Des plus belles créatures… [From fairest creatures…] – Pascal Ruiz joue Shakespeare

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WILLIAM SHAKESPEARE.
Les 154 sonnets de Shakespeare, parus en 1609, sans doute sans son autorisation, sont un des grands sommets de la poésie anglaise. Mais nous, Français, ne les lisons pas, rebutés par les difficultés du passage d’une langue à l’autre.
Ma proposition de traduction oublie volontairement toute tentative de rythme pour se concentrer sur une ressemblance dans la disposition de rimes et sur un projet de « copie » de l’agencement du vocabulaire. La phrase n’est pas retournée « à la française », elle est proche de l’ordre qu’elle a dans l’anglais que Shakespeare écrit.
Tout ceci est, bien sûr, construit en toute humilité et en toute passion. Plutôt qu’intimidé, me voici galvanisé par une volonté de passage d’admiration. La fougue théâtrale (logique !) du narrateur quand il s’adresse au beau jeune homme pâle qui se gaspille en conquêtes vaines au lieu de fonder une famille et que l’on retrouvera au fil d’une majorité de ces sonnets (celui-ci est le premier de la liste !), cette fougue, je la voudrais davantage connue, familière. Je la crois éclairante.
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