La mémoire et la mer - Léo Ferré bouleversant en 1991

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Une interprétation bouleversante de "La Mémoire et la mer" chantée par Léo Ferré en 1991.
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Комментарии
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Qu'elle puissance poétique et émotionnelle ... Mon Léo, Tu nous manques tellement...❤❤❤😢

Vocalistes-com
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Je n'ai pas honte de dire que j'ai pleuré. Je reste sans voix.
Merci

arcangelostradivirus
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Un chef d oeuvre d émotion …chaque écoute nous bouleverse, ça vous prend aux tripes …

RacBel-fo
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A la maison, on écoutait Ferré et Barbara. Je remercie mes parents de m'avoir nourri de poésie.

jeanvital
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Pas de mot pour qualifier cet extraordinaire poème musical !!! Merci Léo, puisses tu être en paix dans ce "là haut" hypothétique ...

totobill
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J'ai senti Léo fatigué, mais non Léo, on t'aime.

benoitmabillon
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J aime les gens qui aiment Leo Ferré. Il est comme un fédérateur, un Christ laïc.

JeanMichelArlon
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Paroles :

La marée, je l'ai dans le cœur qui me remonte comme un signe
Je meurs de ma petite sœur, de mon enfant et de mon cygne
Un bateau, ça dépend comment on l'arrime au port de justesse
Il pleure de mon firmament des années lumières et j'en laisse
Je suis le fantôme jersey, celui qui vient les soirs de frime
Te lancer la brume en baiser et te ramasser dans ses rimes
Comme le trémail de juillet où luisait le loup solitaire
Celui que je voyais briller
Aux doigts de sable de la terre
Rappelle-toi ce chien de mer que nous libérions sur parole
Et qui gueule dans le désert des goémons de nécropole
Je suis sûr que la vie est là, avec ses poumons de flanelle
Quand il pleure de ces temps-là, le froid tout gris qui nous appelle
Je me souviens des soirs là-bas et des sprints gagnés sur l'écume
Cette bave des chevaux ras, au raz des rocs qui se consument
Ô l'ange des plaisirs perdus, ô rumeurs d'une autre habitude
Mes désirs, dès lors, ne sont plus
Qu'un chagrin de ma solitude
Et le diable des soirs conquis avec ses pâleurs de rescousse
Et le squale des paradis dans le milieu mouillé de mousse
Reviens fille verte des fjords, reviens violon des violonades
Dans le port fanfarent les cors, pour le retour des camarades
Ô parfum rare des salants, dans le poivre feu des gerçures
Quand j'allais, géométrisant, mon âme au creux de ta blessure
Dans le désordre de ton cul, poissé dans des draps d'aube fine
Je voyais un vitrail de plus
Et toi fille verte, mon spleen
Les coquillages figurant sous les sunlights, cassés, liquides
Jouent de la castagnette tant qu'on dirait l'Espagne livide
Dieux de granit, ayez pitié de leur vocation de parure
Quand le couteau vient s'immiscer dans leur castagnette figure
Et je voyais ce qu'on pressent quand on pressent l'entrevoyure
Entre les persiennes du sang et que les globules figurent
Une mathématique bleue, dans cette mer jamais étale
D'où me remonte peu à peu
Cette mémoire des étoiles
Cette rumeur qui vient de là, sous l'arc copain où je m'aveugle
Ces mains qui me font du fla-fla, ces mains ruminantes qui meuglent
Cette rumeur me suit longtemps comme un mendiant sous l'anathème
Comme l'ombre qui perd son temps à dessiner mon théorème
Et sous mon maquillage roux s'en vient battre comme une porte
Cette rumeur qui va debout, dans la rue, aux musiques mortes
C'est fini, la mer, c'est fini, sur la plage, le sable bêle
Comme des moutons d'infini
Quand la mer bergère m'appelle

odilebams
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Le plus beau texte de la chanson française, et sans doute un des chefs-d'œuvre de l'art poétique tout entier.. comment des phrases si cryptiques peuvent elles être en même temps si limpides.. mystère de la création, Beauté du ressenti, fulgurances des images.. comment ferait on sans les mots de Léo ?

tomv
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Un grand merci pour ce partage.Magnifiquement Crépusculaire, authentiquement Solaire aussi.Le visage de Léo, véritable parchemin d’une singulière existence, ce superbe visage des vies sans carapaces.De ceux qui donnent sans rien attendre en retour, l’amour inconditionnel pour les animaux, malgré les acides moqueries des comptables. la Lucidité comme seule arme et la Solitude en absolue méthode de survie.«  Allez Viens la Mer, prends-moi, emmène-moi avec toi ! Comme cela je n’emmerderai plus personne... plus personne... » son regard à ce moment-là et cette intense lueur d’un autre désespoir sont littéralement déchirants.Notre époque est à l’imposture, l’artiste n’existe plus que loin de la TéléviCon, endémique dans quelques obscurs recoins isolés de la Folie.La majorité des amuseurs, chanteurs, bouffons et journalistes ( certains remplissant d’ailleurs les quatre rôles ) partagent une médiocrité tendance sous les néons foireux d’un néant diarrhéique.Tu me manques chaque jour un peu plus Léo, je vais donc voir la Mer chaque jour, elle me parle toujours de toi.

OXYSTERNON
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je t'amerai jusque l'an 80000 et on repartira pour 80000 ans....

nicolaschanier
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Samedi dernier, je suis tombé à l'eau, l'eau glacé du golfe de Finlande, à des centaines de mètres du rivage. J'ai cru ne jamais réussir à remonter, mes membres se pétrifiaient et j'étais seul. Je pensais que la mer allait m'emporter, que mon corps ne serait probablement pas retrouvé. La fin de cette vidéo 4:05, me procure une sacrée émotion. Etrangement, j'étais serein, comme si la mer m'appelait.

villonfr
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Dieu que c'est beau et dieu que des poètes pareil sont si rares !! Le monde sans Leo et Brel et Brassens est sinistre.

zidaneyessad
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à pleurer .... Et... je pleure. Léo mon amour...

patoubaynaudguillebaud
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Le "Géni", la "Sincérité", la "Liberté" du "Légendaire Léo", adressant un "Enième" "Interprétation" de cette "Oeuvre Majeure", "Armé" de son "Piano" et son "Energie" (RDV, à PEILLE (06), les 14, 15, 16 Juillets 2021, "Estivales (hommage) Alors Léo", avec l' "Honorable" présence de "Marie-Christine DIAZ FERRE" et des "Artistes" chantant "Léo" des "Soirées (étoilées) FERREIQUES". "Vous êtes les Bienvenus".

alainhoenig
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Composé et tourné à l'anse Duguesclin à Saint Coulomb !

jean-pierrejosselin
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Cette chanson, cet homme, c'est l'apotheose de la chanson Française... peut etre la soeur jumelle d'Avec le Temps !!!

domdolittle
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j'écoute ses album au chantier cette chanson avec prélude et il n'y a plus

dominiquecolzato
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La marée, je l'ai dans le coeur
Qui me remonte comme un signe
Je meurs de ma petite soeur, de mon enfance et de mon cygne
Un bateau, ça dépend comment
On l'arrime au port de justesse
Il pleure de mon firmament
Des années lumières et j'en laisse
Je suis le fantôme jersey
Celui qui vient les soirs de frime
Te lancer la brume en baiser
Et te ramasser dans ses rimes
Comme le trémail de juillet
Où luisait le loup solitaire
Celui que je voyais briller
Aux doigts du sable de la terre
Rappelle-toi ce chien de mer
Que nous libérions sur parole
Et qui gueule dans le désert
Des goémons de nécropole
Je suis sûr que la vie est là
Avec ses poumons de flanelle
Quand il pleure de ces temps-là
Le froid tout gris qui nous appelle
Je me souviens des soirs là-bas
Et des sprints gagnés sur l'écume
Cette bave des chevaux ras
Au ras des rocs qui se consument
Ô l'ange des plaisirs perdus
Ô rumeurs d'une autre habitude
Mes désirs dès lors ne sont plus
Qu'un chagrin de ma solitude
Et le diable des soirs conquis
Avec ses pâleurs de rescousse
Et le squale des paradis
Dans le ilieu mouillé de mousse
Reviens fille verte des fjords
Reviens violon des violonades
Dans le port fanfare les cors
Pour le retour des camarades
Ô parfum rare des salants
Dans le poivre feu des gerçures
Quand j'allais, géométrisant,
Mon âme au creux de ta blessure
Dans le désordre de ton cul
Poissé dans des draps d'aube fine
Je voyais un vitrail de plus,
Et toi fille verte, mon spleen
Les coquillages figurant
Sous les sunlights cassés liquides
Jouent de la castagnette tant
Qu'on dirait l'Espagne livide
Dieux des granits, ayez pitié
De leur vocation de parure
Quand le couteau vient s'immiscer
Dans leur castagnette figure
Et je voyais ce qu'on pressent
Quand on pressent l'entrevoyure
Entre les persiennes du sang
Et que les globules figurent
Une mathématique bleue,
Dans cette mer jamais étale
D'où me remonte peu à peu
Cette mémoire des étoiles
Cette rumeur qui vient de là
Sous l'arc copain où je m'aveugle
Ces mains qui me font du fla-fla
Ces mains ruminantes qui meuglent
Cette rumeur me suit longtemps
Comme un mendiant sous l'anathème
Comme l'ombre qui perd son temps
À dessiner mon théorème
Et sur mon maquillage roux
S'en vient battre comme une porte
Cette rumeur qui va debout
Dans la rue, aux musiques mortes
C'est fini, la mer, c'est fini
Sur la plage, le sable bêle
Comme des moutons d'infini...
Quand la mer bergère m'appelle

alaincubeddu
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J'adore cette magnifique chanson si énigmatique...

domino
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