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Le virus échappé du labo chinois... et si c'était vrai ? #cdanslair 17.05.2021
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Tout viendrait-il d'un accident ? Alors que le Coronavirus a tué plus de 3 millions de personnes dans le monde depuis décembre 2019, le mystère reste toujours entier sur son origine. Mais depuis quelques jours, une vingtaine de scientifiques de renom relancent l'hypothèse d'un accident de laboratoire. D'abord qualifié de complotiste, cette explication serait en réalité plausible. Dans la respectable revue Science, ces scientifiques ont réclamé jeudi dernier de nouvelles investigations.
Car il semble aujourd'hui certain que des informations ont été dissimulées par la Chine. En effet, des documents relatifs à des recherches menées entre 2014 et 2019 à l'institut de virologie de Wuhan ont été divulgués sur le réseau social Twitter, via le compte d’un scientifique anonyme habitué aux révélations chocs. Ils remettent en cause certaines données tenues pour acquises par la communauté scientifique internationale sur le nombre et la nature des coronavirus conservés par l'institut et sur les expériences conduites sur ces virus.
Si l’OMS a de son côté souligné la nécessité d’établir l’origine du virus, l'enquête menée par l'équipe internationale a conclu qu'un incident de laboratoire était "extrêmement improbable". Ce rapport, établi suite à une mission de terrain en janvier et février dernier, est donc aujourd'hui remis en cause par les auteurs de la tribune publiée dans Science. "Seules 4 des 313 pages du rapport traitaient de la possibilité d'un accident de laboratoire", ont dénoncé ces scientifiques. La question de l'entrave de la Chine sur cette enquête est donc mise sur la table, et met à mal l'OMS alors que les Etats-Unis s'apprêtent à revenir pleinement dans l'organisation internationale.
Pendant ce temps-là, le variant indien continue d'inquiéter. Repéré pour la première fois en Inde, ce variant qui émerge à présent en Europe fait planer le spectre d'une quatrième vague. Une étude britannique publiée jeudi dernier indique que sa contagiosité et dangerosité pourraient être plus élevées encore que celles du variant anglais. Le professeur Djillali Annane, chef du service de réanimation de l'hôpital Raymond-Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine), craint une nouvelle flambée épidémique au mois de septembre prochain, "on pourrait être actuellement dans la même situation qu'au mois de janvier dernier avec le variant britannique."
Alors, l'hypothèse d'un accident de laboratoire à l'origine de la propagation du Coronavirus est-elle envisageable ? L'OMS a-t-elle été trop faible face à la Chine ? Le variant indien peut-il provoquer une quatrième vague ?
Invités :
- Antoine Bondaz, chercheur spécialiste de la Chine à la Fondation pour la recherche stratégique
- Caroline Tourbe, journaliste sciences et médecine au Point
- Raphaëlle Bacqué, grand reporter au Monde et auteure de "Patient zéro"
- Etienne Decroly, virologue, directeur de recherche au CNRS, membre de la Société française de virologie
Retrouvez-nous sur :
Pas un événement important qui ne soit évoqué, expliqué et analysé dans C dans l’air. Tout au long de la semaine, les deux journalistes donnent les clés pour comprendre dans sa globalité un événement ou un sujet de première importance, en permettant aux téléspectateurs d'intervenir dans le débat ou de poser des questions par SMS ou Internet. Caroline Roux est aux commandes de l'émission du lundi au jeudi et Axel de Tarlé prend le relais le vendredi et le samedi.
Diffusion : tous les jours de la semaine à 17 h 45
Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22 h 30
Format : 65 minutes
Car il semble aujourd'hui certain que des informations ont été dissimulées par la Chine. En effet, des documents relatifs à des recherches menées entre 2014 et 2019 à l'institut de virologie de Wuhan ont été divulgués sur le réseau social Twitter, via le compte d’un scientifique anonyme habitué aux révélations chocs. Ils remettent en cause certaines données tenues pour acquises par la communauté scientifique internationale sur le nombre et la nature des coronavirus conservés par l'institut et sur les expériences conduites sur ces virus.
Si l’OMS a de son côté souligné la nécessité d’établir l’origine du virus, l'enquête menée par l'équipe internationale a conclu qu'un incident de laboratoire était "extrêmement improbable". Ce rapport, établi suite à une mission de terrain en janvier et février dernier, est donc aujourd'hui remis en cause par les auteurs de la tribune publiée dans Science. "Seules 4 des 313 pages du rapport traitaient de la possibilité d'un accident de laboratoire", ont dénoncé ces scientifiques. La question de l'entrave de la Chine sur cette enquête est donc mise sur la table, et met à mal l'OMS alors que les Etats-Unis s'apprêtent à revenir pleinement dans l'organisation internationale.
Pendant ce temps-là, le variant indien continue d'inquiéter. Repéré pour la première fois en Inde, ce variant qui émerge à présent en Europe fait planer le spectre d'une quatrième vague. Une étude britannique publiée jeudi dernier indique que sa contagiosité et dangerosité pourraient être plus élevées encore que celles du variant anglais. Le professeur Djillali Annane, chef du service de réanimation de l'hôpital Raymond-Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine), craint une nouvelle flambée épidémique au mois de septembre prochain, "on pourrait être actuellement dans la même situation qu'au mois de janvier dernier avec le variant britannique."
Alors, l'hypothèse d'un accident de laboratoire à l'origine de la propagation du Coronavirus est-elle envisageable ? L'OMS a-t-elle été trop faible face à la Chine ? Le variant indien peut-il provoquer une quatrième vague ?
Invités :
- Antoine Bondaz, chercheur spécialiste de la Chine à la Fondation pour la recherche stratégique
- Caroline Tourbe, journaliste sciences et médecine au Point
- Raphaëlle Bacqué, grand reporter au Monde et auteure de "Patient zéro"
- Etienne Decroly, virologue, directeur de recherche au CNRS, membre de la Société française de virologie
Retrouvez-nous sur :
Pas un événement important qui ne soit évoqué, expliqué et analysé dans C dans l’air. Tout au long de la semaine, les deux journalistes donnent les clés pour comprendre dans sa globalité un événement ou un sujet de première importance, en permettant aux téléspectateurs d'intervenir dans le débat ou de poser des questions par SMS ou Internet. Caroline Roux est aux commandes de l'émission du lundi au jeudi et Axel de Tarlé prend le relais le vendredi et le samedi.
Diffusion : tous les jours de la semaine à 17 h 45
Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22 h 30
Format : 65 minutes