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Déclin industriel : pourquoi la dernière verrerie suisse ferme-t-elle ses portes ? | RTS
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Déclin industriel : pourquoi la dernière verrerie suisse ferme-t-elle ses portes ? | RTS
La fermeture de la Verrerie de St-Prex par le groupe Vetropack au printemps a brisé des destins et ébranlé des familles. Mais cette fermeture est aussi hautement symbolique pour la Suisse, qui laisse partir sa dernière verrerie et tout un savoir- faire. Si Vetropack a fait montre d’un réalisme économique sans concession préférant délocaliser plutôt qu’investir à St-Prex, ce départ témoigne aussi d’une politique industrielle suisse en décalage complet avec les choix faits aux Etats-Unis ou en Chine, où le soutien étatique au secteur industriel est plus fort que jamais.
"Le dernier souffle du verre suisse" Temps présent, le 28.11.2024
Un reportage de Cédric Louis et Maris Pia Mascaro
Image : Sandrine Montard
Son : Charles Berlie
Montage : Tim Robert-Charrue
Illustration sonore : Laurent Jespersen
Mixage : Pierre Bader
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C'est l'histoire d'un immense gâchis : la fermeture de la dernière verrerie de Suisse, à Saint-Prex. Un calcul froid du propriétaire : 180 personnes mises à la porte et des familles sous le choc. Dans cette usine centenaire, les parents, voire parfois les grands-parents des employés, étaient eux-mêmes des verriers. Autant dire que le deuil n'est pas simple. Mais c'est aussi l'histoire d'un paradoxe politique. Alors que le protectionnisme fait un retour en force à l'échelle mondiale et que le soutien aux secteurs industriels semble plus fort que jamais, la Suisse constate, sans sourciller ou presque, la disparition d'une partie de son savoir-faire. C'est aussi un paradoxe écologique, car le verre, qui était recyclé à Saint-Prex, est celui que vous et moi déposons dans les points de collecte. Désormais, il ira en Autriche ou en Italie. Pas terrible à l'heure de l'économie circulaire.
#verrerie #fermeture #reval
La fermeture de la Verrerie de St-Prex par le groupe Vetropack au printemps a brisé des destins et ébranlé des familles. Mais cette fermeture est aussi hautement symbolique pour la Suisse, qui laisse partir sa dernière verrerie et tout un savoir- faire. Si Vetropack a fait montre d’un réalisme économique sans concession préférant délocaliser plutôt qu’investir à St-Prex, ce départ témoigne aussi d’une politique industrielle suisse en décalage complet avec les choix faits aux Etats-Unis ou en Chine, où le soutien étatique au secteur industriel est plus fort que jamais.
"Le dernier souffle du verre suisse" Temps présent, le 28.11.2024
Un reportage de Cédric Louis et Maris Pia Mascaro
Image : Sandrine Montard
Son : Charles Berlie
Montage : Tim Robert-Charrue
Illustration sonore : Laurent Jespersen
Mixage : Pierre Bader
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C'est l'histoire d'un immense gâchis : la fermeture de la dernière verrerie de Suisse, à Saint-Prex. Un calcul froid du propriétaire : 180 personnes mises à la porte et des familles sous le choc. Dans cette usine centenaire, les parents, voire parfois les grands-parents des employés, étaient eux-mêmes des verriers. Autant dire que le deuil n'est pas simple. Mais c'est aussi l'histoire d'un paradoxe politique. Alors que le protectionnisme fait un retour en force à l'échelle mondiale et que le soutien aux secteurs industriels semble plus fort que jamais, la Suisse constate, sans sourciller ou presque, la disparition d'une partie de son savoir-faire. C'est aussi un paradoxe écologique, car le verre, qui était recyclé à Saint-Prex, est celui que vous et moi déposons dans les points de collecte. Désormais, il ira en Autriche ou en Italie. Pas terrible à l'heure de l'économie circulaire.
#verrerie #fermeture #reval
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