La bourse peut-elle encore baisser ?

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La #bourse peut-elle encore baisser ? Telle est la question que l'on est en droit de se poser au vu du comportement des indices actions et de leur spectaculaire rebond depuis la mi-mars, comme si l'arrêt brutal de la majeure partie des grandes économies avec la crise du Covid-19 n'était qu'un mauvais moment à passer sans vraiment de conséquence durable pour les entreprises. Cette relative sérénité des investisseurs boursiers quant aux répercussions économiques tient aussi sans nul doute à la confiance qu'ils placent dans l'effet dopant pour les actifs boursiers des trillions de dollars, d'euros ou de yens déversés par les banques centrales (FED, BCE, BoJ) afin de soutenir le système financier. Faut-il en conclure que les Bears (les baissiers) ont définitivement perdu la bataille face aux Bulls (les haussiers) ? #JacquesLemoisson, responsable des investissements alternatifs chez CBH Bank, ne le pense. A l'en croire, bien que les Bears soient pour le moment défaits par les Bulls, la hausse des indices (CAC 40, S&P 500, Nasdaq, Dow Jones) demeure fragile à plus d'un titre. Explications dans "l'Oeil du Pro".
#BearBull

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[Scottikusa]

Toujours autant qualitative vos vidéos, merci.

[luccio]

Je fais parti des nouveaux boursicouteurs, mais je suis vraiment sur mes gardes. Un CAC à 3000 euros ne me surprendrait pas avec les éventuelles mauvaises nouvelles à venir (2nde vague du virus, sortie allemande de l'euro, faillite de mastodonte bancaire, ou de grosses boîtes comme Renault, Airfrance, Hertz, Safran...

[davidmagritta]

Interview extrêmement intéressante et informative.
Je fus obligé de la ré-écouter une deuxième fois pour bien comprendre les questions et intégrer les réponses, ce qui ne m'arrive jamais (presque).
Et félicitation à l'interviewer qui ne coupe pas son interlocuteur et qui pose des questions approfondies.

[garyfontaine]

Le marché est certes en hausse mais n'est-ce pas parce qu'il y a un soutien étatique? Comment ira le patient lorsqu'on retira les perfusions ?

[pierrecachou]

Je suis surpris qu’un soi disant expert en bourse affirme que les particuliers ont un impact sur les cours de bourse quand des institutions financières, gavées de liquidités par les banques centrales, investissent de façon nettement plus massives.

[francoispatoine]

Illégal pour certains, légal pour d’autres.
La Pyramide de Ponzi, est un montage financier pyramidale qui consiste à utiliser les leviers de la croissance et le levier du capital captif. L’illégalité tient au fait que dans un monde fini la croissance perpétuelle ne peut pas permettre de tenir ses promesses infiniment. Dans l’ombre, dans l’illégalité le mirage peut tenir tant que la pyramide ne s’effondre pas. Un bon exemple de ce genre de modèle qui a semblé fonctionner sur une période de +- 40 ans c’est l’affaire Madoff. Des années 1960 à 2008 Bernard Madoff prétend que ces placements peuvent générer des profits constants de +- 12%. La prémisse de cet engagement peut tenir sous certaines conditions.
D’un - Si les bénéfices réels générer par les placements atteignent ou dépasse ce rendement.
De deux - Si les bénéfices réels ne sont pas au rendez-vous on peut ponctionner secrètement le capital jusqu’à ce qui soit totalement dilapidé.
Et de trois - Malgré cette banqueroute cachée, on peut maintenir l’illusion tant que les nouveaux apports de capitaux permettent d’acquitter le 12% promis.
Madoff à réussie à mystifier tranche d’investisseurs admiratif devant ses prodiges financiers pendant 40 ans.
Ce stratagème s’effondre quand les nouveaux capitaux sont insuffisants et ou quand les gens se mettent à décaisser en trop grand nombres.
II existe un autre stratagème de Ponzi légal dans l’économie boursière spéculative. Les montages financiers permettent de jouer, de miser sur le futur. La portion d’insolvabilité anticipé est appelée bulle spéculative. Cette bulle doit crever un jour ou l’autre, ça fait partie du jeu. À ce moment on radie la portion virtuelle de l’équation financière peu importe les conséquences. Actuellement la bulle est tellement grosse que nos états décident de la soutenir par la création monétaire déconnecté. Il faut maintenir l’illusion de peur que la confiance fasse basculer tout l’édifice monétaire, financier. Les faits donnaient raison à tous ceux qui ont reçus des bénéfices de Madoff jusqu’à l’effondrement de 2008. Effondrement qui laissa un trou de 50 milliards de dollars. De la même façon tous ceux qui retirent des bénéfices on raison jusqu’à maintenant de faire confiance à ce système financier aux pieds d’argile. Le futur risque de déterminer si la prudence ou le risque était la bonne stratégie? Le problème c’est que l’économie réel, les humains, la planète est prise en otage, elle serra entraîner dans s’il y a effondrement. Certains joueurs aguerris qui manipulent les règles du jeu aurons anticipé ces soubresauts essaieront de sortir gagnant de cette situation.

[ddvrt]

Comment la bourse peur elle encore monter alors que les entreprises sont au ralenti et que le pays est en quasi faillite?

[moinejulien]

Arrêtez avec l’effet de l’entree des particuliers: En valeur c’est quantité négligeable...

[loicjeremie]

L'approche est pragmatique et je la trouve sympa. Je me permettrai toutefois d'apporter ma modeste vison des valorisations actuelles. Pour ce qui est des Gafam elles sont plutôt logiques car avec le confinement les consommateurs se sont tournés vers d'avantage d' internet et de technologies. Ainsi facebook apple microsoft google etc profitent largement de cette crise notamment en recettes publicitaires. Aussi le télé-travail se développe et beaucoup d'entreprises pourrait en être gagnante en diminuant leur parc immobilier. Les pharmas aussi profites de la crise directement et indirectement car les consommateurs sont maintenant conscients de la possibilités d'une pandémie mondiale; j'attends par là le fait que pendant longtemps il existait dans l’inconscient collectif la croyance selon laquelle seul les Pays sous-développés pouvaient vivre ce genre de drame. Il est donc possible de s'imaginer que les Etats vont soutenir davantage la recherche pharmaceutiques pourquoi pas un étant moins regardant sur les prix ou par des donations déguisées sous forme d'obligations. Le consommateur aussi sera davantage sensible à la qualités des produits pharma et prêt à soutenir leurs Etats sur les éventuelles subventions. Ainsi la fabrication de quelques médocs sur les territoires nationaux serait un bon prétexte pour justifier des augmentation tarifaires. Il est donc assez logique d'avoir une valorisation pharma en hausse selon moi. Le reste des valorisations est par contre sous coté par rapport aux plus haut d'environ 20 à 30%. J'y vois là les pertes de 20% de CA dû à environ 2 mois de confinement Dans les pays les plus riches. En gros il est pricé le manque à gagner de l’arrêt de l'économie. Il n'est pas pricé le risque sous-jacent. Mais de quel ordre est ce risque ? C'est là toute la question. Le risque de défaut de crédit immobilier par exemple? Si l'on en croit l'histoire récente se risque est réel mais il peu crédible car on vu que les Etats sont cautions. Le risque de défauts des grandes entreprises est aussi peu crédible car là aussi les Etats sont cautions. On se rappelle notamment de Peugeot lors de subprime ou de général motors pour un exemple US. Un risque politique est en effet envisageable toutefois peu crédible avant les élections US. Donald Trump montre ses muscles mais c'est surtout pour faire plaisir à son électorat. Le fait à mon avis de la stagnation de la croissance dans plusieurs pays est d'ailleurs en grande parti le fait de sa politique. Un excellent article du FMI lors de l'élection de Tump avait déjà alerté sur cela. Il prévoyait une hausse de la croissance US dû au protectionnisme et de fait une baisse de croissance pour les autres pays du g20. Pour ce qui est de l'investissement des particuliers je pense qu'il est la conséquence de l'épargne dégagé par le confinement. On a vu l'explosion en France des livrets et aux US de l'achat d'actions car ils ont cette culture. Leur sp500 tourne à un rendement d'environ 10% sur les 30 dernières alors pourquoi se priveraient-ils ? Le risque le plus important pour moi est actuellement le retour du covid. Les chômeurs devraient rapidement retrouver l'emploi si les achats reprennent... Pour les retraits de liquide en Allemagne ils sont logiques c'est leur culture de 1929 qui les y a portés. Peut être aussi les exemples de faillites dans d'autres régions avec la fermeture de distributeur de billets et de guichets. Je conclue un disant que l'Europe sera par contre elle le déclencheur d'une crise globale car avec sa gestion du Covid elle c'est mise ses peuples à Dos et ce n'est pas bon du tout. Dire que l'Europe ne marche pas toujours car il n'y a pas assez Europe suffira t il ? Voila pour ma pierre, rock n roll à Tous et bonne chance.

[christianlaville]

La question n'est pas "si les grands investisseurs vendent les technos, ça va chuter" mais plutôt "pourquoi les grands investisseurs vendraient ces technos sachant qu'il n'y a nulle part où aller?".
Encore une fois les bears cherchent à faire peur mais on ne voit aucune cause sérieuse de baisse.
Et toujours cette incapacité à comprendre (et on le voit dans les commentaires ici) que lorsqu'on injecte des TRILLIONS, ça ne peut mécaniquement pas baisser. Il y a toujours quelqu'un pour dire "Mais... les fondamentaux!". Il n'y a plus de fondamentaux, et les "naïfs" qui se sont rués sur les achats l'ont compris dès le début. Alors que les "intelligents" sont toujours bloqués mentalement.

[chrisl]

Mais qu'est-ce que c'est que ces histoires? Comme au rugby, garder une defense de fer et marquer des points avec l'attaque. Ne quitter jamais le terrain et respecter l'arbitre. Et quitter-moi ces plantoufles pour des chaussures a crampon.