Rentrée économique : entre optimisme et prudence - Avec Jean Pisani-Ferry

En attendant le plan d’investissement "bâtir la France de 2030" promis par Emmanuel Macron pour la rentrée, Bruno Le Maire a annoncé vendredi dernier la fin de la politique du "quoi qu’il en coûte" ou le financement publique des entreprises mises en difficulté par la crise sanitaire.

Si la fin des aides publiques ne signifie pas la fin de la crise, l’économiste Jean Pisani-Ferry se dit confiant quant à la reprise nationale et mondiale, si elle se fait à un certain prix. Pour relancer la croissance il faudra selon lui investir massivement dans les secteurs clés pour la productivité et la transition énergétique. Des investissements lourds qui se feront au détriment de la consommation et au risque de voir se creuser les inégalités économiques.

Sur quoi repose cet optimisme concernant le futur économique national et mondial ? La croissance doit-elle se faire au prix d’un coût social incertain ?

Nous en parlons avec Jean Pisani-Ferry, économiste, professeur à Sciences Po et ancien commissaire général de France Stratégie. Affilié au Peterson Institute for International Economics, il a publié le 18 août dernier une note intitulée "La politique pour le climat est une politique macroéconomique, et ses implications seront fortes."

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[manelmanelful]

Et on invite qui pour la première des Matins ? Un économiste. Un économiste macronien qui plus est. Pouvait-on avoir l'espoir d'attendre autre chose de la part de Guillaume Erner ? Bah non.

[DoctorMoreau]

Je vois pas ce que les gains de productivité apporteraient en fait... Cela ne rendrait que le capital plus efficace en terme de retours sur l'investissement, mais sur le reste de l'économie réelle ? Peanuts

[norberttangy]

Pas méchant votre invité. Au mieux, la compétence d’un voyant moyen-lucide observateur de la sphère financière internationale. Aucune idée de la question de l’investissement industriel. Aucune vision de la régulation, même financière. Une certaine bienveillance globalement. Waou si c’est ça la pensée économique libérale face à la planification chinoise ou indienne et face à la muraille du dollar, tous aux abris !