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HB-HOT : Désastre dans les Alpes Suisses
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Cet avion construit en 1939 n’était plus en état de vol. Sous la peinture brillante, la corrosion et les fissures faisaient doucement leur chemin. En plus, les pilotes qui organisaient des excursions dans les Alpes suisses avaient pris de très mauvaises habitudes. Ils volaient dangereusement et plus du tiers des sorties d’accompagnaient de prises de risques inqualifiables. Avec cet appareil âgé et sous motorisé, ils volaient trop bas et trop lentement dans les montagnes. Les tracés radar montrent des passages a 30, 20 ou même 9 mètres au ras des rochers.
En cas de panne moteur au-dessus de 2500 mètres d’altitude, le Junkers 52/3m ne peut que descendre et reste incapable de tenir une altitude avec les 2 moteurs restants. C’est-à-dire qu’a de nombreuses reprises, les pilotes se mettaient des situations où la panne d’un moteur signifiait le crash contre le flanc d’une montagne. Dans ces zones et avec ce type d’avion, il faut voler très haut pour avoir des options en cas de turbulences, vents rabattants ou panne moteur. Ces éléments n’étaient même plus considérés.
Le 4 aout 2018 avec 20 personnes à son bord, l’avion décolla de Locarno, fit une grande boucle au-dessus du lac Majeur puis remonta vers le nord. Il vola trop bas et rentra dans une cuvette en suivant une trajectoire à peu près au centre de celle-ci. L’altitude était faible pour permettre de filmer le Martinloch, une sorte de trou dans le flanc de la montagne. A ce stade, l’avion avait une réserve de montée de l’ordre de 100 à 300 pieds par minute. Il fut progressivement pris dans un courant descendant de l’ordre de 1000 pieds par minute. Les pilotes dont les plans étaient de sortir de la cuvette en rasant les flancs de celle-ci, se sont retrouvés plus bas encore, sans réserve de vitesse et sans possibilité de tourner.
Rapport d'Accident et documents:
Attributions et Crédits :
All images are used in good faith and attributed whenever the attribution information is available. They are all used in a genuine belief that they were made available to the public for fair use.
When Eagles Dare, MGM
En cas de panne moteur au-dessus de 2500 mètres d’altitude, le Junkers 52/3m ne peut que descendre et reste incapable de tenir une altitude avec les 2 moteurs restants. C’est-à-dire qu’a de nombreuses reprises, les pilotes se mettaient des situations où la panne d’un moteur signifiait le crash contre le flanc d’une montagne. Dans ces zones et avec ce type d’avion, il faut voler très haut pour avoir des options en cas de turbulences, vents rabattants ou panne moteur. Ces éléments n’étaient même plus considérés.
Le 4 aout 2018 avec 20 personnes à son bord, l’avion décolla de Locarno, fit une grande boucle au-dessus du lac Majeur puis remonta vers le nord. Il vola trop bas et rentra dans une cuvette en suivant une trajectoire à peu près au centre de celle-ci. L’altitude était faible pour permettre de filmer le Martinloch, une sorte de trou dans le flanc de la montagne. A ce stade, l’avion avait une réserve de montée de l’ordre de 100 à 300 pieds par minute. Il fut progressivement pris dans un courant descendant de l’ordre de 1000 pieds par minute. Les pilotes dont les plans étaient de sortir de la cuvette en rasant les flancs de celle-ci, se sont retrouvés plus bas encore, sans réserve de vitesse et sans possibilité de tourner.
Rapport d'Accident et documents:
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When Eagles Dare, MGM
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