serait résorbée par le goût de l'Un : "comme un poisson dans l'eau". Henry Corbin a fait un commentaire très éclairant au sujet de la vision du monde de Jakob Böhme, qui me semble être pertinente pour la logique de Hegel : il commence par remarquer que l'Absolu n'a pas le sens primitif qu'on veut généralement lui accorder, mais qu'il est un participe passé (absolutum) qui suppose un agent (absolvens), et donc tout un cheminement qui mènerait à l'Absolu. Mais contrairement à la mystique (comme celle de Maître Eckhart), Jakob Böhme ne saurait se contenter de cet Absolu impersonnel, il souhaite la "naissance éternelle de Dieu", un Absolu personnel. Henry Corbin explique : l'Absolu lui-même doit être absout de son indétermination. Qu'est-ce-qu'un Absolu personnel ? À mon sens c'est un Absolu qui a conscience de lui-même en tant qu'agent, et le critère de cette conscience de soi, c'est son efficacité dans le monde en relation avec des problèmes concrets (et non un discours vague sur la Conscience). On rejoint ici le sens de votre conclusion, sur le sens du système hégélien : le savoir absolu serait comme la connaissance d'un alphabet (= étapes logiques), d'un langage qui permet de poser des questions et d'être créateur — pas une omniscience ou un état achevé de la connaissance. J'aime bien le mot de Novalis "Encyclopedistik", c'est comme une machine à créer de la connaissance, pas une encyclopédie au sens d'un dépôt. Dans quelles montagnes vous vous trouvez ? :)

remyb
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A la différence de celle sur la logique de Hegel, excellente, cette vidéo est affaiblie, je trouve, par un ton "déploratif", quasi larmoyant un instant, sur ces sceptiques qui nous empêchent de parvenir à la Vérité, et de trouver du Sens. (En exagérant !) Pour autant : 1) c'est un fait que Hegel veut récupérer tout par la Pensée (à travers la "Croix du présent", car sa dialectique est chrétienne "en dernière instance") ; trouver "Raison" dans tout, exclure le hasard (il dit d'ailleurs que c'est le but de la philosophie). C'est comme dans les films américains, il faut un happy end, lequel était en fait posé en creux dès le Principe = l'Esprit. Par des trésors de dialectique et de médiations éblouissantes, il y parvient, avec génie donc, répondant à notre attente affective (Vérité, Sens, Avenir radieux). Il ne sera donc pas dit que le mal et les méchants (dont les sceptiques et les réactionnaires) auront le dernier mot. Pour autant : 2) le scepticisme n'est pas la décision maligne de douter de tout, mais les doutes étant là (sauf à se voiler la face), d'essayer de... rendre raison de l'impossibilité avérée de parvenir à des certitudes absolues. Morale : il faut vivre avec... et d'ailleurs, finalement, on ne s'en porte pas plus mal qu'à suer sang et eau avec ces ruses spéculatives destinées à fonder (prétendument)... ce que l'on avait décidé dès le départ de trouver. Aulu-Gelle montre bien ce destin honnête (lui) du scepticisme avec l'image d'un peintre qui, après s'être efforcé sans succès, des années durant, de rendre l'écume de la bouche d'un cheval, de rage avait jeté son éponge sur la fresque et trouvé par "miracle" l'effet voulu. (De mémoire.) Morale précisée : renonce à la Vérité absolue (qu'elle soit idéaliste ou... matérialiste) et tout le reste qui compte : la vie heureuse et, encore une fois, honnête, te sera donnée par surcroit. Conclusion : le scepticisme (qui a plusieurs formes) mérite davantage de considération. Excellent passage sur - pour parler comme Wittgenstein - cette "crampe mentale" que constitue le dualisme kantien (qu'il faudrait interdire au début d'un cursus de philosophie pour cette raison !).

jean-marcjoubert
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Je suis désolé, mais votre interprétation de l’idéalisme transcendantale est assez caricaturale, parler de "croyances" ou "d’incapacité à savoir", dire que Kant nous " éloigne de la vérité" c’est vraiment une très très très mauvaise interprétation de Kant.

Les phénomènes ne sont pas apparences et Kant ne doit pas être pris pour une sorte de sceptique (ni placé dans la même case qu’eux). La vérité ne doit pas chercher dans une adéquation entre la chose en soi et le phénomène, mais plutôt dans les phénomènes mêmes. Il y a des phénomènes vrais (sciences) et des phénomènes faux (liens de causalité arbitraire).

Le raisonnement du dualisme est totalement concret. Nous constatons que l’homme peut avoir accès à de la connaissance a priori (Copernic, Galilée, Newton, Bernard, Einstein, etc). Cela est dû au fait qu’il se sert de principes a priori qu’il calque sur la nature (causalité, nécessité, etc). Il produit de la connaissance, il n’est pas sujet passif sur lequel les données s’implantent, mais un sujet actif qui interroge la nature et l’expérimente avec un plan de recherche. Il produit la connaissance en somme.
Mais s’il obtient de la connaissance à partir de principes non issus de la nature, mais a priori et trouvant leur origine dans son esprit, dans ce cas il n’a pas accès à une connaissance d’un objet en soi, car il y applique des principes extérieur aux objets tombant sous ses sens pour produire de la connaissance, mais à un savoir de cet objet dont il a participé à la production.

Si l’abstraction que j’ai faite dans ma tête se vérifie empiriquement et sans contradiction elle est connaissance. Mais il faut bien supposer, et j’insiste sur le terme supposer, qu’il existe une chose en soi non altéré par mes connecteurs a priori. Cela ne veux pas dire que mon savoir est croyance, mais il est un savoir dans les limites des possibilités de la finitude humaine. Dieu est ominiscient, il connaît tout dans sa totalité, il n’a pas de contrainte de formes d’esprit. La totalité du savoir humain est simplement limité à l’homme.

Le sceptique n’est que l’homme déçu de ne pas s’émanciper des contraintes de ce qu’il est et peut au mieux être, à savoir sa finitude en gros. Le relativiste est l’homme prenant la finitude pour subjectivité. Le kantien, (en ce qui concerne le CRP, voire la CFJ aussi) est l’homme comprenant la totalité humaine dans la délimitation des contraintes humaines, dans la finitude.

Quand à ta critique du néokantisme elle s’entend parfaitement.

Ali-nhtj