Joan Miró en 10 infos insolites - Culture Prime

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Sa peinture est poétique, son univers onirique, lui, c'est Joan Miró.

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Le bon, la brute (sans le truand)

Sur Joan Miro on en fait, et on en a fait, des tonnes. Ce qui m'occupe ainsi, trouble-fête comme je suis, c'est pas "la plus belle plume au chapeau du surréalisme", célèbre (trop célèbre) formule de Monsieur André Breton, Grand Timonier de la bande. Aucun intérêt.

Or Miro n'est qu'un intérimaire du surréalisme, il est dans le couloir d'à côté, piste cyclable, pas très loin mais séparé par une cloison étanche, c'est pourquoi ce qui devait arriva/arriva (non, il n'y a pas là d'erreur de frappe ni d'orthographe) : Miro viré comme une merde après le Prix de Gravure à la Biennale de Venise en 1954.

Trahisons, reniements, totalitarisme : voilà résumée toute l'histoire du surréalisme. On coupait et on censurait, on sanctionnait et sectionnait sévère chez les partisans de la "Liberté Libre" (tu parles), Hans Arp et Max Ernst en ont aussi fait les frais. On rigolait pas tant que ça à l'époque avec la discipline, et ça censurait sec.

Quand j'y repense. Miro. Ce génie ultime. Merde, ils avaient ni peur ni honte, les pontes de la Grande Maison, devenue Nomenklatur de l'intelligentsia parisianiste, prônant la révolution des masses dans leurs salons feutrés. On sait pourquoi : ils étaient devenus encore plus infects que leurs soi-disant opposants, autoritaristes jusqu'à l'aveuglement, seuls les plus fayots suivaient la ligne de Breton - ils ont fini eux aussi, quand même, dans la fosse à purin.

On prétend encore, dans certaines écoles artistiques arriérées, Qu'Arp et Miro avaient cessé de militer (on n'est pas à la CGT) alors que c'est tout le contraire : virés sans indemnités et livrés à eux-mêmes. Et pour eux, ce fut justement la seule sortie honorable.

Philippe N.

vincetaylor
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