filmov
tv
Emmanuel Berland - La rivière des parfums (version 1)

Показать описание
La rivière des parfums extrait du CD LA RIVIÈRE DES PARFUMS
Emmanuel Berland : voix
Emmanuel Mascrier : guitare
Michel Leclercq : flûte
Pascal Hantz : réalisation, clarinette, mixage & mastering
Conception pochette : Senneland
Enregistré entre octobre 2022 et juin 2023
Texte © Emmanuel Berland
Musique © Emmanuel Mascrier
La rivière des parfums
Je naviguais les jours de ma vie,
parti des temples et des villages de l’enfance.
L’aigle et l’alouette
ne criaient plus leur détresse,
mais rêvaient comme nous la rivière parfumée.
Car la guerre ne s'interposait plus entre nos transparences.
Et le sang versé n’avait plus cours, oublié dans les dunes profondes.
C’était la paix, jadis et maintenant.
Alors, la déesse puissante, éprise des montagnes, épouse des forêts,
enfante les animaux et
s’envole dans l'air sauvage, au-dessus des rizières,
dénouant en cercles ses longs cheveux multicolores.
Nous ne pouvons plus la voir ni l'entendre, mais ses
mots vivent autour de nous :
"Laissez couleurs et parfums prendre le risque de l’oubli
et priez pour l’âme de ceux qui vous ont blessés !
Toi, mon amant, vagabond sans regard, le bras de l’aumône toujours tendu
sous la pluie et le chœur des parfums, porte bien haut
la bougie des arômes !
Elle ouvrira la porte des univers qui se touchent la main.
Car la bougie a raison des maisons froides.
Comme si le temps allait sortir
du corps et vous entraîner à sa suite, vers l’estuaire où
chantent les oiseaux fous qui veillent sur tous.
Sur la barque, tu avances."
Emmanuel Berland : voix
Emmanuel Mascrier : guitare
Michel Leclercq : flûte
Pascal Hantz : réalisation, clarinette, mixage & mastering
Conception pochette : Senneland
Enregistré entre octobre 2022 et juin 2023
Texte © Emmanuel Berland
Musique © Emmanuel Mascrier
La rivière des parfums
Je naviguais les jours de ma vie,
parti des temples et des villages de l’enfance.
L’aigle et l’alouette
ne criaient plus leur détresse,
mais rêvaient comme nous la rivière parfumée.
Car la guerre ne s'interposait plus entre nos transparences.
Et le sang versé n’avait plus cours, oublié dans les dunes profondes.
C’était la paix, jadis et maintenant.
Alors, la déesse puissante, éprise des montagnes, épouse des forêts,
enfante les animaux et
s’envole dans l'air sauvage, au-dessus des rizières,
dénouant en cercles ses longs cheveux multicolores.
Nous ne pouvons plus la voir ni l'entendre, mais ses
mots vivent autour de nous :
"Laissez couleurs et parfums prendre le risque de l’oubli
et priez pour l’âme de ceux qui vous ont blessés !
Toi, mon amant, vagabond sans regard, le bras de l’aumône toujours tendu
sous la pluie et le chœur des parfums, porte bien haut
la bougie des arômes !
Elle ouvrira la porte des univers qui se touchent la main.
Car la bougie a raison des maisons froides.
Comme si le temps allait sortir
du corps et vous entraîner à sa suite, vers l’estuaire où
chantent les oiseaux fous qui veillent sur tous.
Sur la barque, tu avances."