Le Marxisme comme théorie de la justice ? (TJ #3)

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Même si Marx était très critique envers l'idée même de justice, on peut interpréter le projet éthique implicite du marxisme comme visant l'abolition de deux injustices inhérentes au capitalisme : l'exploitation et l'aliénation. En nous inspirant de l'école du Marxisme analytique (G.A. Cohen, Jon Elster, John Roemer) nous discuterons ces deux idées et verrons en quoi elles peuvent continuer de guider nos réflexions contemporaines sur la justice. Nous expliquerons d'abord la raison des réticences de Marx et Engels envers la philosophie normative par leur critiques des socialistes "utopiques" (comme Charles Fourier), et un bref exposé du projet marxisme d'élaborer un socialisme scientifique (matérialisme dialectique et matérialisme historique). Nous discuterons enfin ce que pourrait être les principes de justice d'une théorie éthique Marxiste centrée sur l'abolition de l'exploitation et de l'aliénation, qui nous amènera à clarifier la différence entre le stade du "socialisme" et du "communisme". Nous discuterons l'actualité de la critique de l'aliénation en lien avec la critique des "bullshit jobs" avancée par le sociologue David Graeber.

🙏 Merci de votre soutien sur ces plateformes : 🙏

⌛ CHAPITRES :
Intro - 00:00
Marx et la morale - 0:37
Le Marxisme comme théorie scientifique - 2:49
I. L'injustice de l'exploitation - 4:21
II. L'injustice de l'aliénation - 9:12
Critiques : sauver l'idéal d'abondance ? - 11:54

📕 REFERENCES
 Pour aller plus loin, voyez :
- Jon Elster, Making sense of Marx, 1985, et An Introduction to Karl Marx, 1986.
- W. Kymlicka, "Les Théories de la justice: une introduction", 2003.

Cités dans la vidéo :
- Engels, L'Anti-Dühring
- Marx, Introduction générale à la critique de l'économie politique ("Grundrisse")
- Marx & Engels, Critique du programme de Gotha
- Marx & Engels, L'idéologie allemande
- Marx & Engels, Manifeste du parti communiste
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Комментарии
Автор

Le marxisme analytique, comme toutes les théories analytiques et les visions anglo-saxonnes en général, ont tendances à réduire l'activité politique et collective à la visée d'une morale individuelle calculante, d'un idéal perché dans les nuages (propre de l'idéalisme que marx et engels critiquaient).

Cette vision escamote totalement la définition de marx du capitalisme, comme ensemble de RAPPORTS SOCIAUX, d'où émergent des classes à intérêts contradictoires du fait d'une asymétrie dans les rapports de production.

Le débat Foucault Chomsky est par ailleurs la démonstration pure et parfaite de la vision anglo-saxonne idéaliste vs la version marxiste matérialiste :

«Les prolétaires veulent faire la révolution car ce sera pour eux le premier moment dans l'histoire où ils exerceront le POUVOIR» éventuellement coercitif, et pas un idéal de justice morale redistributive des biens portants vers les malades, vers les pauvres.

Le communisme c'est pas la charité morale des bonnes sœurs de l'église.
C'est un mode de production, une organisation du travail, activité collective.

En effet, il y a du registre normatif en politique mais ce n'est pas réduit exclusivement à du normatif moral, Bezos et Arnault ne rendront pas les clés par effet d'une bonne volonté, on va donc éventuellement les contrarier, et si contrarier ça veut dire leur passer dessus, on va forcément déranger la morale pour inscrire l'ordre social dans des droits et non une éthique à respecter.

La plupart des communistes n'en veullent pas moralement aux capitalistes, ils jouent le jeu, dire que ce sont des méchants et que s'ils étaient gentils et moraux ils redistribueraient les richesses, c'est le degré 0 de la politique.

Marx était fasciné par le capital, il reconnaissait la classe bourgeoise comme révolutionnaire, enjoignant (registre normatif) la classe prolétarienne elle aussi à subvertir la production par la révolution

Ces bourgeois n'étant pas vu comme des gros méchants pas bo pas gentils et injuste (morale).

De ce point de vue, difficile de faire mieux que Bernard Friot qui demoralise la notion de travail en le sortant de la vision de contribution morale issue du contractualisme.

«Tout est contribution, du coup, plus rien n'est regardé comme contribution et nous sortons de la morale de contribution individuelle.»

habitus
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Merci pour la vidéo !
Difficile de démêler chez Marx ce qui relève de la philosophie matérialiste et de la théorie critique de l'économie politique et ce qui relève de l'intervention politique et stratégique...
Dans les tentatives de reformuler la pensée de Marx sous la forme d'une conception de théorie de la justice, il peut y avoir quelque chose d'anachronique mais qui selon moi n'est pas un problème.
Néanmoins il y a quand-même le problème de savoir ce que l'on conserve de Marx pour cela et pareil pour ceux qui se revendiquent de Marx.
Que conservons-nous ?
1. "à chacun selon son travail" (collectivisme) ou encore
2. socialisation des moyens de production (à ne pas confondre avec étatisation) et on pense à quelque chose fondamentalement plus démocratique que l'État pour cette socialisation et pour lequel l'organisation ne repondrait pas nécessairement à l'adage "à chacun selon son travail"
3. "A chacun selon ses besoins"
Il semble en tout cas que Marx ait choisi de se définir comme communiste plutôt que comme collectiviste et qu'il ait beaucoup critiqué l'État par ailleurs.

BriacB.
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C'est un peu facile, de dire que le marxisme a échoué à produire sa révolution sous prétextant que le capitalisme n'aurait pas cédé sous ses contradictions internes et que, donc, le débat se déplacerait sur le champ de la désirabilité et non sur le champ de la causalité (je comprend que la vidéo se voulait d'emblée toucher un angle moral, mais quitte à esquiver ce problème, autant ne pas introduire le matérialisme historique).
Déjà, on remarquera que le capitalisme a essuyé de nombreuses crises et des mouvements de soulèvement à la suite desquels il a du céder, un peu partout, aux travailleurs. Ensuite, Marx faisait des prédictions en fonction de ses connaissances de l'époque - et personne ne pouvait prévoir le type de révolution énergétique et technologique qui permettraient au capitalisme de se maintenir malgré ses crises.
Votre démarche est soit maladroite, soit malhonnête, car si vous aviez voulu jouer le jeu de Marx jusqu'au bout, vous seriez resté dans le champ de la causalité un peu plus longtemps pour interroger la notion de croissance (et vous demander combien de temps il est possible de produire plus dans un monde dont les ressources sont épuisables). Car on voit bien, sous cet angle, que le capitalisme risque bien, en effet, de céder mécaniquement sous ses propres contradictions : incapable, un jour ou l'autre, de produire de la croissance par l'accumulation de ressources, il recommencera à le faire en ponctionnant le salaire. Ca, ou autre chose que le capitalisme apparaître - qui ne sera peut-être pas le communisme, mais qui aura quand même donné raison à Marx.

methexis
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Il faut une économie horizontale : une économie coopérative (1 salarié = 1 voix) et mutualiste (mise en commun des fonds) et pancapitaliste (actionnariat-salarié) où chaque salarié est nécessairement copropriétaire de l'entreprise et placé côte à côte de l'actionnaire traditionnel, est la fois le modèle le plus créateur de richesse, car le salarié est davantage impliqué dans son entreprise, donc a encore plus intérêt à être plus productif, et aussi plus juste, car la redistribution des bénéfices est accrue, à la source, et le pouvoir de décision est partagé. Si les salariés sont écologiques, alors parce qu'ils occupent une place centrale, ils rendront leur entreprise plus verte-ueuse.
Pour une économie proprement horizontale, donc productive, sociale et verte.

klaym
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Vidéo intéressante mais clairement ce n'est pas comme ça que Marx définit l'aliénation !
Pour lui, un travailleur est aliéné à de quatre niveaux :
- Il ne choisit pas le mode d'organisation de son travail
- Il ne choisit pas ce qu'il produit
- Il ne voit ni ne touche le résultat de son travail
- Il n'est qu'une excroissance de la machine et son corps lui est donc étranger.

À ce titre, il n'y a pas qu'à l'usine où on travaille à la chaîne et où on est aliéné et les bullshits jobs ne sont qu'un exemple : les livreurs, caissiers, call center, ceux qui bossent chez McDo et autres femmes de ménage sont tout autant aliéné.es que s'ils serraient des boulons toute la journée.


Autre précision, chez Marx les prolétaires sont considérés en tant que classe, quand il dit (et les communistes avec lui) que l'exploitation vole aux prolétaires la survaleur, il ne dit pas qu'il faut compter en détail ce que chacun produit et lui donner exactement ça. Disons qu'il disait ça au début de sa vie mais aucun communiste depuis environ 1880 ne défend cette idée, qu'on appelait collectiviste. Ne reprochons pas à Marx des choses que lui ou ses contemporains avaient déjà perçu !

vavadidi
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Passionnant. Tu arrives à expliquer très succinctement les différents courants de pensée. Merci !

Rocket-hunm
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8:07 ce problème peut être régler par la simple reconnaissance de tout être humain comme travailleur. Les chômeurs travaillent, ce n'est que parce qu'ils ne créent pas de profits que le modèle capitaliste prétend le contraire.

marmotteenerveeasmr
Автор

Mon message est parti je voulais d'abord vous féliciter pour ce travail, avant de préciser ce qui suit et dire que la construction de Marx est bien plus complexe que ce que vous décrivez, que les raccourcis que vous faites trompent la théorie. Il existe de nombreuses ceintures de protection contre l'interprétation relativement pauvre que vous faites de la théorie de la valeur travail (empruntée à Roemer), contre l'évacuation que vous faites du traitement par Marx de la question écologique, contre l'assimilation rapide entre marxisme et planification soviétique... cet espace n'étant pas l'endroit le plus simple pour développer des arguments, je vous invite à échanger par mail, ou tout autre moyen que vous jugez approprié.

fabientarrit
Автор

Bonjour! Je suis en train de réviser le courant marxiste et il y a une chose que je n'ai pas vraiment comprise. Le marxisme rejette l'intervention de l'Etat (qui sert à la classe dominante) mais dans le socialisme, vous avez parlé de planification étatique de l'économie. Ce n'est pas ce que les marxistes rejettent justement? J'ai du mal à comprendre. Merci!

camdentown
Автор

J'ai bien aimé la vidéo sur le libéral-égalitarisme. 👍
Vas-tu faire une ou des vidéo(s) sur les courants anarchistes ?

pieceofinfinity
Автор

les modes de production ne sont pas des "stades" s'enchaînant naturelle et entrainant inéluctablement un point A vers un point B, ils sont l'états d'une société à une instant T et inscrivant cette société dans une dynamique particulière par la contradiction que cette société renferme en elle-même. Si on synthétise, le moment A contient une contradiction B une une contradiction C et une contradiction D. Mais ça ne veut pas dire que A se transforme naturellement en B, ça pourrait être C ou D. ça veut dire que B ce développe à partir de A car B était déjà contenu dans A. c'est d'ailleurs toute la limite de la théorie discontinuiste de Foucault. La nouvelle société n'est j'aimais une nouvelle couche étanche recouvrant l'ancienne, elle un remodèles l'ancienne, elle est l'ancienne transformé en nouvelle du fait des contradiction interne de l'ancienne. l'évolution des mode de production n'est donc pas comparable à une sédimentation mais bien à changement d'état perpétuelle de la matière qui peut avoir pour corolaire d'entrainer une sédimentation.

lucaslederle
Автор

a quand une vidéo sur l'anarchisme ?

GeneralStrikeandRiots
Автор

La lecture que vous faites de Marx est très proche de celle des marxistes analytiques (plus Roemer et Elster que Cohen je trouve), ce qui l'appauvrit considérablement, en particulier sur la question

fabientarrit
Автор

La crise du socialisme moderne



La vie est l'expérience, et il nous enseigne tout d'abord l'expérience sobre. Il
nous enseigne que toute la doctrine abstraite, pas grandi de cette
expérience, l'essence de l'imagination au ralenti, ce qui conduit à
l'échec et l'effondrement. Il
n'y a pas permis de se référer aux « bonnes intentions » ou « idéalisme
» ... En fait, il existe deux types d'idéalisme: un profond, le sol,
sain et créatif, de plus en plus de l'expérience spirituelle, religieuse
et la vie, et l'autre - petit, sans racines, chimériques et doctrinale
qui ne contemplent, et que fabule « sait » est qu'il ne sait pas
fortement et remplace l'auto expérimenté - l'arrogance intolérable. intelligentsia russe et xx siècle XIX manquaient d'un véritable idéalisme; elle a vécu des doctrines et chimériques précisément à cause de cela est venu à la révolution et le socialisme.




Avant
la révolution des étudiants russes croit que celui qui donne toujours
la science ou de l'art et à proprement parler collectionne et préserve
l'expérience mondiale de réelle spirituelle et vitale, et du côté «
public » et « politique », les « universitaires », « carriériste « »
auto-chercheur « et » réactionnaire ». Il, selon le poète Nekrassov, membre du « jubilatoire, les bras croisés sur le Chat, le sang ensanglanter sur leurs mains. » « Il est vrai que » l'étudiant est destiné avant tout au désir et à la demande du renouveau politique et social. Il devrait y avoir un « idéal » et de contribuer à un parti en particulier. Mais l'idéal - « un », l'autre pas. Ce « socialisme ». Quel est le « socialisme » de ce qu'il vient à ce qui est, comment est - on ne savait pas. Et là, il faut savoir? Le socialisme - est, selon les mots d'un Bavard, dérivé Ostrovsky - « tout le grand et beau » Non seulement cela - est la réalisation de la justice et l'équité, l'égalité exige vsekonechno; et
si la mise en œuvre « l'égalité équitable », commencera la fraternité,
la liberté et tous les temps de saison ... En cela, nous devons croire,
pour cela, il est nécessaire de se battre et l'homme « honnête » cherche
nécessairement « le camp de ceux qui périssent pour beaucoup d'amour »
...




En
fait, le premier signe d'une personne responsable et réfléchie est
qu'il est capable de faire la distinction entre ce qui est nécessaire de
croire et ne pas prendre pour acquis. C'est ce que l'intelligentsia radicale russe n'a jamais pu. Elle, avec Voltaire, tout semblait que la foi est mal placé la religion, et nous devons croire aux slogans politiques radicaux. l'homme
« Enlightened » ne peut pas prendre au sérieux l'Evangile,
l'enseignement du Christ et de la tradition de l'Eglise, s'il le fait,
il « excentrique », qui peut bénéficier d'indulgence ou « hypocrite
égoïste », qui est nécessaire pour exposer et ridicule. l'homme
« Enlightened » salirais cœur, l'imagination, la pensée et la volonté -
à la thèse de la démocratie occidentale, républicanisme, et, bien sûr,
le socialisme. Il faut lire pieusement vulgarité Pisarev, Tchernychevski naïfs, vers sentimentaux de Nekrassov, Welter
Michael et Lavrov, la stupidité ignorante brochures Narodnaya Volya et
mort, bavardage abstrait de la littérature marxiste. En cela, nous devons croire; et la foi - faire; et pour les entreprises - à sacrifier.




Qui avait au moins une idée du socialisme jusqu'en 1917?! Personne. Comment imaginer une révolution sociale de ses dirigeants? Par exemple, le prince PA Kropotkine,
le leader du communisme anarchiste, l'Europe sera connue pour sa
prédication de la terreur individuelle contre la bourgeoisie ... Combien
de meurtres ont été commis avec son approbation! Rappelons
le meurtre féroce et insensée de l'impératrice Elisabeth d'Autriche à
Genève (1898), le roi Humbert italien (1900), le roi portugais Don
Carlos et son héritier Louis-Philippe (1907) ... Rappelons le meurtre
d'un certain nombre de présidents des républiques: français, Sadi Carnot
(1894), Uruguay, Bordeaux (1897), Guatemala, Barris (1898),
dominicain, Hérault (1899), Amérique du Nord, McKinley (1901) ... C'est
tous les communistes anarchistes d'affaires main pour expliquer leurs
crimes comme "propagande par le fait" ... Et ces bombes . Je les jette dans les mêmes cafés et des théâtres pleins de gens! «
Si vous vous asseyez avec la bourgeoisie bien nourri, périra même avec
elle » (Revashol, et d'autres hérauts Vaillant de Chimère contre nature
...).




Et au nom de tout ce qui a été fait? Qu'est-ce prednosilos Kropotkine quand il a appelé pour le communisme? Il
imaginait la question de cette façon: rassembler les citoyens, abolir
toute autorité, remplacer la propriété privée, puis retiré des
appartements et la propriété de tous les autres et le plaça sur la
place; Il a formé un
énorme tas de (le Tas), un tas de bonnes choses, dont tout le monde a
pile le droit de prendre leur usage personnel ce dont il a besoin (Pris
au tas). A chacun selon ses besoins, et dans le sens du travail - de chacun selon sa capacité. La source du mal (pouvoir!) Éliminé. Immédiatement
fleurit la fraternité aveugle et commence l'ère de la liberté «
d'entraide entre les personnes et les animaux » (le titre d'un de ses
livres). Vous pouvez
imaginer à quel point « prévit » les personnes âgées « prophète »
anarcho-communisme, quand les bolcheviks sont revenus en Russie et se
sont installés à Moscou sur le boulevard Novinsky!




Mais
est était loin de là Kerensky, a été libéré de prison en Mars 1917,
toute canaille criminelle, et essayer de mener la guerre mondiale sur la
persuasion et des réunions publiques avec les soldats? Et
d'autres, qui ont réussi s.-r. à capturer la majorité à l'Assemblée
constituante avec l'aide des plus nationale démagogie éhontée, mais ne
savait pas comment créer un pas de détachement pour se prémunir contre
un canons cliquant obturateur meilleurs hommes ...




Mais si oui à penser et à agir « élite » de la révolution russe, alors ce qui l'attendait pour les étudiants des vagues? Cela signifie que l'intelligentsia radicale russe et vopivshaya rêvé du « socialisme », avait sur lui pas la moindre idée. Et
puis il y a ce n'est pas naïf et stupide, non démagogique, fausse
phrase de Karl Marx, qui a promis que le placement du socialisme
lui-même plus une organisation de l'Etat ... Il y a quelque chose sur ce
qu'il pensait? Il imaginait en quelque sorte que? Ou est-il sous silence le fait que je pensais et parlé à haute voix l'autre? Et
si, après un malade en phase terminale Lénine après lui, créé en 1917,
Ceku et le sang exigé, marmonna que le socialisme - est une «
coopération plus l'électrification » .. marmonna et est tombé dans la
folie complète d'une paralysie progressive ...




Voici
le résultat que nous prédit pour le socialisme: il est né « paralysie
progressive » qui a frappé l'esprit, l'esprit et l'instinct de
l'intelligentsia radicale, et l'amener à la « paralysie progressive »
des instincts économiques et de la culture spirituelle. L'humanité a besoin d'un dispositif social, pas socialiste, car celui-ci par sa nature même est antisociale.




La vie est l'expérience, et il nous enseigne l'expérience principalement responsable. Et
quand l'humanité porte - la pensée, l'imagination, la volonté et la foi
- une Chimère sociale, puis exposer et à surmonter, il ne peut
l'expérience. Maintenant, il se passe dans tous les pays capturés le socialisme ou le communisme. Il
est difficile d'abandonner le rêve séculaire de poids, il est difficile
de donner la volonté, sclérosé dans les résolutions anciennes et les
organisations, une nouvelle direction, il est difficile, après avoir
cru, la foi lose. Et le
peuple des socialistes - et chimères les dirigeants et les masses - il
semble encore qu'il y avait un « malentendu » que quelque part quelque
chose mal interprété, déformé et mal: il « idéal » lire - la liberté, la
démocratie, l'égalité, commun (socialisme); Qu'est-ce que le socialisme, s'il n'y a pas de liberté, pas de démocratie ou l'égalité? Non, nous devons continuer à croire, que
le socialisme est « tout le grand et beau »: l'abondance, la satiété
universelle et le confort, l'égalité, la fraternité, l'humanité ... Ici
comme en Angleterre « leberisty » si bon (a) a: tous les verres libres,
perruques, mâchoire, corsets, confort en caoutchouc. Ici,
il était le socialisme: le suffrage universel libre - l'exclusion de
l'initiative privée, le placement tout au long de la nouvelle
bureaucratie socialiste, la saisie de grandes entreprises, d'un million
de superviseurs et les superviseurs en chef et partout - des lunettes et
des perruques, des perruques et des corsets - gratuitement.




Mais il est l'expérience conduit à une révision. Et
la révision du courant a commencé partout ... bien sûr, à l'exception
de ces chiffres que Beavan Angleterre, Schumacher en Allemagne, Nounou
en Italie, Abramovich avec Schwartz dans « socialiste Herald », selon
laquelle, tout fait - « a échoué » et il est seulement nécessaire de
continuer « bat son plein ». Ceux-ci
jusqu'à ce que la mort ne comprennent pas que le socialisme est déjà
exposé et a échoué et que « vitesse » ou conduisent inévitablement au
despotisme ou à gauche à droite.

Alex-tecn
Автор

Salut! Merci pour cette vidéo très intéressante ! Cette question des fondements moraux du marxisme me trotte dans la tête depuis un moment et je sais pas trop par ou commencer.. Est ce que tu pourrais me conseil un (des) ouvrages sur le sujet qui traite de cette question et si certains marxistes contemporains (hors de la sphère de la philo analytique) y ont apportés des réponses ?

MrM
Автор

Coucou. Serait-il possible d'avoir le lien de la vidéo originale passant à 9:26 stp?

Pyrostar
Автор

Excellente vidéo. Sujet qui mérite d'être développé mais c'est une très bonne introduction.
La chaîne est très jeune mais déjà une des meilleures que j'ai vues sur ces thématiques. Bravo !

CamilleKaze
Автор

Une économie planifiée permettrait justement de relever le défit climatique. On planifie ce que l'on doit produire et ainsi on évite de faire du gaspillage. Parce que c'est ce qui se passe actuellement, du gaspillage. On se retrouve avec des surplus de production que l'on va jusqu'à détruire pour éviter que les prix s'écroulent, tandis que dans des pays en développement des enfants meurent de faims. Et quand aux famines sous l'URSS, je me dois de rappeler que cette puissance devait faire face lors de sa création à des révoltes notamment en Ukraine, à une guerre civile et à une sortie de première guerre mondiale. De plus l'URSS était très peu industrialisé surtout dans les campagnes d'où les pénuries, et l'organisation de l'économie était faite par des bureaucrates pro-tsariste, car ils étaient les seuls à l'époque à posséder les connaissances nécessaires, Lenine lui même parlait d'un manque de culture du peuple Russe (du a un fort taux analphabètes). L'URSS a connu de nombreux ratés, mais je tiens à rappeler que c'était la première fois que le marxisme était réellement instauré dans un pays et donc que les dirigeants avaient aucun recules et que l'URSS malgré une économie pro-communiste a réussi à passer d'un ensemble de pays peu développés et peu industrialisés à une hyper-puissance rivalisant avec les États-Unis.

brennusofficiel
Автор

Excellente vidéo, merci !
Du coup la solution pour ne plus être aliéné, ça serait pas plutôt des micro-sociétés sans division du travail (et donc sans industrie), où l'abondance serait prodiguée par la Nature et la modestie des besoins ?
PS : concernant les heurs et malheurs de la planification, il faut lire "The Rise and Fall of Socialist Planning" de l'historien Michael Ellmann : par plein d'aspects, la planification fonctionnait mieux que l'économie de marché pour les grosses unités de production. Une des erreurs a été la trop grande rigidité des pays de l'Est face aux initiatives individuelles (et à la propriété privée de petites entreprises, disons moins de 10 employés).

AdrienFabre
Автор

Merci beaucoup pour votre vidéo ✌🏿🔥🔥🔥 j'j'ai une question, quelle est la différence entre le libéralisme et le Marxisme ?

graceokogo