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Alexis Tsipras, 'le joueur'
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Au menu de cette revue de presse française, lundi 29 juin, l’inquiétude de l’UE après l’annonce d’un référendum dimanche prochain en Grèce, pour que les Grecs disent "un grand non à l’ultimatum" de leurs créanciers, selon Alexis Tsipras. Et les propos de Manuel Valls sur la "guerre des civilisations.
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À la une de toute la presse française, lundi matin, l’inquiétude des capitales européennes, après qu’Alexis Tsipras a appelé les Grecs à dire "un grand non à l’ultimatum" des créanciers, lors d’un référendum, dimanche prochain.
Un "coup de poker" - voilà comment "La Croix" qualifie l’initiative du Premier ministre grec. Tsipras joue, mais d’après "les Échos", ses chances de rafler la mise sont quasi nulles: la Grèce (est) "sur la pente fatale", "en route vers le chaos", écrit le journal, qui rappelle que la rupture des négociations avec l’UE fait planer le risque d’une faillite de la Grèce et d’une sortie de la zone euro - un scénario dont les autres pays européens vont "peu" souffrir, selon "les Échos". "Mais le problème (ne serait) pas là": "Lors de la prochaine crise, les investisseurs se souviendront que la zone euro n’est pas gravée dans le marbre. La tempête financière sera alors d’une violence inouïe. La zone euro aura du mal à y survivre, et au-delà l’Union européenne". "Cette crise grecque est en réalité une tragédie européenne où tout le monde est responsable", juge "le Parisien". "Si je plonge, je ne plongerai pas seul", menace Tsipras dans le dessin de Willem, publié dans "Libération".
Ce pessimisme est partagé par "le Figaro". "La Grèce (est) au bord du précipice", titre le journal. La décision de Tsipras de convoquer les électeurs suscite des réactions très partagées. "Clash des démocraties", prédit "Libération", qui juge les propos sur "l’ultimatum" des créanciers "irresponsables" - "d’autant que (le recours au référendum), décidé au Parlement - avec le soutien de l’extrême droite, et des néonazis d’Aube dorée - a surgi alors même qu’un accord semblait imminent à Bruxelles". "Le référendum convoqué par Alexis Tsipras dévoie la démocratie", juge également "l’Opinion", pour qui le recours au référendum n’est rien d’autre qu’une manifestation "populiste". "Alexis Tsipras recourt au référendum face à des eurocrates tentés par le coup d’État financier", estime en revanche "l’Humanité", qui juge que "le dernier mot (doit revenir) au peuple, pas aux maîtres-chanteurs" et salue la "décision courageuse" du Premier ministre grec.
"J’invite le gouvernement grec à revenir à la table des négociations", a lancé dimanche Manuel Valls, qui a aussi évoqué les dernières attaques de l’organisation État islamique et parlé d’une "guerre de civilisation". Une déclaration lancée comme "un pavé dans la mare", relève "le Figaro", qui rappelle que le Premier ministre a irrité ses camarades de gauche, en reprenant une expression surtout utilisée par la droite américaine - des mots utilisés à bon escient, d’après le journal, pour qui "le caractère implacable du constat dressé par Valls révèle en creux le caractère incantatoire de la mise en garde de Hollande contre les "vaines querelles". "En reprenant l’expression de «guerre de civilisation", Manuel Valls visait sans doute à conforter son image politique de fermeté, mais il prend un risque", prévient "la Croix", qui juge "l’expression pour le moins maladroite" : "C’est faire beaucoup d’honneur aux terroristes et à leurs recrues françaises, hissés ainsi au rang d’anti-héros d’une guerre planétaire". "Si c’est une guerre de civilisation, quelle civilisation représentent donc l’organisation de l’État islamique et l’islamisme radical ?", s’interrogeait hier le blogueur Koz sur Twitter - question relevée par "le Point", qui ne revient pas d’entendre Manuel Valls parler "comme Nicolas Sarkozy !".
Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse française (du lundi au vendredi, 6h23-7h10-10h40 heure de Paris) et la Revue de presse internationale (du lundi au vendredi à 9h10 et 13h10). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
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Un "coup de poker" - voilà comment "La Croix" qualifie l’initiative du Premier ministre grec. Tsipras joue, mais d’après "les Échos", ses chances de rafler la mise sont quasi nulles: la Grèce (est) "sur la pente fatale", "en route vers le chaos", écrit le journal, qui rappelle que la rupture des négociations avec l’UE fait planer le risque d’une faillite de la Grèce et d’une sortie de la zone euro - un scénario dont les autres pays européens vont "peu" souffrir, selon "les Échos". "Mais le problème (ne serait) pas là": "Lors de la prochaine crise, les investisseurs se souviendront que la zone euro n’est pas gravée dans le marbre. La tempête financière sera alors d’une violence inouïe. La zone euro aura du mal à y survivre, et au-delà l’Union européenne". "Cette crise grecque est en réalité une tragédie européenne où tout le monde est responsable", juge "le Parisien". "Si je plonge, je ne plongerai pas seul", menace Tsipras dans le dessin de Willem, publié dans "Libération".
Ce pessimisme est partagé par "le Figaro". "La Grèce (est) au bord du précipice", titre le journal. La décision de Tsipras de convoquer les électeurs suscite des réactions très partagées. "Clash des démocraties", prédit "Libération", qui juge les propos sur "l’ultimatum" des créanciers "irresponsables" - "d’autant que (le recours au référendum), décidé au Parlement - avec le soutien de l’extrême droite, et des néonazis d’Aube dorée - a surgi alors même qu’un accord semblait imminent à Bruxelles". "Le référendum convoqué par Alexis Tsipras dévoie la démocratie", juge également "l’Opinion", pour qui le recours au référendum n’est rien d’autre qu’une manifestation "populiste". "Alexis Tsipras recourt au référendum face à des eurocrates tentés par le coup d’État financier", estime en revanche "l’Humanité", qui juge que "le dernier mot (doit revenir) au peuple, pas aux maîtres-chanteurs" et salue la "décision courageuse" du Premier ministre grec.
"J’invite le gouvernement grec à revenir à la table des négociations", a lancé dimanche Manuel Valls, qui a aussi évoqué les dernières attaques de l’organisation État islamique et parlé d’une "guerre de civilisation". Une déclaration lancée comme "un pavé dans la mare", relève "le Figaro", qui rappelle que le Premier ministre a irrité ses camarades de gauche, en reprenant une expression surtout utilisée par la droite américaine - des mots utilisés à bon escient, d’après le journal, pour qui "le caractère implacable du constat dressé par Valls révèle en creux le caractère incantatoire de la mise en garde de Hollande contre les "vaines querelles". "En reprenant l’expression de «guerre de civilisation", Manuel Valls visait sans doute à conforter son image politique de fermeté, mais il prend un risque", prévient "la Croix", qui juge "l’expression pour le moins maladroite" : "C’est faire beaucoup d’honneur aux terroristes et à leurs recrues françaises, hissés ainsi au rang d’anti-héros d’une guerre planétaire". "Si c’est une guerre de civilisation, quelle civilisation représentent donc l’organisation de l’État islamique et l’islamisme radical ?", s’interrogeait hier le blogueur Koz sur Twitter - question relevée par "le Point", qui ne revient pas d’entendre Manuel Valls parler "comme Nicolas Sarkozy !".
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