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Bernard Lahire (sociologue) : 'La sexualité n'est pas le seul motif des rêves.'
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S'intéresser au rêve, ce n'est pas uniquement parler de sexualité et de petite enfance. Au contraire, nous explique le sociologue Bernard Lahire, auteur de "L'interprétation sociologique des rêves" aux Editions La Découverte, on ne devrait pas en négliger la dimension sociale.
VERBATIM :
Sur Freud
« Freud a orienté sa lecture des rêves par rapport à la question de la sexualité et de la petite enfance. Et l’univers familial était le centre de son attention. »
« Freud avait plutôt affaires avec des gens des classes supérieures et n’avait donc pas la question de la variété sociale des rêveurs et des rêveuses. »
« Il y a une systématicité chez Freud dans la lecture des symboles qui l’empêche parfois de voir que le haut et le bas ou monter et descendre, ce n’est pas qu’une question sexuelle. »
« Dans l’interprétation de certains rêves, Freud ignore ou met de côté toute la dimension sociale, ou politique d’une certaine façon. »
« Il n’y a pas de clef des songes. »
Sur la sociologie des rêves
« Ce qu’a fait Freud, c’est-à-dire resituer un enfant dans son univers familial, c’est déjà faire un début de sociologie. »
« La sexualité n’est pas le seul motif des rêves. »
« On n’est pas les mêmes selon que ses parents sont chômeurs ou médecins. »
« Ce que je veux comprendre, c’est comme se fabriquent les rêves d’individus particuliers tout en montrant que cette fabrication est tout à fait sociale. »
« Nous sommes façonnés par de nombreuses institutions. »
« Pour moi, un rêveur, c’est quelqu’un qui appartient à une classe sociale. »
Sur le rêve comme « condensé de soucis »
« Le rêve condense les choses et on peut avoir plusieurs problèmes qui sont travaillés en même temps. »
« Les rêves parlent plus de problèmes que de choses heureuses. »
« La sociologie des rêves, c’est une sociologie des soucis et des préoccupations. »
Sur l’utilité d’une sociologie des rêves
« Une partie des solutions est aussi de nature politique. »
« Si on veut éliminer les problèmes qui travaillent les rêveurs, c’est les structures du monde social qu’il faut transformer. »
VERBATIM :
Sur Freud
« Freud a orienté sa lecture des rêves par rapport à la question de la sexualité et de la petite enfance. Et l’univers familial était le centre de son attention. »
« Freud avait plutôt affaires avec des gens des classes supérieures et n’avait donc pas la question de la variété sociale des rêveurs et des rêveuses. »
« Il y a une systématicité chez Freud dans la lecture des symboles qui l’empêche parfois de voir que le haut et le bas ou monter et descendre, ce n’est pas qu’une question sexuelle. »
« Dans l’interprétation de certains rêves, Freud ignore ou met de côté toute la dimension sociale, ou politique d’une certaine façon. »
« Il n’y a pas de clef des songes. »
Sur la sociologie des rêves
« Ce qu’a fait Freud, c’est-à-dire resituer un enfant dans son univers familial, c’est déjà faire un début de sociologie. »
« La sexualité n’est pas le seul motif des rêves. »
« On n’est pas les mêmes selon que ses parents sont chômeurs ou médecins. »
« Ce que je veux comprendre, c’est comme se fabriquent les rêves d’individus particuliers tout en montrant que cette fabrication est tout à fait sociale. »
« Nous sommes façonnés par de nombreuses institutions. »
« Pour moi, un rêveur, c’est quelqu’un qui appartient à une classe sociale. »
Sur le rêve comme « condensé de soucis »
« Le rêve condense les choses et on peut avoir plusieurs problèmes qui sont travaillés en même temps. »
« Les rêves parlent plus de problèmes que de choses heureuses. »
« La sociologie des rêves, c’est une sociologie des soucis et des préoccupations. »
Sur l’utilité d’une sociologie des rêves
« Une partie des solutions est aussi de nature politique. »
« Si on veut éliminer les problèmes qui travaillent les rêveurs, c’est les structures du monde social qu’il faut transformer. »
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