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Un chef d'orchestre, un style : Bernard Haitink - Culture prime
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Qu'est-ce qui fait le style de Bernard Haitink ? Christian Merlin, producteur à France Musique, examine la direction du chef d'orchestre néerlandais.
Bernard Haitink savait s’effacer derrière l’orchestre qu’il dirigeait tout en inspirant les musiciens par ses gestes clairs et puissants. Avec une gestuelle fluide, dépouillée et pensée pour l'orchestre, le chef faisait passer la musique avant tout le reste.
Ainsi que le précise Christian Merlin, « Je crois que Bernard Haitink était l'incarnation de l'interprète. Il respectait toujours le style de chaque musique qu’il dirigeait et ne mettait jamais l’affecte ou l’émotion au premier plan. Pourtant, il ne faudrait pas croire que sa sobriété était synonyme de froideur, tout au contraire, puisqu’il arrivait à faire de la musique de manière
extrêmement sensible ».
Au cours de sa carrière, Bernard Haitink fut marqué par les œuvres d’Anton Bruckner et de Gustav Mahler, mais il était aussi à l’aise avec les œuvres de Johannes Brahms et avec le répertoire français du XXe siècle.
« Un jour, il a dit cette chose très jolie aux musiciens : “Faites-moi confiance, je sais que la musique est parfois difficile. Mais quand elle est confuse dans la tête, avec moi, elle est claire
à la baguette !” ».
#BernardHaitink #ChefdOrchestre #CulturePrime #Style #ChristianMerlin
Montage & motion-design : Mattéo Iachkine
Interview : Clémence Guinard
Conseiller musical : Benjamin Hertz
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Bernard Haitink savait s’effacer derrière l’orchestre qu’il dirigeait tout en inspirant les musiciens par ses gestes clairs et puissants. Avec une gestuelle fluide, dépouillée et pensée pour l'orchestre, le chef faisait passer la musique avant tout le reste.
Ainsi que le précise Christian Merlin, « Je crois que Bernard Haitink était l'incarnation de l'interprète. Il respectait toujours le style de chaque musique qu’il dirigeait et ne mettait jamais l’affecte ou l’émotion au premier plan. Pourtant, il ne faudrait pas croire que sa sobriété était synonyme de froideur, tout au contraire, puisqu’il arrivait à faire de la musique de manière
extrêmement sensible ».
Au cours de sa carrière, Bernard Haitink fut marqué par les œuvres d’Anton Bruckner et de Gustav Mahler, mais il était aussi à l’aise avec les œuvres de Johannes Brahms et avec le répertoire français du XXe siècle.
« Un jour, il a dit cette chose très jolie aux musiciens : “Faites-moi confiance, je sais que la musique est parfois difficile. Mais quand elle est confuse dans la tête, avec moi, elle est claire
à la baguette !” ».
#BernardHaitink #ChefdOrchestre #CulturePrime #Style #ChristianMerlin
Montage & motion-design : Mattéo Iachkine
Interview : Clémence Guinard
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