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🌈Pourquoi j'ai changé d'avis sur la Marche des Fiertés
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Ce jeune homme boudait les Pride... et désormais il n'en loupe plus une. Maxime Haes nous explique comment il a compris l'importance des Marches des Fiertés.
Quand une amie lui propose, à 18 ans, de marcher lors de la Pride de Paris, Maxime Haes refuse tout net. Il est gay, il l'assume, ça ne pose aucun problème dans sa famille. Mais de là à brandir un drapeau arc-en-ciel, il a un pas. « J'avais cette réthorique, de dire que c'était ma vie privée, que ça ne regardait personne, se souvient celui qui est désormais consultant marketing à New York. » Aujourd'hui il voit dans ce comportement une forme d'« homophobie intériorisée » qui le poussait à se rendre invisible. A prendre des postures, une démarche, une voix, conformes à des critères virilistes. Être gay, d'accord, mais surtout ne pas prendre trop de place : « Il ne fallait PAS que je parle de mon homosexualité ».
Mais à force de discussion avec son amie, et après la lecture d'un article du médecin et chroniqueur Baptiste Beaulieu, le jeune homme revoit son jugement. Dans ce texte de 2013, il est question de représentativité, de visibilité, et des adolescent·es qui découvrent leur homosexualité alors que la Manif pour tous occupe le terrain médiatique et la rue pour prôner un modèle unique de famille, d'amour et de sexualité.
« En fait j'ai le droit d'être qui je suis, comprend alors Maxime. » Et c'est un peu grâce à ceux qui marchent.
© Réalisation : Juliette Harau
Quand une amie lui propose, à 18 ans, de marcher lors de la Pride de Paris, Maxime Haes refuse tout net. Il est gay, il l'assume, ça ne pose aucun problème dans sa famille. Mais de là à brandir un drapeau arc-en-ciel, il a un pas. « J'avais cette réthorique, de dire que c'était ma vie privée, que ça ne regardait personne, se souvient celui qui est désormais consultant marketing à New York. » Aujourd'hui il voit dans ce comportement une forme d'« homophobie intériorisée » qui le poussait à se rendre invisible. A prendre des postures, une démarche, une voix, conformes à des critères virilistes. Être gay, d'accord, mais surtout ne pas prendre trop de place : « Il ne fallait PAS que je parle de mon homosexualité ».
Mais à force de discussion avec son amie, et après la lecture d'un article du médecin et chroniqueur Baptiste Beaulieu, le jeune homme revoit son jugement. Dans ce texte de 2013, il est question de représentativité, de visibilité, et des adolescent·es qui découvrent leur homosexualité alors que la Manif pour tous occupe le terrain médiatique et la rue pour prôner un modèle unique de famille, d'amour et de sexualité.
« En fait j'ai le droit d'être qui je suis, comprend alors Maxime. » Et c'est un peu grâce à ceux qui marchent.
© Réalisation : Juliette Harau
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