LES DERNIERS TZIGANES - Jean FERRAT

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Arrangements : MIKLAINE - Harmonisation vocale : MIKLAINE
Parolier : Michelle SENLIS - Compositeur : Jean FERRAT
Année de sortie :1971 - Cover & Montage vidéo : MIKLAINE ( DÉROULEZ👇)
Merci infiniment pour votre écoute 🙏,

Nouvel hommage à Jean FERRAT, décédé en mars 2010 des suite d’un cancer des poumons,
à l’âge de 79 ans.

Précédents hommages à Jean FERRAT :

Jean FERRAT, de son vrai nom Jean Tenenbaum, est un compositeur et chanteur français, né le 26 décembre 1930 à Vaucresson (Hauts-de-Seine).

En 1935, il s'installe à Versailles avec sa famille et rentre au Collège Jules Ferry.
Durant la seconde guerre mondiale, son père, qui est juif, est déporté par les nazis et meurt à Auschwitz. Jean Ferrat a onze ans.

Attiré depuis son plus jeune âge par le monde du spectacle, du théâtre et de la musique, il entre dans une troupe de comédiens au début des années 1950.
Il écrit et compose quelques chansons et joue également de la guitare dans un orchestre de jazz.
Il fait des passages au cabaret sous le nom de Jean Laroche.
Mais, voyant que le succès n’est pas au rendez-vous, il décide de se consacrer exclusivement à la musique.
Le public le connaîtra d’abord sous le pseudonyme de Frank Noël avant que le jeune guitariste n’opte pour Jean Ferrat (d'après la ville Saint-Jean-Cap-Ferrat).

En 1956, il met en musique « Les yeux d'Elsa », un poème de Louis Aragon, qui est interprété par André Claveau, chanteur en vogue, ce qui lui apporte un peu de notoriété.
Il se produit alors en première partie de Guy Béart, au cabaret parisien « La Colombe » de Michel Valette.

Grande figure de la chanson française aux côtés notamment de Jacques Brel, Georges Brassens ou Charles Aznavour, Jean Ferrat trouvera véritablement le succès au début des années 1960 grâce à des chansons aux thèmes variés.

En 1958, sort son premier 45 tours et deux ans plus tard survient son premier grand succès « Ma Môme ».

Marqué par la mort de son père dans les camps de concentration, le thème de la déportation est souvent évoqué dans ses chansons, notamment dans « Nuit et Brouillard »(1963), non diffusée par les radios, puis "Potemkine" (1965), interdite d'antenne.
Jean Ferrat est un chanteur engagé qui connaît très bien la censure.
Il dénonce aussi, par exemple, l'invasion russe de Prague en 1968 dans la chanson « Camarade ».

A la scène, qu'il quitte après un passage au Palais des sports en 1972, il préfère son Ardèche d'adoption, qui lui inspire "La Montagne", l'un de ses plus grands succès.

En 1974 et 1995, Jean Ferrat consacre avec succès deux albums а Louis Aragon dont il met les textes en musique ("Que serais-je sans toi ?", "Heureux celui qui meurt d'aimer").
Réticent à passer а la télévision, le chanteur sort d'un long silence en 2003, pour l'émission "Vivement Dimanche" de Michel Drucker. Il y défend ses deux passions, la chanson et la politique, s'insurgeant notamment contre la grande industrie du disque qu'il estime dangereuse pour la liberté de création.

Jean Ferrat s'est vu décerner le prix « Roger Seiller » de la Société des Auteurs, le Grand prix du Disque de l'Académie Nationale du Disque et le Grand Prix du Disque de l'Académie « Charles Cros ».

Côté vie privée, Jean Ferrat se marie avec la chanteuse Christine Sèvres en 1961. Il élève la fille de cette dernière, Véronique Estel, comme son propre enfant. Après la mort de Christine Sèvres en 1981 Jean Ferrat épouse Colette, qui restera sa femme jusqu'à la fin de sa vie.

Deux ans avant sa mort, jean Ferrat avait déjà des problèmes pulmonaires importants. En effet, les secours sont venus à son domicile à deux reprises pour l'état d'urgence de sa santé.
Une semaine avant son décès, son état de santé s'aggravait, il fut alors emmené à l'hôpital d'Aubenas où il fut hospitalisé, mais il mourut le 13 mars 2010.
Le décès de Jean Ferrat aurait été causé par un cancer des poumons.
Il souffrait déjà depuis longtemps de maux au niveau de sa poitrine.
C'est ce qui est rapporté par son ami et producteur Gérard Meys.
La maladie de Jean Ferrat se révéla meurtrière pour lui et blessante pour la France.

Bien que peu présent dans les médias et malgré un retrait de la scène à quarante-deux ans, il connut un grand succès commercial.
Sa mort fit perdre un "grand" de la chanson française.
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