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CALI & BERNARD LAVILLIERS - Différent
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CALI & BERNARD LAVILLIERS
"Différent"
Extrait de l'album de CALI "20 Ans d'Amour Parfait" (sorti le 15 mars 2024)
➡️ Suivez CALI
PAROLES
Elles se tenaient là, à dix pas
Toujours derrière le même arbre
Peut-être passaient-elles leur vie
à m’observer
J’entends rire toujours
Derrière ce grand arbre
Passeront-elles leur vie de moi à se moquer ?
Es-tu si différent ? Si différent ?
J’ai passé tous tes costumes papa
Mais je trouve plus doux de maman
les dessous
Et le rouge à lèvres, et les hauts
talons bleu nuit
Les culottes de soie, l’odeur de son vernis
Es-tu si différent ? Si différent ?
Tu es mon seul ami
Tes scorpions supportent-ils bien leur
captivité ?
Et je suis fier de toutes les ignominies
Que ta bouche à elle seule peut déverser
Où vas-tu chercher tout ça ?
Où vas-tu chercher tout ça ?
Où vas-tu chercher tout ça ?
Où vas-tu chercher tout ça ?
Tu es si différent, si différent
Tu es si différent, si différent
Je continuerai à saluer la femme à barbe
du premier
Même si elle ne me répond jamais
«Aucun homme n’est une île,
Un tout, complet en soi ;
Tout homme est un fragment du continent,
Une partie de l’ensemble.
Si la mer emporte une motte de terre,
l’Europe en est amoindrie,
Comme si les flots avaient emporté un
promontoire,
Le manoir de tes amis ou le tien :
La mort de tout homme me diminue,
Parce que j’appartiens au genre humain,
Aussi n’envoie jamais demander
pour qui sonne le glas ;
C’est pour toi qu’il sonne.
C’est pour toi qu’il sonne.»
«Aucun homme n’est une île»
Poésie de John Donne - 1624
"Différent"
Extrait de l'album de CALI "20 Ans d'Amour Parfait" (sorti le 15 mars 2024)
➡️ Suivez CALI
PAROLES
Elles se tenaient là, à dix pas
Toujours derrière le même arbre
Peut-être passaient-elles leur vie
à m’observer
J’entends rire toujours
Derrière ce grand arbre
Passeront-elles leur vie de moi à se moquer ?
Es-tu si différent ? Si différent ?
J’ai passé tous tes costumes papa
Mais je trouve plus doux de maman
les dessous
Et le rouge à lèvres, et les hauts
talons bleu nuit
Les culottes de soie, l’odeur de son vernis
Es-tu si différent ? Si différent ?
Tu es mon seul ami
Tes scorpions supportent-ils bien leur
captivité ?
Et je suis fier de toutes les ignominies
Que ta bouche à elle seule peut déverser
Où vas-tu chercher tout ça ?
Où vas-tu chercher tout ça ?
Où vas-tu chercher tout ça ?
Où vas-tu chercher tout ça ?
Tu es si différent, si différent
Tu es si différent, si différent
Je continuerai à saluer la femme à barbe
du premier
Même si elle ne me répond jamais
«Aucun homme n’est une île,
Un tout, complet en soi ;
Tout homme est un fragment du continent,
Une partie de l’ensemble.
Si la mer emporte une motte de terre,
l’Europe en est amoindrie,
Comme si les flots avaient emporté un
promontoire,
Le manoir de tes amis ou le tien :
La mort de tout homme me diminue,
Parce que j’appartiens au genre humain,
Aussi n’envoie jamais demander
pour qui sonne le glas ;
C’est pour toi qu’il sonne.
C’est pour toi qu’il sonne.»
«Aucun homme n’est une île»
Poésie de John Donne - 1624
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