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Bobby Holcomb - Orio

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Robert Holcomb Jr. nait le 25 septembre 1947 à Honolulu, la capitale du territoire d'Hawaï située sur l’île d’Oahu. Il est le fils de Robert Holcomb, militaire métis afro-américain-amérindien, originaire de l’État de Géorgie, et d’Alika Correa, danseuse hawaïenne d'origine portugaise et espagnole. Son père, affecté à la reconstruction de la base navale de Pearl Harbor, le reconnaît mais ne l'élève pas. Bobby grandit chez ses grands-parents maternels à Hilo sur l’île d’Hawaï jusqu'à leur mort, quand il a environ 5 ans1.
À l'âge de 11 ans, sa mère se sépare de ses trois aînés. Elle confie chacun à une famille d'accueil en Californie. Ses parents d'accueil devinent son homosexualité avant que lui-même ne se pose des questions sur son orientation sexuelle1. De 13 à 19 ans il étudie à l’American School of Dance de Los Angeles près du ghetto noir de Watts.
Personnalité hors du commun de la musique et de la peinture durant les années 1970 et 1980. Doué pour la danse, la peinture, le chant et la composition musicale, l'artiste s'exprime dans un premier temps, avec une force égale dans chacun de ces domaines. Il évolue aux États-Unis auprès de Frank Zappa, en Europe auprès de Salvador Dalí et participe aux groupes pop français tels que Zig Zag Community et Johane of Arch.
Bobby arrive à Tahiti en 1976 et décide rapidement de s'installer dans le village de Maeva à Huahine2.
Il s'investira dans la renaissance et l'éveil culturel du peuple Maohi, au sein du « pupu Arioi » groupe de troubadours, intellectuels polynésiens inspiré par le mouvement de 68. Ce mouvement de renaissance culturel sera composé de personnalités telles que Henri Hiro, Rigobert Temanupaiura, John Mairai (no), Coco Hotahota, Vaihere et Heipua Bordes. Chacun dans son domaine culturel, le théâtre, la poésie, la médecine traditionnelle, l'art de la danse, la peinture, le chant, s'investira pour redonner la fierté d'être Maohi. Ce mouvement identitaire auquel participe Bobby, est une révolution culturelle, car elle dénonce la colonisation française, les essais nucléaires, l'évangélisation, pour valoriser l'identité Ma'ohi sa langue, son savoir-faire, son agriculture sa spiritualité... entre autres.
Il est élu « homme de l'année 1988 ».
Pour ce qui est de la musique, Bobby enregistra d'abord au studio Arevareva, notamment la pièce "Bobby's House" sortie aussi en cassette sur laquelle il reprit avec Maire Tavaearii la vieille chanson de Joséphine Baker, l'adaptant pour la tourner en « J'ai deux amours : mon pays c'est la Polynésie ». C'est en 1985 qu'il perça auprès du grand public après avoir remporté avec "Orio" le concours de chant organisé par François Nanai. Ceci lui valut un contrat avec la société Océane Production, et sa popularité devint alors telle qu'il remporta haut la main le titre de "Homme de l'Année 1990" selon le vote des auditeurs de RFO et des lecteurs de La Dépêche. Son score à cette élection sera plus élevé que de nombreux hommes politiques. C'est ainsi que certains ministres tenteront de le faire expulser de la Polynésie française, mais n'obtiendront pas la majorité au sein du conseil des ministres, pour exécuter l'expulsion. Bobby Holcomb restera jusqu'à sa mort un citoyen américain. Il refusera la citoyenneté française en signe de protestation contre les essais nucléaires, ainsi que le colonialisme français en Polynésie. Il aurait souhaité appartenir à un Triangle polynésien, te moana nui a diva, libre et indépendant. Malheureusement, ce Triangle polynésien qui regroupe sur un vaste territoire le peuple mā’ohi, allant de Hawaï, à la Nouvelle-Zélande jusqu'à l'Île de Pâques, ce territoire a été divisé par les puissances coloniales, anglaises, américaines, françaises, chiliennes, entre autres.
Son succès musical est lié au fait qu'il a su mixer la musique reggae aux mélodies tahitiennes, en s'exprimant en langues polynésiennes. Mais surtout qu'il a su faire passer des messages relatifs à l'environnement, l'amour du prochain, le savoir-être mā’ohi, le respect de dieux originels.
Ami de l'artiste peintre Vaea Sylvain, c'est en Polynésie française que son expression graphique lui permettra d'atteindre une notoriété particulière et incontestable peu avant son décès. Avec Barthélémy Arakino et Angelo Neuffer, il est considéré comme un des artistes polynésiens les plus populaires. Il représente toujours un mythe pour de nombreux Polynésiens.
À l'âge de 11 ans, sa mère se sépare de ses trois aînés. Elle confie chacun à une famille d'accueil en Californie. Ses parents d'accueil devinent son homosexualité avant que lui-même ne se pose des questions sur son orientation sexuelle1. De 13 à 19 ans il étudie à l’American School of Dance de Los Angeles près du ghetto noir de Watts.
Personnalité hors du commun de la musique et de la peinture durant les années 1970 et 1980. Doué pour la danse, la peinture, le chant et la composition musicale, l'artiste s'exprime dans un premier temps, avec une force égale dans chacun de ces domaines. Il évolue aux États-Unis auprès de Frank Zappa, en Europe auprès de Salvador Dalí et participe aux groupes pop français tels que Zig Zag Community et Johane of Arch.
Bobby arrive à Tahiti en 1976 et décide rapidement de s'installer dans le village de Maeva à Huahine2.
Il s'investira dans la renaissance et l'éveil culturel du peuple Maohi, au sein du « pupu Arioi » groupe de troubadours, intellectuels polynésiens inspiré par le mouvement de 68. Ce mouvement de renaissance culturel sera composé de personnalités telles que Henri Hiro, Rigobert Temanupaiura, John Mairai (no), Coco Hotahota, Vaihere et Heipua Bordes. Chacun dans son domaine culturel, le théâtre, la poésie, la médecine traditionnelle, l'art de la danse, la peinture, le chant, s'investira pour redonner la fierté d'être Maohi. Ce mouvement identitaire auquel participe Bobby, est une révolution culturelle, car elle dénonce la colonisation française, les essais nucléaires, l'évangélisation, pour valoriser l'identité Ma'ohi sa langue, son savoir-faire, son agriculture sa spiritualité... entre autres.
Il est élu « homme de l'année 1988 ».
Pour ce qui est de la musique, Bobby enregistra d'abord au studio Arevareva, notamment la pièce "Bobby's House" sortie aussi en cassette sur laquelle il reprit avec Maire Tavaearii la vieille chanson de Joséphine Baker, l'adaptant pour la tourner en « J'ai deux amours : mon pays c'est la Polynésie ». C'est en 1985 qu'il perça auprès du grand public après avoir remporté avec "Orio" le concours de chant organisé par François Nanai. Ceci lui valut un contrat avec la société Océane Production, et sa popularité devint alors telle qu'il remporta haut la main le titre de "Homme de l'Année 1990" selon le vote des auditeurs de RFO et des lecteurs de La Dépêche. Son score à cette élection sera plus élevé que de nombreux hommes politiques. C'est ainsi que certains ministres tenteront de le faire expulser de la Polynésie française, mais n'obtiendront pas la majorité au sein du conseil des ministres, pour exécuter l'expulsion. Bobby Holcomb restera jusqu'à sa mort un citoyen américain. Il refusera la citoyenneté française en signe de protestation contre les essais nucléaires, ainsi que le colonialisme français en Polynésie. Il aurait souhaité appartenir à un Triangle polynésien, te moana nui a diva, libre et indépendant. Malheureusement, ce Triangle polynésien qui regroupe sur un vaste territoire le peuple mā’ohi, allant de Hawaï, à la Nouvelle-Zélande jusqu'à l'Île de Pâques, ce territoire a été divisé par les puissances coloniales, anglaises, américaines, françaises, chiliennes, entre autres.
Son succès musical est lié au fait qu'il a su mixer la musique reggae aux mélodies tahitiennes, en s'exprimant en langues polynésiennes. Mais surtout qu'il a su faire passer des messages relatifs à l'environnement, l'amour du prochain, le savoir-être mā’ohi, le respect de dieux originels.
Ami de l'artiste peintre Vaea Sylvain, c'est en Polynésie française que son expression graphique lui permettra d'atteindre une notoriété particulière et incontestable peu avant son décès. Avec Barthélémy Arakino et Angelo Neuffer, il est considéré comme un des artistes polynésiens les plus populaires. Il représente toujours un mythe pour de nombreux Polynésiens.