📙 Coin Lecture #37 (2/4) : le Silmarillion et Fahrenheit 451

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Dans ce Coin Lecture, je vous livre (ahah) mon retour sur Le Silmarillion de J.R.R. Tolkien et Fahrenheit 451 de Ray Bradbury

🎵 LES MUSIQUES 🎵

Intégration : musique du jeu Ragnarok Online
Le Silmarillion : musique du jeu Le Seigneur des Anneaux en ligne
Fahrenheit 451 : musique du jeu Mirror's Edge

📝 MES NOTES DE LECTURE 📝

❔ FOIRE AUX QUESTIONS ❔

- Peut-on te recommander des livres ?
Vous pouvez mais les livres que vous me suggérez rejoignent la très très longue liste des livres que vous m'avez suggérés (qui existe, la liste existe, c'est pas une façon de parler) et dans laquelle je ne pioche jamais parce que je privilégie les livres que j'ai envie de lire. Donc vous pouvez me suggérer des lectures mais ce n'est pas très utile, désolé.

- Peut-on t'envoyer nos propres œuvres ?
Pas en ce moment, malheureusement. J'accepte vos livres de bon cœur habituellement mais si j'en ai trop, je privilégie la lecture de ceux que j'ai déjà avant d'en accepter de nouveaux. Je préciserai, dans le Coin Lecture, quand je pourrai accepter vos œuvres.

- A quoi correspond le système de notation ?
Pour éviter une hiérarchie entre les notes et qu'on prenne mon avis pour une évaluation qui se veut objective, j'ai décidé d'utiliser des emojis pour synthétiser mon ressenti de lecture. Chaque emoji peut avoir plusieurs significations, je prends le temps de tout détailler dans la vidéo.

👉 MES CHAÎNES 👍

💻 MES RÉSEAUX 💻

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00:00 - Une belle histoire de Noël
03:24 - Intro
04:06 - Le Silmarillion
15:03 - Fahrenheit 451
22:02 - La question de la semaine
Рекомендации по теме
Комментарии
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Tout le passage du monologue du chef des pompiers m'a scié tellement il est criant de vérité. C'est une pensée je trouve commune, quand on prend du recul, de se dire que la société, les médias, les industriels, les politiques, tentent au quotidien de vous abrutir par la connaissance, ou le semblant de connaissance. On parle des jeux télé, des divertissements simple et basiques, de la critique de tout ce qui est trop intellectuel et pompeux...
J'ai lu ce livre à mon adolescence, j'ai aujourd'hui la trentaine, et je le trouve toujours autant d'actualité. Pour donner un exemple concret plus proche de notre époque, prenons les films Marvels dont on parle énormément dans la pop culture. Des films standardisés, qui ne propose que peu ou prou de sujets de réflexion, et qui se vendent comme des films simplistes de pur divertissement et s'en vente. Combien de personnes ont aujourd'hui acté, notamment à travers ces productions, qu'il est normal de poser son cerveau et 'd'arrêter de réfléchir. Il faut supprimer toute réflexion pour apprécier un film, ce n' est plus le film qui doit s'adapter à nous. Et osez critiquer cet état de fait, osez dire que c'est justement quelque chose qui rend ces films extrêmement mauvais et cyniques, vous serez pris pour un imbécile... Parce que vous refusez d'être un imbécile heureux.

Certain livres de SF tapent extrêmement justes, celui-ci en est un exemple hyper concret. Et c'est terrifiant et fascinant à la fois !

Cocodinchnord
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Ce speech, ce speech m'avait clouée sur place. Glacée. Ma première claque, dans ce livre, c'était la pluie décrite goutte à goutte et coupée chaque fois par un souvenir, une pensée de Montague, la pression qui s'échappe d'un coup. Ça m'avait pris aux tripes. C'était sentimental. La seconde, c'était ce speech. J'écoutais le livre et au moment là, cette espèce de charisme vicieux du personnage m'a obligée à lâcher ce que je faisais pour l'écouter. Celui qui veut miner tes efforts en arrachant chaque parcelle d'espoir envers l'humain parce que toi tu les as encore et que de son point de vue, se battre, c'est être naïf. C'est le speech du borgne qui dirige les hordes aveugles. C'est terrifiant. Et efficace. Séducteur. Une invitation à l'abandon. Et il y croit. Il y croit profondément.

Melanie-Elisabeth
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Je ne sais plus où j’ai vu ça mais je me souviens avoir lu que avant il y avait la censure, où on supprimait les informations qu’on ne voulait pas que le public sache mais que maintenant c’est l’inverse. On nous inonde d’infos, de données, pour nous perdre et pour qu’on loupe les infos importantes dans un océan d’infos constantes… La censure est la même finalement, juste un poil plus subtile… Ce passage me rappelle vraiment cette idée qui je trouve est assez vraie malheuresement 🤔

chaton
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Félicitation! Lire le Silmarillion en seulement 11heures, c'est un exploit. Vraiment. Je me refais régulièrement les livres de Tolkien que j'aime le plus, et le Silmarillion il me faut en général au moins une 20aine d'heures pour le lire en ne faisant que cela. Et d'accord avec toi, c'est pas un récit, c'est plus une bible, une suite de récit de la création, une orgie de paysages et de personnages qui sont tous plus intéressant les uns que mes autres !

KingOf
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C’est intéressant le discours de fin me fait penser à Bourdieu « les faits divers servent à divertir ». L’idée de donner une illusion de contrôle. Ça me fait énormément penser aux médias comme BFM qui créent de l’info avec du rien et qui fait par exemple monter le SENTIMENT d’insécurité avec non pas des statistiques rigoureuses mais uniquement par des faits divers biaisés et même souvent faux. Par exemple on avait entendu que Caen était pleine de dealers armés avec des preuves vidéos, cette info était relayée par bfm alors qu’en réalité les images venaient d’un clip de rap.

Tone_TC
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Effectivement, c'est chaud de se souvenir de tous les noms du Silmarillion à la première lecture. Je remercie grandement ceux qui on ajouté l'index et les arbres généalogiques à la fin, ça m'a sauvée. Personnellement, c'est en passant je ne sais combien de temps à regarder des fan art que j'ai réussi à retenir au moins la famille de Finwë.

eallga
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Des intés toujours de meilleure qualité, c'est presque uniquement pour celles-ci que je pourrai regarder la vidéo !

_edem
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Ce qui est super dans Fahrenheit 451 c'est que y'a plein de citations #saféréfléchir
Par exemple je me souviens d'une remarque sur l'amitié que j'adore : "On ne peut pas dire à quel moment précis naît l'amitié. Si l'on remplit un récipient goutte à goutte, il finit par y en avoir une qui le fait déborder; ainsi, lorsque se succèdent les gentillesses, il finit par y en avoir une qui fait déborder le coeur". Et y'en a tellement des trucs comme ça, sur plein de sujets différents, qu'on finit tous par trouver son compte et par avoir un élément, une idée qui nous marque ou sur laquelle on médite.
Bref contente de voir que c'est un coup de coeur pour toi aussi, et c'est vrai que j'ai parfois l'impression qu'en tant que dystopie Fahrenheit 451 est un peu sous-côté ? Ou en tout cas sous-estimé

petittiplouf
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Bonjour Links! Ton analyse de Fahrenheit 451 m'a rendu curieuse : comme tu l'as dit, ce livre fait partie du programme scolaire et je n'y ai pas loupé. Seulement, à cette époque, je détestait lire (mais genre vraiment et je détestais encore plus qu'on me dise quoi lire) et lorsque l'on m'a demandé de lire Fahrenheit 451, bah je ne l'ai pas lu🙃. Maintenant, après ma licence de lettre et langue anglaise, je me suis réconciliée avec la lecture et les dystopies restent un de mes genres favoris. Mais bizarrement, je ne voulais pas reprendre ce livre et (enfin) le lire, mais, je pense grâce à ta vidéo, je vais enfin m'y mettre (même si mon livre a eu le temps de jaunir depuis le temps😅).
Ça parait rien mais tes coins lecture sont vachement intéressant à regarder et à approfondir^^

roxylct
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Fahrenheit 451, un de mes meilleurs souvenirs de lecture ...
Et ce passage... il éveille en moi beaucoup de questions et de sentiments contraires, je m'explique :
Dans la vie, je suis plutôt quelqu'un de calme, et je réfléchis beaucoup (trop parfois) à tout ce qui m'entoure, mais je suis pas non plus du genre a m'indigner tres vite, car je ressens le besoin de peser le pour et le contre de manière très précise.
Ce comportement est peut être également dû à mes parents, qui a l'inverse, s'enflamment pour un oui pour un non, critiquent allégrement la société (tout en participant sans le voir a la déchéance de ladite société, en partageant par exemple sur les réseaux sociaux des informations non vérifiées, même s'ils critiquent les gens qui le font lorsque que je leur expose ce fait), et ne me laissent même pas en placer une quand ils considèrent qu'ils ont raison, n'hésitant pas à me traiter de "mouton" parce que je ne suis pas allée manifester pour ceci ou cela, ou parce que je temporise ...
Et de là plein de questions : ont-ils raison a mon sujet ? Ou sont-ils au contraire le reflet ironique de ces gens qui croient tout savoir et s'autoproclamment rebelles alors qu'ils jouent le jeu des politiques sans s'en rendre compte ?
Ne valent-ils donc pas mieux que ces coquilles vides avides de divertissement décrites par Ray Bradbury, ou devrais-je au contraire moi-même me reconnaître dans cette description ?
Le peuple doit garder sa liberté de penser, mais est-ce qu'avoir systématiquement l'esprit de contradiction est sage ? N'est-il pas plus sage au contraire de se dire qu'on ne peut jamais être vraiment sûr des informations que l'on trouve, ou que même en ayant des informations fiables il faut peser le pour et le contre ?
Est-ce que les gens, en se pensant plus intelligents que les autres, en se vantant qu'ils savent, eux, nous font aller droit dans le mur, vers une société a la 1984 ou a la Fahrenheit 451 où on ne penserait plus, où une information est forcément vraie, où leur opinion compte mais pas celle des autres, alors que c'est précisément ce qu'ils veulent éviter ?
Bref je me pose beaucoup trop de questions, mais ce passage du roman me fait penser a tout ça.

jadedaubeuf
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Quel talent ! Quelle plume ! Et quelle admiration
Tu éveilles en mon cœur, quand d'une intégration
Tu fais un délectable divertissement !
Reçois pour ton travail tous mes remerciements.

melaniebret
Автор

Je savais immédiatement quel passage il allait prendre pour la question.

C’est mon passage favori du livre qui m’a initié à la SF il y a dix ans.

Guillaume_sono
Автор

Je précise que je ne suis pas un expert et que je donne des infos avec ce que je connais. Je suis actuellement dans mon année de 1ere et ce passage me fait beaucoup penser à Baudelaire, un auteur du parcours. Je ne suis pas vraiment fort en analyse mais je crois que toutes les œuvres de Baudelaire tournent autour de principe de "Spleen" et d' "Idéal".
Baudelaire place le poète comme quelqu'un pouvant percevoir ce qu'est l'idéal mais qui finirait par tombé dans la mélancolie (spleen en anglais) car cet idéal est hors de porter. Au contraire, les personnes dans l'ignorance de ce qu'est l'idéal sont heureux de leur condition car elles ne sont pas au courant de ce qu'elles pourraient avoir. Il y a donc selon moi deux personnages : l'ignorant, heureux, et l'artiste, malheureux. A mon avis, alors que Baudelaire ne fait que définir le concept de spleen et d'idéal, et sa théorie selon laquelle certains individus sont capable d'imaginer l'idéal, Ray Bradbury prédit un future où on empêche au personnes de voir l'idéal pour qu'ils restent ignorant et satisfait de leur vies.

(je ne sais pas trop si ce commentaire est pertinent mais au pire ça me fait un mini entrainement pour le bac)

may_champignon
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La première chose qui m'est venu en écoutent le passage sont les paroles de vald dans rappel "De tout petits groupes très riches face au reste du monde
Face au bétail, face à la masse de salariés sans tête" et " On t'donne pas les armes pour voir la magouille
On t'donne Chalgoumi et Vincent McDoom
Même Sylvain Durif, du divertissement pour tous les profils, que tout l'monde s'amuse"
C'est fou que ce qui a été pressenti il y a déjà 70 ans un peu près est non seulement présent mais aussi observé. Le plus terrifiant est qu'on en a conscience, qu'on nous le dit et pourtant on continue de se divertir. Je n'ai pas lu ce livre mais je pense le rajouter à ma pile de livres
Merci pour l'excellente vidéo, comme d'habitude 🤸‍♂️🤸‍♂️🤸‍♂️

yasminemohand
Автор

J'ai lu ce livre durant une de mes périodes dépressives, où j'avais l'impression que rien ne me rendait heureux alors que j'étais surchargé d'activité que je pensais avoir choisi et quu étaient censés me procurer du plaisir. Ce n'est pas le seul responsable bien sûr, mais je pense très sincèrement que ce livre m'a aidé à m'en sortir, m'a fait prendre conscience de certains trucs. À certains passages, j'avais l'impression de me prendre une paire de droite dans la face. J'ai dû poser le livre deux ou trois fois en mode "OK, faut que je digère ce que je viens de lire" : c'est la première fois que ça me le faisait. C'est clairement mon livre préféré, très clairement sous estimé par rapport à 1984 (qui est un excellent ouvrage également)
P.s. : le film, que je n'ai pas aimé, développe malgré tout une idée intéressante avec le concept des hommes-livres.

jonxialidet
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Concernant le dernier passage que tu as lu, c'est blessant de vérité et sans doute terriblement actuel.

silverhight
Автор

Par rapport à un truc que tu as écrit dans tes notes de lecture : "224 : va falloir que j’en fasse un Point Culture. Déjà parce qu’y a bien une vingtaine d’histoires intéressantes et ensuite, pour que j’ai la sensation d’en retenir quoi que ce soit."
OUI ! Un Point Culture sur la Terre du Milieu, après avoir tout le Seigneur des Anneaux, le Hobbit et le Silmarillon, c'est une excellente idée !
Et puis, peut-être que quand tu seras sur ta lancée à faire un coin lecture littéraire, ça te donnera l'élan pour ensuite faire celui sur Sherlock Holmes et ses adaptations que tu as parfois mentionné.

HalduBouyaNono
Автор

J'ai découvert Fahrenheit 451 au collège, je l'ai lu, je l'ai aimé, je l'ai relu au lycée (pour le plaisir), je l'ai adoré. Et maintenant 10 ans plus tard j'ai envie de le rerelire. Le genre de lectures qui devraient se lire tout au long de la vie pour avoir des éclairages nouveaux

the.violin.noobie
Автор

Quand les gens viennent me dire qu'on est pas en train de plonger dans la dictature parce qu'il y a pire ailleurs, je pense à ce genre de passage. J'ignore si les gens sont lassés des questions politiques, se rendant compte que leur pouvoir réel est pratiquement nul car les gens au pouvoir font en sorte que nous restions dans cette servitude, ou si nous nous sommes tellement habitués à la situation que nous sommes désormais incapable de voir le problème, convaincus que nous vivons dans le meilleur des mondes possibles.

Quand il devient si dur de conserver le peu de possessions qu'on a, physiques ou intellectuelles, l'égoïsme progressif qui se répand dans notre société ne me surprend pas vraiment. Comment demander à quelqu'un qui n'a presque rien de le partager avec de parfaits inconnus sous prétexte que c'est comme ça qu'on se comporte en société ? Le privilège occidental dans lequel nous avons grandi nous rend mauvais, incapables de comprendre que ce que nous envie d'autres peuples, nous leur avons agité devant le nez pendant des années. Peut-on vraiment renier notre passé colonisateur sous prétexte qu'on a pas vécu à cette époque, qu'on est pas coupables de ces crimes ?

Le monde actuel m'inquiète beaucoup. Entre 1788 ou 1933, je sais pas ce que je préfère. Dans les deux cas, je suis convaincu que notre quotidien va imploser sous peu et qu'on va tous en payer le prix. Et ma misanthropie ne s'arrange pas quand je constate qu'on le sait depuis des dizaines d'années. C'est peut-être le destin de notre espèce de s'auto-détruire, de recommencer inlassablement les mêmes erreurs. Comment avoir de l'espoir dans l'avenir quand il n'est qu'une réinvention du passé ?

dogti
Автор

Le passage dépeint énormément notre société : le divertissement a tout prix diabolisant presque l’effort, la connaissance et la recherche. Ca me fait tres mal a titre personnel car je fais partie de ces gens qui trouve mon bonheur en apprenant et en créant et fait echos a ce qu’on m’a souvent dit « ce que tu fais n’intéresse personne, c’est voué a l’echec » comme si le fait que je me permette ce genre de plaisir (qui ne sont réservés qu’aux génies j’imagine xD) n’était que voué a l’echec. Je trouve ca a la fois tres condescendance, démoralisant et tres triste pour les personnes qui me disent ces mots en les pensant.

eaupetillante