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#FIC2020 [P04] What industrial agenda should Europe implement to achieve digital sovereignty?
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According to a report by French senators Longuet and Montaugé, the dramatic rise in digital technologies is questioning our defence, legal order, economic foundations, and tax and monetary system. To address such challenges and meet the growing needs of economies and societies undergoing a digital transformation, States need to define technological priorities and translate them into measures that can be implemented in the form of industrial policies. When well engineered, such an approach is even more necessary as it can help rebalance their economic, political and commercial situation, and, ultimately, their influence and visibility on the international stage. When it comes to digital technologies, Europe is indeed largely dependent on foreign technologies and storage and processing capacities, even though it is one of the largest producers of data. As the new Commission has just taken office and is visibly determined to give Europe its digital sovereignty back, which technologies should it focus on? Should we try to position ourselves on sectors in which we are already lagging behind—e.g. software—or rather massively invest in future technological revolutions? The aim is simple: to avoid spreading investments too thinly and to focus our efforts on sectors that will likely create the most value in Europe and/or the most critical sectors in terms of strategic autonomy… Central to the issue is the part that should be given to cloud computing, the key to digital sovereignty. Although Europe is relatively robust today in terms of Infrastructure as a Service (IaaS), it is not performing as well in the field of Software as a Service (SaaS). Once the main technological priorities are defined, levers will be needed to reflect them in the industrial roadmap. For instance, how can public procurement be used to strengthen our industrial basis? To force the hand of fate, should a ‘European preference’ be adopted as regards IT solutions on certain issues? Finally, Europe also needs to increase its investment capabilities to innovate even more.
Quel agenda technologique et industriel pour la souveraineté numérique européenne ?
Selon le rapport des sénateurs Longuet et Montaugé, l’explosion du monde numérique remet en cause notre défense, notre ordre juridique, notre base économique, et notre système fiscal etmonétaire. Pour faire face à ces défis et répondre aux besoins croissants d’économies et sociétés en pleine transformation numérique, les États doivent définir des priorités technologiques et les traduire en mesures actionnables sous forme de politiques industrielles. Une telle démarche est d’autant plus nécessaire que, bien orchestrée, elle peut permettre de rétablir un déséquilibre économique, politique et commercial et, fondamentalement, d’influence et de rayonnement sur la scène internationale. Au plan numérique, l’Europe est en effet largement dépendante de technologies et de capacités de stockage et de traitement étrangères alors même qu’elle est l’une des principales productrices de données. Alors qu’une nouvelle Commission vient d’entrer en fonction, avec la volonté affichée de redonner à l’Europe sa souveraineté numérique quelles devraient-être ses priorités technologiques ? Faut-il se positionner sur des segments où nous sommes déjà largement devancés, par exemple dans le domaine logiciel, ou au contraire investir massivement, dans les futures révolutions technologiques ? L’enjeu est simple : éviter un saupoudrage des investissements et concentrer nos efforts sur les segments susceptibles de créer le plus de valeur sur le territoire européen et/ou les plus critiques en termes d’autonomie stratégique… Au cœur du sujet : la place du « cloud computing », clé de la souveraineté numérique, dans cette feuille de route ? Si l’Europe est aujourd’hui relativement performante en matière d’Infrastructure as a service (IaaS), elle l’est nettement moins en matière de Software as a service (SaaS). Une fois les grandes priorités technologiques définies, encore faut-il ensuite disposer des leviers d’action nécessaire pour traduire cette feuille de route au plan industriel. Comment par exemple utiliser l’achat public pour renforcer notre base industrielle ? Faut-il, sur certains sujets, développer une véritable « préférence européenne » en matière de solution IT pour forcer notre destin ? Enfin, si l’Europe innove beaucoup, c’est aussi les capacités d’investissement qu’il faut mobiliser.
Quel agenda technologique et industriel pour la souveraineté numérique européenne ?
Selon le rapport des sénateurs Longuet et Montaugé, l’explosion du monde numérique remet en cause notre défense, notre ordre juridique, notre base économique, et notre système fiscal etmonétaire. Pour faire face à ces défis et répondre aux besoins croissants d’économies et sociétés en pleine transformation numérique, les États doivent définir des priorités technologiques et les traduire en mesures actionnables sous forme de politiques industrielles. Une telle démarche est d’autant plus nécessaire que, bien orchestrée, elle peut permettre de rétablir un déséquilibre économique, politique et commercial et, fondamentalement, d’influence et de rayonnement sur la scène internationale. Au plan numérique, l’Europe est en effet largement dépendante de technologies et de capacités de stockage et de traitement étrangères alors même qu’elle est l’une des principales productrices de données. Alors qu’une nouvelle Commission vient d’entrer en fonction, avec la volonté affichée de redonner à l’Europe sa souveraineté numérique quelles devraient-être ses priorités technologiques ? Faut-il se positionner sur des segments où nous sommes déjà largement devancés, par exemple dans le domaine logiciel, ou au contraire investir massivement, dans les futures révolutions technologiques ? L’enjeu est simple : éviter un saupoudrage des investissements et concentrer nos efforts sur les segments susceptibles de créer le plus de valeur sur le territoire européen et/ou les plus critiques en termes d’autonomie stratégique… Au cœur du sujet : la place du « cloud computing », clé de la souveraineté numérique, dans cette feuille de route ? Si l’Europe est aujourd’hui relativement performante en matière d’Infrastructure as a service (IaaS), elle l’est nettement moins en matière de Software as a service (SaaS). Une fois les grandes priorités technologiques définies, encore faut-il ensuite disposer des leviers d’action nécessaire pour traduire cette feuille de route au plan industriel. Comment par exemple utiliser l’achat public pour renforcer notre base industrielle ? Faut-il, sur certains sujets, développer une véritable « préférence européenne » en matière de solution IT pour forcer notre destin ? Enfin, si l’Europe innove beaucoup, c’est aussi les capacités d’investissement qu’il faut mobiliser.