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YA OULIDI ! (Mon Fils) - En hommage à Lahouari et à tous les autres

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YA OULIDI" (Mon fils) - Chanson de Mohamed Bouzidi
Le 18 octobre 1980, Lahouari Ben Mohamed, 17 ans, est tué d'une rafale de pistolet-mitrailleur par un CRS lors d'un contrôle de police dans les quartiers Nord de Marseille. Les amis de Lahouari, dont plusieurs sont présents sur les lieux du drame, rapportent les propos du meurtrier : "ce soir, j'ai la gâchette facile".
En cette veille d'Aïd endeuillé, familles et amis réagissent avec une grande dignité, donnant naissance à une mobilisation durable qui réclame justice pour Lahouari et pour toutes les victimes des crimes racistes ou sécuritaires. Cité des Flamants, un groupe d'habitant-e-s exprime son indignation à travers la création théâtrale et la chanson : "Ya Ouilidi! (Mon fils)". "Pour nous, c'est faire revivre Lahouari à chaque fois que
l'on joue", dit alors Moussa Maaskri, un des jeunes devenu depuis acteur professionnel.
30 ans plus tard, sous l'impulsion de Hassan, le petit frère de Lahouari, la pièce est rejouée. A la guitare, Hassan accompagne parfois aussi Mohamed Bouzidi, qui continue à chanter Ya Oulidi ! Comme ici le 4 décembre 2013 au Tabou, café associatif de Marseille tenu par l'ami Hamid Aouameur, à l'occasion d'une soirée de remue-mémoire culturel autour des 40 ans de la "grève générale" contre le racisme de 1973, et de la commémoration de la Marche pour l'égalité et contre le racisme 30 ans après.
Le 18 octobre 1980, Lahouari Ben Mohamed, 17 ans, est tué d'une rafale de pistolet-mitrailleur par un CRS lors d'un contrôle de police dans les quartiers Nord de Marseille. Les amis de Lahouari, dont plusieurs sont présents sur les lieux du drame, rapportent les propos du meurtrier : "ce soir, j'ai la gâchette facile".
En cette veille d'Aïd endeuillé, familles et amis réagissent avec une grande dignité, donnant naissance à une mobilisation durable qui réclame justice pour Lahouari et pour toutes les victimes des crimes racistes ou sécuritaires. Cité des Flamants, un groupe d'habitant-e-s exprime son indignation à travers la création théâtrale et la chanson : "Ya Ouilidi! (Mon fils)". "Pour nous, c'est faire revivre Lahouari à chaque fois que
l'on joue", dit alors Moussa Maaskri, un des jeunes devenu depuis acteur professionnel.
30 ans plus tard, sous l'impulsion de Hassan, le petit frère de Lahouari, la pièce est rejouée. A la guitare, Hassan accompagne parfois aussi Mohamed Bouzidi, qui continue à chanter Ya Oulidi ! Comme ici le 4 décembre 2013 au Tabou, café associatif de Marseille tenu par l'ami Hamid Aouameur, à l'occasion d'une soirée de remue-mémoire culturel autour des 40 ans de la "grève générale" contre le racisme de 1973, et de la commémoration de la Marche pour l'égalité et contre le racisme 30 ans après.
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