Cyberattaques: 'la nouvelle guerre froide'

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Dans la presse, lundi 12 novembre, le Forum sur la gouvernance de l’Internat, consacré à la menace des cyberattaques. La colère des enseignants français. Un sommet en Papouasie-Nouvelle Guinée. Et des menus de skippers.
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Dans la presse, ce matin, le Forum sur la gouvernance de l’Internet, qui se tient à partir d’aujourd’hui à l’Unesco, à Paris, un rendez-vous où il va être beaucoup question de sécurité.
 
La menace à l’échelle planétaire constituée par les cyberattaques fait la Une de Libération, qui évoque «l’accélération de la course aux armes numériques», dans un contexte où les négociations internationales sur le sujet «patinent». A l’occasion du Forum qui débute aujourd’hui, Emmanuel Macron devrait lancer un appel pour un cyberespace «plus sûr», selon Libé – qui rappelle quant à lui «les conséquences terribles que pourrait avoir une déstabilisation, voire une prise de contrôle, d’infrastructures stratégiques (comme celles des hôpitaux, des grandes entreprises, du transport, de la distribution d’énergie, ou de l’eau) via Internet par des groupes ou des Etats mal intentionnés», en s’inquiétant de ce que «les instances traditionnelles du multilatéralisme» – et notamment l’ONU – «ne semblent pas à même de traiter ces questions».
 
En France, toujours, l’ensemble des syndicats de l’Education nationale
appelle aujourd’hui à la grève contre les suppressions de poste. «La situation se corse pour le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer», annonce L’Humanité, qui évoque une union syndicale inédite depuis 2011, depuis la présidence de Nicolas Sarkozy. D’après l’Huma, la décision du gouvernement de supprimer 2650 postes dans les collèges et lycées publics, 550 dans le privé et près de 500 dans l’administration, comme la création de 1800 postes dans les écoles primaires, jugée largement insuffisante, suscitent la colère des enseignants – qui mettent en rapport ces chiffres avec la hausse de 40 000 élèves prévue à chaque rentrée entre 2019 et 2021. Au-delà des statistiques, Le Figaro fait état d’un «malaise», d’un «ras-le-bol général» relayé par tous les syndicats, «des plus radicaux aux plus réformistes». Interrogé par le journal, un syndicaliste du Val-de-Marne en banlieue parisienne ironise: «le ministre jouit d’une bonne image auprès de l’opinion, mais sur le terrain, les choses sont moins roses. Les CP et CE1 dédoublés en éducation prioritaire, c’est formidable. Mais pour mettre en place la promesse présidentielle, il faut prendre des postes ailleurs!». Selon ce représentant syndical, qui estime que le gouvernement ne consacre pas suffisamment de moyens à ses réformes, dans son seul département, une centaine de classes auraient fermé, provoquant des hausses d’effectifs en maternelle. «C’est bien d’aider ceux qui en ont le plus besoin, mais pas au détriment des autres», dénonce-t-il.
 
En Papouasie-Nouvelle Guinée, le sommet de la Coopération économique pour l’Asie-Pacifique, l’Apec, se tient à la fin de cette semaine. La tenue de ce sommet dans ce pays qui figure parmi les plus pauvres du monde, où 40 % des 7,5 millions d’habitants vivent avec moins de 1,25 $ par jour, interpelle The Guardian, qui se demande si la petite nation parviendra à relever le défi – notamment en matière de logistique et de sécurité, la capitale, Port Moresby, étant considérée comme l’une des plus dangereuses de la planète. D’après la chaîne de télé australienne ABC, l’achat de 40 Maserati ainsi que de trois Bentley pour transporter les dignitaires lors de ce sommet a déclenché une vive polémique dans le pays, où Donald Trump a d’ailleurs décidé de ne pas se rendre, contrairement à son homologue chinois Xi Jinping, certains déplorant que l'argent ainsi dépensé aurait certainement pu être dépensé plus utilement pour remédier aux problèmes sociaux ou encore lutter contre la polio et la tuberculose, qui ont refait leur apparition, ces derniers mois, en Papouasie-Nouvelle Guinée.
 
En Chine, justement, le gouvernement poursuit sa répression contre la minorité ouïghoure, une répression qui se prolongerait même à l’étranger, selon The Independent. Le quotidien britannique affirme que des membres de cette minorité musulmane résidant à l’étranger, notamment dans des pays membres de l... Lire la suite sur notre site web.

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La guerre froide, c'est chaud...

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