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Mémoires des gestes du travail
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Table ronde proposée par le Conseil scientifique
Modération et organisation : Catherine VERNA, professeure à l’Université Paris 8.
intervenants : Liliane HILAIRE-PÉREZ, professeure à l’Université de Paris Diderot, directrice d’études à l’EHESS, Arthur LOCHMANN, charpentier et philosophe, Alain P. MICHEL, directeur du laboratoire IDHES-Evry (UMR 8533), Florian TÉREYGEOL, archéologue minier et paléo métallurgiste, directeur de recherche au CNRS, UMR 5060 IRAMAT (Institut de Recherche sur les Archéomatériaux).
Les gestes sont constitutifs du travail, quel qu’il soit, en particulier pour les métiers dits manuels, de production et de transformation. Pour ces métiers, la main et le geste qui l’accompagne révèlent des compétences et des savoirs. Or leur transfert s’opère par la médiation des corps et rarement par l’écrit : ces savoirs sont dits « tacites », c’est-à-dire inscrits, incorporés dans l’individu. Ils sont donc très difficiles à approcher par l’historien. Pour les périodes anciennes, cette difficulté a même pu aboutir à une dévalorisation des compétences et des savoirs en œuvre, par défaut d’information. Cette table ronde se propose d’examiner les sources et les méthodes qui permettent de reconstituer les gestes du travail à partir de la matière, de la photographie et du film, plus rarement des textes et aboutira à une réflexion sur la question de la circulation des savoirs tacites par ceux qui, aujourd’hui encore, les portent et les transmettent.
Modération et organisation : Catherine VERNA, professeure à l’Université Paris 8.
intervenants : Liliane HILAIRE-PÉREZ, professeure à l’Université de Paris Diderot, directrice d’études à l’EHESS, Arthur LOCHMANN, charpentier et philosophe, Alain P. MICHEL, directeur du laboratoire IDHES-Evry (UMR 8533), Florian TÉREYGEOL, archéologue minier et paléo métallurgiste, directeur de recherche au CNRS, UMR 5060 IRAMAT (Institut de Recherche sur les Archéomatériaux).
Les gestes sont constitutifs du travail, quel qu’il soit, en particulier pour les métiers dits manuels, de production et de transformation. Pour ces métiers, la main et le geste qui l’accompagne révèlent des compétences et des savoirs. Or leur transfert s’opère par la médiation des corps et rarement par l’écrit : ces savoirs sont dits « tacites », c’est-à-dire inscrits, incorporés dans l’individu. Ils sont donc très difficiles à approcher par l’historien. Pour les périodes anciennes, cette difficulté a même pu aboutir à une dévalorisation des compétences et des savoirs en œuvre, par défaut d’information. Cette table ronde se propose d’examiner les sources et les méthodes qui permettent de reconstituer les gestes du travail à partir de la matière, de la photographie et du film, plus rarement des textes et aboutira à une réflexion sur la question de la circulation des savoirs tacites par ceux qui, aujourd’hui encore, les portent et les transmettent.