Le monde nazi. 1919-1945

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A l’occasion de la publication de l’ouvrage :
Johann Chapoutot, Christian Ingrao et Nicolas Patin, Le monde nazi. 1919-1945, Tallandier

Modération:
Eve SZEFTEL, journaliste à Libération
Intervenants:
Johann CHAPOUTOT, professeur à Sorbonne Université, Christian INGRAO, directeur de recherche au CNRS, Nicolas PATIN, maître de conférences à l’Université Bordeaux-Montaigne

La prise de pouvoir d'Hitler, d'abord par les urnes, n'est pas un accident de l'histoire allemande.
Elle résulte au contraire de la longue maturation d'une "vision du monde" nazie, une contre-culture paranoïaque forgée dans les traumatismes du début des années 1920, et qui a pris souche dans le contexte de radicalisation politique et de crise économique de ces années-là.
Et c'est à disséquer cette vision du monde - Weltanschauung - du nazisme, sans méconnaître sa dimension utopique, essentielle pour comprendre son pouvoir de séduction, que s'attache cet ouvrage inédit, Le monde nazi, 1919-1945, écrit par trois auteurs reconnus pour leurs travaux en histoire culturelle et intellectuelle, en anthropologie de la violence et en histoire sociale : Johann Chapoutot, Christian Ingrao et Nicolas Patin.
Auteur de Croire et détruire, Croire et détruire : les intellectuels dans la machine de guerre SS, Christian Ingrao et Johann Chapoutot étaient bien armés pour effectuer cette plongée dans le "monde intérieur nazi", tout comme Nicolas Patin, spécialiste de l'histoire des élites politiques allemandes.
Lors de cette table-ronde, ils retraceront la genèse de cette idéologie nazie trop souvent résumée à sa dimension raciste, et décriront la "dictature du bien-être" que les nazis ont voulu imposer en application de cette vision du monde, avant la fuite en avant des années de guerre.
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Комментарии
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Extrêmement mal animé, dommage... Les invités méritent d'être écouté et ne pas être coupé systématiquement dans leurs développements pour des questions bégayés et non pertinentes

lolobert
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Une interview en forme d'un véritable complément au livre. Merci beaucoup, Rendez-vous de l'histoire, pour ce partage !

yannickb.
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La journaliste qui anime est d'une nullité affligeante : elle semble se demander tout au long de l'entretien ce qu'elle fait là, et nous avec elle. Visiblement, elle n'a soit pas compris ce qu'elle a lu, soit n'a pas eu le temps de préparer convenablement.

fabienbedot
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Celle qui tente très maladroitement d'animer les débats est une nullité absolue, elle dérange la réflexion, ses minables interventions gênent la bonne tenue des débats.
Les intervenants sont eux bien au contraire excellents !
Le sujet est complexe et douloureux.

loracle
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La pauvre, pas assez philosophe pour saisir la réflexion de Chapoutot ; une belle tentative de Ingrao pour détourner le tir
Exemple édifiant de la médiocrité, sûre d elle même..
Encore un peu et elle le traitait de negationiste
Après, accepter une conférence animée par une journaliste de libération qui ne sait pas lire, faut aimer le risque

bertrand
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Je peux les écouter tous les 3 pendants des heures. Un bonheur. Je rejoins la critique de l'animatrice qui se fait bien sabrer et remettre à sa place. On devine son idéologie atlantiste. Dommage il y a d'un côté des historiens et de l'autre des gens qui veulent avoir un récit quitte à l'inventer.

mic
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Merci Johann d'avoir si parfaitement répondu à la provocation typique de Libé : "Où est le Treblinka néo-libéral" !!!
La 6ème extinction de masse, destruction du vivant (-73% masse du vivant en 40 ans), ségrégation raciste aux USA, les massacres des guerres coloniales (France, UK, Espagne, .., ), souffrances, suicides, exploitation et l'aliénation dans l'organisation sociale capitaliste néo-libérale du travail....
Et les 2 autres auteurs se disent solidaires de la vision de Yohann Chapoutot au grand désespoir de cette triste journaliste... Libé, Libé, que deviens-tu ?
Bravo pour l'exemple de la mise en pratique matérielle par la CEE du "Plus jamais ça ! " face aux crimes éthiques commis lors de la guerre en Yougoslavie...

Et il faut qu'elle conclue "Ce n'est pas qu'une histoire de l'Occident...", j'espère qu'elle est rassurée dans ses concepts étroits (Vive Sciences Po, dont elle se réclame...! ).

francoisbaugey
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On a la champions league des historien français sur le nazisme et cette femme de Libé avec ses interventions inutiles.. qu’elle gâchis

romaindavigny
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Une intervention brillante de la part de ce trio de choc

diogenelesalechien
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Les 3 historiens absolument remarquables après avoir lu le livre c'est un excellent résumé et bon rappel en mémoire

janiebozier
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Merci pour votre contribution . Mettre en question le concept de totalitarisme semble en effet necessaire actuellement pour mieux appréhender la réalité historique terrible qu'est le nazisme . La relation entre l'Etat et la société devrait être un thème majeur à aborder lors de la formation scolaire . Bien que violente, elle mérite une analyse nuancée paradoxalement, ce qui pourrait enfin livrer une véritable leçon d'histoire et d'humanité . Merci infiniment de vous être tenu à une probité et une honnêteté intellectuelle remarquable dans vos travaux .

anaisforget
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Vraiment pas très sérieux de la part des Rendez-vous de l'Histoire, le choix de la personne qui anime le débat...

hirkopopo
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3 grands historiens qui apportent beaucoup à la discipline!

ManuBerteloot
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Ça commence mal avec cette journaliste de Libé qui s'est récemment "illustrée" chez K. Rissouli. Mais on tiendra pour entendre ces trois chercheurs.

olgazadig
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44:45 Bravo, Johann. On découvre que le job de journaliste/animatrice consiste à "rassurer les elect...euh les auditeurs"... Entre cette dame, Quatremer et Levaillant, tout va bien à Libé hein. Mais Daniel Schneidermann, lui, est convoqué par la direction.

olgazadig
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Quel dommage que le débat ait été aussi mal mené, la journaliste semblait plus motivée par son envie de mettre à mal Johann Chapoutot que par celle de comprendre le fond du sujet. J'ai été spécialement choquée par l'emploi de la formule "où est le Treblinka néo-libéral ?" et son incompréhension (que j'espère feinte) du début de la réponse de l'historien, réponse qu'elle s'empresse d'interrompre parce qu'elle ne lui convient pas. Mener un débat n'est pas régler ses comptes avec les intervenants, c'est avant tout les laisser parler. Parfois, les questions posées étaient (semblaient) plus longues que le temps accordé aux réponses. Parti pris ? Certainement. Incompétence ? Je ne saurais le dire. Malgré tout, ce "débat" me laisse une sensation d'immense gâchis.

francoisecolliot
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Journaliste à Libération. Est ce la peine De continuer?

jeath
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Les Avengers ! J'y étais et quel plaisir de voir (et d'entendre !!) ces trois historiens. En effet, la journaliste n'était pas dans un grand jour, dirons-nous ! Ces trois là savent être taquins ! :)

domitien
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Il y a 30 ans, cette société morale, surveillance généralisée fonctionnait toujours, pas question d'etendre le linge le dimanche sans un coup d'ieil scandalisé de la voisine.Et ce n'etait pas dans la campagne " arriérée " mais dans une grande ville.

pierrelasperge
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6 minutes d’introduction… Ils sont morts de rires et en ont marre…

runningharet