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Lydie TOURET : Naturalistes hollandais et français à la fin du XVIIIème siècle
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Conservateur honoraire
À la fin du XVIIIème siècle, les naturalistes français jouissent d’une grande notoriété en Europe, en particulier aux Pays-Bas. Un médecin, paléontologue et homme politique de Frise, Pétrus Camper (1722-1789), décrit de nombreux ossements fossiles, dans l’esprit de Buffon. Il envoie son fils Adriaan (1759-1820) à Paris pour parfaire ses connaissances, faire la connaissance des spécialistes parisiens et, accessoirement, récupérer échantillons et livres nouveaux. Esprit fin et délié, Adriaan entretient avec son père une longue correspondance, qui donne de nombreuses informations sur les principaux savants parisiens de l’époque. Adriaan est aussi le guide à Paris d’un autre naturaliste hollandais, Martinus van Marum (1750-1837), qui cherche à acquérir tout ce qui pourrait enrichir son Musée Teylers de Haarlem. Les relations privilégiées de ces naturalistes hollandais avec leurs confrères français éviteront que la plupart de ces échantillons ne soient confisqués lors de la Révolution et l’Empire, pour faire du Musée Teylers l’un des endroits où sont le mieux conservés les témoins de la science française de la fin du XVIIIème siècle.
À la fin du XVIIIème siècle, les naturalistes français jouissent d’une grande notoriété en Europe, en particulier aux Pays-Bas. Un médecin, paléontologue et homme politique de Frise, Pétrus Camper (1722-1789), décrit de nombreux ossements fossiles, dans l’esprit de Buffon. Il envoie son fils Adriaan (1759-1820) à Paris pour parfaire ses connaissances, faire la connaissance des spécialistes parisiens et, accessoirement, récupérer échantillons et livres nouveaux. Esprit fin et délié, Adriaan entretient avec son père une longue correspondance, qui donne de nombreuses informations sur les principaux savants parisiens de l’époque. Adriaan est aussi le guide à Paris d’un autre naturaliste hollandais, Martinus van Marum (1750-1837), qui cherche à acquérir tout ce qui pourrait enrichir son Musée Teylers de Haarlem. Les relations privilégiées de ces naturalistes hollandais avec leurs confrères français éviteront que la plupart de ces échantillons ne soient confisqués lors de la Révolution et l’Empire, pour faire du Musée Teylers l’un des endroits où sont le mieux conservés les témoins de la science française de la fin du XVIIIème siècle.