Découvrez la saison 19/20 de l'Opéra de Paris !

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Les abonnés de la saison 18/19 bénéficient d’une priorité de souscription et peuvent s’abonner dès maintenant. Les abonnements seront ouverts à tous à partir du 2 avril 2019.

« Les 350 ans de l’Opéra de Paris que nous célébrons tout au long de l’année 2019 invitent à nous reposer avec force la question du sens de notre mission. Ni l’opéra ni le ballet ne doivent être considérés et représentés comme des arts du passé, au sein d’un vaste magasin d’antiquités qu’il conviendrait de dépoussiérer vaguement. Déjà Adorno dénonçait-il en son temps cet opéra-fantôme où la scène ressemble à un musée d’images et de gestes.

Avec toutes les équipes de l’Opéra, je préfère tourner mon regard vers l’avenir et considérer l’opéra comme un art résolument vivant, qui doit faire débat. Sans exclure le divertissement et le plaisir pur, nos scènes sont surtout là, par essence, pour permettre la confrontation des idées, la réflexion sur les grandes questions politiques qui se posent à notre monde. Pierre Boulez ne disait rien d’autre lorsqu’il appelait, non sans provocation bien sûr, à « dynamiter » les opéras : il s’agissait surtout d’appeler l’attention du public sur les risques que les conservatismes font peser sur le genre même. Je suis de ceux qui pensent que ce qui met en danger l’opéra, c’est le consensus et l’indifférence.
Pour mettre l’opéra en résonance avec notre monde, il est
indispensable de laisser s’exprimer une nouvelle génération
d’artistes, de leur offrir l’occasion de mettre en oeuvre des spectacles où une pensée s’oppose au décoratif et à la seule image.

Forte de ces questionnements, la programmation de la saison 2019 / 2020 a cherché un certain équilibre entre les œuvres du grand répertoire servies par des distributions éclatantes, la reprise des créations majeures de ces dernières décennies, les œuvres célèbres ou méconnues, les œuvres manifestes, les spectacles aux lectures radicales ou plus classiques et les ouvrages qui rendent hommage à l’ Histoire de notre Maison, sans oublier
les spectacles qui permettront aux jeunes chanteurs de l’ Académie de se produire, pour la première fois, sur la scène du Palais Garnier… Du côté du ballet également, l’équilibre de la programmation est une des forces de notre Compagnie, qui parle ainsi au plus grand nombre, à ceux qui aiment les grandes fresques narratives comme aux amateurs de soirées mixtes et modernes.

C’est dans cet esprit que j’ai souhaité proposer cette saison une nouvelle production du Ring qui est, pour moi, une oeuvre d’art emblématique. Une maison d’opéra comme la nôtre se doit d’avoir ces quatre titres au répertoire, attendus par le public français et international. Le Ring ne représente pas seulement la fusion idéale de la musique et du théâtre rêvée par Wagner, l’expression de l’art total qui constitue l’essence même de l’opéra, il est également intimement lié à la révolution scénique qui a traversé le XXe siècle en passant par Bayreuth. Les grands metteurs en scène d’aujourd’hui, qui s’emparent de l’opéra pour réinterroger le contrat entre le public et la scène sont en quelque sorte les héritiers de cette révolution.

Monter le prologue et les trois journées du cycle de Richard Wagner exige un engagement absolu de la part de tous ceux qui prennent part à cette épopée et le Ring est une vraie aventure collective. Elle provoque, dans le théâtre, des ateliers au plateau en passant par les studios de répétition, une solidarité forte, chacun contribuant, par son engagement, à la réussite du spectacle final. À la différence d’une production isolée, la Tétralogie est un voyage au long cours, avec un temps de répétition déterminant pour le succès des représentations. À la dernière du Crépuscule des dieux, le théâtre et ses équipes sont heureux du périple, et transformés. En 2020, nous vivrons cette expérience dans un calendrier resserré, parce que chaque nouvelle journée s’écrit sur le palimpseste de la précédente et que, en s’aventurant dans Le Crépuscule des dieux, il faut encore avoir présent à l’esprit et dans les vibrations de son corps même, L’Or du Rhin, La Walkyrie et Siegfried.

Je vous souhaite, à toutes et à tous,
une belle saison 2019 / 2020. »

Stéphane Lissner, Directeur général de l'Opéra national de Paris
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Комментарии
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Very interesting it is only this week that i have started looking at the ballet, and the opera, i love classical Music, but i normally listen to bluegrass, hillbilly, jazz, blues, folk, Gospel, country, swing, Rockabilly, Doowop, northern soul, motown, reggae, ska, but i do like to learn about other things, i normally get up at 4am, every day and start listening to music, i must admit i find the ballet to be very Beautiful, and the opera, and too all the hard work that goes into it, kind regards.!!

barryhossin
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Musica credo che l'universo sia pieno di musica non come la intendiamo noi . Le balene emettono suoni

adamocali