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LES OBSTACLES A SURMONTER DANS LE COMBAT SPIRITUEL
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Obstacles à surmonter dans le combat spirituel
" Mon fils, en entrant au service du Seigneur, prépare ton âme à l’épreuve " (Eccli., 2, 1) Il est de la sagesse de Dieu d’éprouver ses créatures pour leur donner lieu d’attester leur fidélité et d’exercer leur amour ; à peine les anges furent-ils créés qu’ils furent soumis à l’épreuve ; la première chose que l’Écriture nous apprend de nos premiers parents est l’épreuve qui leur fut imposée. Chacun des hommes aura la sienne, et la vie d’ici-bas sera un perpétuel combat. Dieu a donc permis que devant l’âme qui veut s’appliquer à Le bien servir se dressent des obstacles ; si cette âme n’est pas fidèle, elle se laissera arrêter ou détourner de la droite voie ; si elle est fidèle, elle surmontera l’obstacle, et la victoire qu’elle aura remportée la rendra plus vertueuse et plus aimante.
La piété, étant la disposition de l’âme qui tend à acquérir les vertus et à accroître son amour, peut et doit se trouver dans tous les états de vie. Lorsque les exercices de piété sont négligés, l’âme perd des grâces de très grand prix ; elle ressemble aux vierges folles de la parabole qui n’ayant pas mis d’huile dans leur lampe virent leurs lumières s’éteindre ; nombre de personnes qui laissent leurs exercices pour des motifs insuffisants seront fort surprises et confuses quand elles paraîtront devant Dieu, en entendant les reproches du Seigneur et en voyant de quelles richesses inappréciables elles se seront privées. Quand l’omission des exercices de piété est due non à la négligence mais à un motif tout surnaturel, l’âme en faisant le sacrifice ou en acceptant la privation par amour pour la volonté divine, Dieu alors supplée à cette omission, Il donne, sans que soient faits les exercices, les grâces qu’Il accorde ordinairement par le moyen de ces exercices. On reconnaît que l’omission est légitime quand elle est faite à regret, et par esprit de renoncement ; au contraire lorsque celui qui laisse l’exercice que sa règle ou son règlement lui impose, le fait sans regret et même est heureux d’avoir une raison pour l’omettre, il est fort à craindre qu’il agisse à son insu par paresse spirituelle ou par manque de ferveur.
Nous signalerons comme étant les principaux obstacles aux progrès dans la piété
1° la triple concupiscence : orgueil, sensualité, attaches aux objets et aux biens terrestres ; les tentations, qu’elles viennent de la nature, du monde ou du démon ; les illusions, fruit de l’orgueil ou de l’imprudence, les sécheresses, impuissances, tristesses et dégoûts, les abus de grâces conduisant à l’aveuglement et à l’endurcissement.
P. Désiré Mpanda
" Mon fils, en entrant au service du Seigneur, prépare ton âme à l’épreuve " (Eccli., 2, 1) Il est de la sagesse de Dieu d’éprouver ses créatures pour leur donner lieu d’attester leur fidélité et d’exercer leur amour ; à peine les anges furent-ils créés qu’ils furent soumis à l’épreuve ; la première chose que l’Écriture nous apprend de nos premiers parents est l’épreuve qui leur fut imposée. Chacun des hommes aura la sienne, et la vie d’ici-bas sera un perpétuel combat. Dieu a donc permis que devant l’âme qui veut s’appliquer à Le bien servir se dressent des obstacles ; si cette âme n’est pas fidèle, elle se laissera arrêter ou détourner de la droite voie ; si elle est fidèle, elle surmontera l’obstacle, et la victoire qu’elle aura remportée la rendra plus vertueuse et plus aimante.
La piété, étant la disposition de l’âme qui tend à acquérir les vertus et à accroître son amour, peut et doit se trouver dans tous les états de vie. Lorsque les exercices de piété sont négligés, l’âme perd des grâces de très grand prix ; elle ressemble aux vierges folles de la parabole qui n’ayant pas mis d’huile dans leur lampe virent leurs lumières s’éteindre ; nombre de personnes qui laissent leurs exercices pour des motifs insuffisants seront fort surprises et confuses quand elles paraîtront devant Dieu, en entendant les reproches du Seigneur et en voyant de quelles richesses inappréciables elles se seront privées. Quand l’omission des exercices de piété est due non à la négligence mais à un motif tout surnaturel, l’âme en faisant le sacrifice ou en acceptant la privation par amour pour la volonté divine, Dieu alors supplée à cette omission, Il donne, sans que soient faits les exercices, les grâces qu’Il accorde ordinairement par le moyen de ces exercices. On reconnaît que l’omission est légitime quand elle est faite à regret, et par esprit de renoncement ; au contraire lorsque celui qui laisse l’exercice que sa règle ou son règlement lui impose, le fait sans regret et même est heureux d’avoir une raison pour l’omettre, il est fort à craindre qu’il agisse à son insu par paresse spirituelle ou par manque de ferveur.
Nous signalerons comme étant les principaux obstacles aux progrès dans la piété
1° la triple concupiscence : orgueil, sensualité, attaches aux objets et aux biens terrestres ; les tentations, qu’elles viennent de la nature, du monde ou du démon ; les illusions, fruit de l’orgueil ou de l’imprudence, les sécheresses, impuissances, tristesses et dégoûts, les abus de grâces conduisant à l’aveuglement et à l’endurcissement.
P. Désiré Mpanda