filmov
tv
Aux Mureaux, la très modeste réunion de Valls et Woerth pour Macron
Показать описание
POLITIQUE - “Nous deux sur la même estrade? Il y a 10 ans, on ne l’aurait pas cru.” Mardi 19 avril, l’ancien premier ministre Manuel Valls (ex-PS) et le député Éric Woerth (ex-LR), qui ont tourné le dos à leur famille politique pour rejoindre Emmanuel Macron (l’un il y a 5 ans, l’autre il y a quelques semaines), se sont réunis aux Mureaux (Yvelines), pour soutenir la candidature du président-candidat avant le second tour prévu dimanche 24 avril.
“Je pensais que la vision d’une société partagée entre la droite et la gauche était une vision durable. Au fond, elle ne l’est pas. Et c’est un des exploits d’Emmanuel Macron, d’avoir su faire sauter ce clivage”, s’est réjoui Éric Woerth, en préambule de ce cette soirée d’union organisée dans une petite salle de réception d’un quartier populaire.
Comme vous pouvez le voir dans notre reportage vidéo en tête d’article, nous avons assisté à cette modeste réunion publique, qui a réuni quelques dizaines de personnes, principalement des élus, militants et sympathisants déjà convaincus par la politique du président de la République.
À l’extérieur, des habitants du quartier n’ayant pu entrer ont aussi partagé leur ressenti au micro du HuffPost. Nécessitant une inscription préalable, la réunion publique était entourée d’un important dispositif de sécurité.
“Je voulais poser une question sur ma retraite. Je gagne 700 euros (par mois). Mon loyer, c’est 600 euros”, explique Marie-Louise, habitante des Mureaux. “On a l’impression, parfois, d’être laissés à l’abandon. Je suis maman seule avec un enfant et je n’ai aucune aide, rien du tout”, nous fait part une mère de famille désirant rester anonyme.
À l’intérieur, les discours des deux ténors de la soirée ont porté principalement sur le risque de l’extrême droite et des appels répétés au front républicain. “Je ne supporte pas ce ni-ni. Quand, à quelques heures de Paris, on meurt pour la démocratie, voir des enfants gâtés, mais pas d’âge, se demander s’il faut aller voter... C’est quand même très particulier”, a déploré Manuel Valls.
-----
Pour plus de contenu du HuffPost:
Pour recevoir gratuitement notre newsletter quotidienne:
“Je pensais que la vision d’une société partagée entre la droite et la gauche était une vision durable. Au fond, elle ne l’est pas. Et c’est un des exploits d’Emmanuel Macron, d’avoir su faire sauter ce clivage”, s’est réjoui Éric Woerth, en préambule de ce cette soirée d’union organisée dans une petite salle de réception d’un quartier populaire.
Comme vous pouvez le voir dans notre reportage vidéo en tête d’article, nous avons assisté à cette modeste réunion publique, qui a réuni quelques dizaines de personnes, principalement des élus, militants et sympathisants déjà convaincus par la politique du président de la République.
À l’extérieur, des habitants du quartier n’ayant pu entrer ont aussi partagé leur ressenti au micro du HuffPost. Nécessitant une inscription préalable, la réunion publique était entourée d’un important dispositif de sécurité.
“Je voulais poser une question sur ma retraite. Je gagne 700 euros (par mois). Mon loyer, c’est 600 euros”, explique Marie-Louise, habitante des Mureaux. “On a l’impression, parfois, d’être laissés à l’abandon. Je suis maman seule avec un enfant et je n’ai aucune aide, rien du tout”, nous fait part une mère de famille désirant rester anonyme.
À l’intérieur, les discours des deux ténors de la soirée ont porté principalement sur le risque de l’extrême droite et des appels répétés au front républicain. “Je ne supporte pas ce ni-ni. Quand, à quelques heures de Paris, on meurt pour la démocratie, voir des enfants gâtés, mais pas d’âge, se demander s’il faut aller voter... C’est quand même très particulier”, a déploré Manuel Valls.
-----
Pour plus de contenu du HuffPost:
Pour recevoir gratuitement notre newsletter quotidienne:
Комментарии