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Comment reconnaître un cosmétique vraiment bio ?
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ENVIRONNEMENT - “100% naturel”, “0%”, “testé dermatologiquement”: ces slogans sur vos cosmétiques sont du greenwashing. Certains industriels vont encore plus loin en inscrivant sur l’emballage la mention “bio” alors que le cosmétique ne l’est pas, il y a des astuces pour ne pas tomber dans le panneau et décrypter les étiquettes.
“Les industriels ont repeint les produits en vert, dès que vous voyez du vert, méfiez-vous (...)”, explique la dermatologue Sylvie Peres au HuffPost. La mention “naturelle” est aussi à considérer avec prudence. En France, tous les fabricants peuvent dire que leur produit est “naturel”, même s’il ne l’est pas, sans avoir de problème avec la loi.
Une mention “bio” trompeuse expose, elle, a des poursuites avec à la clé des amendes très lourdes pour l’entreprise. Pourtant, parfois, la mention bio est légale... mais ne veut pas dire grand-chose. Cette appellation ne peut en effet ne concerner qu’un seul ingrédient dans tout le produit. Regardez bien où est positionnée la mention bio sur l’emballage. Si elle est accolée à un ingrédient comme par exemple “huile de chanvre bio”, seule l’huile de chanvre est biologique dans ce cosmétique.
Mais alors comment savoir si votre savon ou votre gel douche est “vraiment” bio? Pour ça, il faut se tourner vers les labels. Il en existe moins d’une dizaine en France et les plus répandus dans les rayons sont Cosmebio, Ecocert ou encore Nature et Progrès.
Ces labels bio, bien qu’exigeants, ne signifient pas que le produit est composé de 100% de produits biologiques. Pour être labellisé, un cosmétique bio doit contenir environ 10% d’ingrédients biologiques.
Alors de quoi est réellement composé un cosmétique bio? De beaucoup d’eau, jusqu’à 80% pour les shampoings, d’ingrédients végétaux qui eux doivent être à 95% voire 100% bio et d’ingrédients minéraux parfois chimiquement transformés.
Ça vous semble peut-être contradictoire qu’un produit bio soit composé d’ingrédients “chimiques”. Mais ces composants, comme les détergents dans les shampoings, sont parfois nécessaires, car c’est eux qui permettent de bien laver votre cheveu. En clair, les produits labellisés “bio” limitent les produits chimiquement transformés et interdisent les plus nocifs.
Pourtant, après inspection rigoureuse des étiquettes de certains cosmétiques, on trouve certains composants dits “controversés”. Le HuffPost a demandé l’avis de Sylvie Peres sur un shampoing labellisé bio contenant du laurylsulfate d’ammonium.
“Le sodium laurylsulfate c’est la base des détergents et il est reconnu comme asséchant et irritant. Il a une toxicité pour l’environnement, car il contient du sulfate mauvais quand il se retrouve dans l’eau. Mais il n’est pas répertorié en perturbateur endocrinien ou en CMR (agents chimiques avec des effets cancérogènes, mutagènes ou toxiques NDMR)”, détaille la médecin.
Dans d’autres produits avec un label bio, on découvre des allergènes. Dans ce un spray solaire, il y a du benzyl salicylate, une substance controversée. Elle fait partie des 26 allergènes réglementés par l’Europe car suspecté ed’être un perturbateur endocrinien. En clair, le sodium Laurysulfate et le benzyl salicylate, mais aussi le methylisothiazolinone et le dioxyde de titane ne sont pas interdits dans les chartes des labels bio.
Pour savoir si vos produits en contiennent, vous pouvez vous aider d’applications ou regarder vous-même les étiquettes. Le mieux reste de demander directement à votre dermatologue si ce cosmétique est bon ou non pour votre peau.
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“Les industriels ont repeint les produits en vert, dès que vous voyez du vert, méfiez-vous (...)”, explique la dermatologue Sylvie Peres au HuffPost. La mention “naturelle” est aussi à considérer avec prudence. En France, tous les fabricants peuvent dire que leur produit est “naturel”, même s’il ne l’est pas, sans avoir de problème avec la loi.
Une mention “bio” trompeuse expose, elle, a des poursuites avec à la clé des amendes très lourdes pour l’entreprise. Pourtant, parfois, la mention bio est légale... mais ne veut pas dire grand-chose. Cette appellation ne peut en effet ne concerner qu’un seul ingrédient dans tout le produit. Regardez bien où est positionnée la mention bio sur l’emballage. Si elle est accolée à un ingrédient comme par exemple “huile de chanvre bio”, seule l’huile de chanvre est biologique dans ce cosmétique.
Mais alors comment savoir si votre savon ou votre gel douche est “vraiment” bio? Pour ça, il faut se tourner vers les labels. Il en existe moins d’une dizaine en France et les plus répandus dans les rayons sont Cosmebio, Ecocert ou encore Nature et Progrès.
Ces labels bio, bien qu’exigeants, ne signifient pas que le produit est composé de 100% de produits biologiques. Pour être labellisé, un cosmétique bio doit contenir environ 10% d’ingrédients biologiques.
Alors de quoi est réellement composé un cosmétique bio? De beaucoup d’eau, jusqu’à 80% pour les shampoings, d’ingrédients végétaux qui eux doivent être à 95% voire 100% bio et d’ingrédients minéraux parfois chimiquement transformés.
Ça vous semble peut-être contradictoire qu’un produit bio soit composé d’ingrédients “chimiques”. Mais ces composants, comme les détergents dans les shampoings, sont parfois nécessaires, car c’est eux qui permettent de bien laver votre cheveu. En clair, les produits labellisés “bio” limitent les produits chimiquement transformés et interdisent les plus nocifs.
Pourtant, après inspection rigoureuse des étiquettes de certains cosmétiques, on trouve certains composants dits “controversés”. Le HuffPost a demandé l’avis de Sylvie Peres sur un shampoing labellisé bio contenant du laurylsulfate d’ammonium.
“Le sodium laurylsulfate c’est la base des détergents et il est reconnu comme asséchant et irritant. Il a une toxicité pour l’environnement, car il contient du sulfate mauvais quand il se retrouve dans l’eau. Mais il n’est pas répertorié en perturbateur endocrinien ou en CMR (agents chimiques avec des effets cancérogènes, mutagènes ou toxiques NDMR)”, détaille la médecin.
Dans d’autres produits avec un label bio, on découvre des allergènes. Dans ce un spray solaire, il y a du benzyl salicylate, une substance controversée. Elle fait partie des 26 allergènes réglementés par l’Europe car suspecté ed’être un perturbateur endocrinien. En clair, le sodium Laurysulfate et le benzyl salicylate, mais aussi le methylisothiazolinone et le dioxyde de titane ne sont pas interdits dans les chartes des labels bio.
Pour savoir si vos produits en contiennent, vous pouvez vous aider d’applications ou regarder vous-même les étiquettes. Le mieux reste de demander directement à votre dermatologue si ce cosmétique est bon ou non pour votre peau.
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