Pourquoi la situation en Guyane est-elle singulière ? | La parole à la science #PodcastCNRS

#PodcastCNRS​​ 🎙️ | Pour se ravitailler, aller à l’école ou se faire soigner, des centaines de personnes traversent chaque jour les fleuves qui séparent la Guyane du Brésil et du Suriname, malgré les interdictions. Alors que l’État français a décidé de rompre toute coopération sanitaire avec les pays voisins, Damien Davy, anthropologue, nous rappelle dans ce podcast l’importance d’une réflexion internationale pour contrôler l’épidémie dans la région.

🎙️ Damien Davy est anthropologue au CNRS, au Laboratoire écologie, évolution, interactions des systèmes amazoniens (CNRS/Université de Guyane/Ifremer), directeur de l’Observatoire Hommes/Milieux Oyapock.

Journaliste 🖊 : Clément Baudet pour le CNRS
Crédit 📸 : DR

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[tiennou]

les fleuves sont des frontières politiques mais dans les faits, en Guyane les fleuves sont les axes de communication, les routes.
Imaginez mettre une frontière en métropole sur la ligne centrale d'une route !

Je connais la Guyane, vécu 18 mois (années 90) et beaucoup de mission en foret en remontant les fleuves, rivières et criques (Maroni, Mana, Inini, etc...)

[tahina]

Les guyanais ont bien raison de vouloir collaborer avec et aider leurs voisins brésiliens et surinamais ! Quel dommage que la France limite ses investissements en Guyane au seul centre spatial. Pensez-vous que le gouvernement français ait pris la mesure de l’exemple que pourrait constituer la Guyane auprès de ses voisins, pas seulement en termes de santé mais aussi de protection du patrimoine amérindien et de l’environnement ?