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L'HISTOIRE DU ZOUK 🪘🎹🎸🎺🎼🎧

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Le Zouk est un genre musical apparu aux Antilles Françaises dans les années 80. Sa création est attribuée au groupe KASSAV'.
En 1984, cette musique connu un succès fulgurant lors de la sortie de l'album "Zouk la sé sèl medicaman nou ni" des guadeloupéens Jacob DESVARIEUX et Georges DECIMUS.
L'histoire du groupe KASSAV' débuta en 1979 lorsque Pierre-Édouard DECIMUS se mit en tête de donner un souffle nouveau à la musique des Antilles Françaises.
Il s'entoura de son frère Georges et de Jacob. D'autres membres suivirent rapidement.
Parmi les principaux : Jocelyne BEROARD, Jean-Claude NAIMRO, Jean-Philippe MARTHELY (Martinique), Patrick SAINT-ELOI, Claude VAMUR, César DURCIN (Guadeloupe), Douglas MBIDA, Guy NSANGUÉ (Cameroun), et Hamid BELHOCINE, Freddy HOVSEPIAN, Claude ROMANO (France), etc...
Pour être pointilleux, les premiers albums de KASSAV' n'étaient pas, à proprement parlé, du Zouk. C'était une fusion de musique de carnaval local (Mas' a Sen Jan de Guadeloupe), de Gwo-Ka de Guadeloupe (rythme Mendé), de Bèlè Martinique (Ti-bwa) et de Biguine, enrobés d'instruments modernes.
Ce qui donna à leur son, une tonalité funky et électronique. C'est à partir du 3ème album du groupe (et aussi des albums solo de MARTHELY et SAINT-ELOI), qu'ils y introduisirent de la musique Kadans (revisitée).
La Kadans, tout comme la Cadencelypso (qui, elle, est originaire de l'ile de la Dominique voisine), étaient des musiques très populaires au Antilles Françaises.
Elles dérivent, toutes les deux, du Kompa Direct haïtien, qui écrasait la scène musicale antillaise à cette époque : Tabou Combo, Mini All Stars, Scorpio, ...
Les musiciens dominiquais ont aussi beaucoup influencé les musiciens antillais : Grammacks, Exile One, Midnight Groovers, Ophelia ...
Enfin, soulignons aussi l'influence des musiciens africains que les artistes antillais ont fréquentés en studio à Paris, ainsi que le succès de la rumba congolaise/Tumbélé (Ryco Jazz, Franco) et autres Sam Fan Thomas.
C'est tout ce foisonnement engendra le Zouk !
La couleur et le rythme du son de KASSAV' étaient tellement différents de ce qui se faisait à l'époque, que KASSAV' chercha à donner un nom à cette nouvelle musique.
Selon Jocelyne BEROARD, ils choisirent le mot "Zouk" qui désignait un endroit où on dansait, en Martinique.
L'arrivée du Zouk, au milieu des années 80, balaya tout sur son passage et marqua la fin du Kompa Direct, de la Kadans et de la Cadencelypso sur la scène musicale antillaise. Rien que ça !
Beaucoup de groupes et chanteurs qui jouaient de la Kadans ou de la Cadencelypso se reconvertirent au Zouk.
Cependant, le Kompa a su se réinventer, plusieurs décennies plus tard, en intégrant plus d'instruments électroniques, en adoptant un format de groupes plus restreint, et une rythmique similaire au Zouk (Kompa love) : c'est le Kompa nouvelle génération.
On peut classer le Zouk selon son tempo. Ce tempo va fortement ralentir au cours des décennies.
Les premières années, les disques de Zouk suivirent la voie tracée par KASSAV' : chaque disque contenait du Zouk avec un tempo assez dynamique (Zouk Chaloupé), ainsi que 2-3 morceaux à un rythme très élevé, se dansant seul (Zouk Chiré).
Dès la fin des années 80, certains artistes inclurent un Zouk plus lent, plus romantique, qu'on appela Zouk Love. Il est reconnu, que le terme "Zouk love" fut introduit par Patrick SAINT-ELOI.
L'univers musicale antillais était très masculin à cette époque (que ce soit pour le chant et pour les chœurs). La sortie du premier album solo de Jocelyne BEROARD marqua le début d'artistes féminins à succès dans la musique populaire antillaise.
Les années 80, sont les années du Zouk Chiré, des productions avec du Soukous, et le début des grands concerts.
Au début des années 90, certains artistes commencèrent à ne plus introduire de section cuivre dans leur musique : le tempo ralentit.
On commence à parler de Zouk R&B, fusion de Zouk et de musiques urbaines. L'artiste qui a le plus contribué à ce style est, sans conteste : Jean-Michel ROTIN.
L'année 1997 marque un grand tournant dans le Zouk : le groupe FUZION sort son album "Nuit bleue".
Ce groupe a assumé le fait de lancer un album entièrement composé de Zouk Love, et ceci avec des arrangements musicaux inédits. Celui-ci a rencontré un énorme succès et a impacté le milieu du Zouk pour les années suivantes. Le tempo ralentit de nouveau.
Cet évènement sonne définitivement le glas du Zouk Chiré : l'industrie musicale se tourne définitivement vers le Zouk love.
Les années 2000 voient la bascule du Zouk principalement chanté en Créole vers le Zouk en Français, pour des raisons commerciales, et car beaucoup des nouveaux artistes n'ont pas grandi aux Antilles.
Le Zouk a influencé plusieurs autres genres musicaux comme le CaboZouk (Cap-Vert), la Lambada-Zouk (Brésil) et la Kizomba (Angola).
A noter que le Zouk brésilien n'est pas musicalement du Zouk, mais plutôt une variante de R&B américain.
En 1984, cette musique connu un succès fulgurant lors de la sortie de l'album "Zouk la sé sèl medicaman nou ni" des guadeloupéens Jacob DESVARIEUX et Georges DECIMUS.
L'histoire du groupe KASSAV' débuta en 1979 lorsque Pierre-Édouard DECIMUS se mit en tête de donner un souffle nouveau à la musique des Antilles Françaises.
Il s'entoura de son frère Georges et de Jacob. D'autres membres suivirent rapidement.
Parmi les principaux : Jocelyne BEROARD, Jean-Claude NAIMRO, Jean-Philippe MARTHELY (Martinique), Patrick SAINT-ELOI, Claude VAMUR, César DURCIN (Guadeloupe), Douglas MBIDA, Guy NSANGUÉ (Cameroun), et Hamid BELHOCINE, Freddy HOVSEPIAN, Claude ROMANO (France), etc...
Pour être pointilleux, les premiers albums de KASSAV' n'étaient pas, à proprement parlé, du Zouk. C'était une fusion de musique de carnaval local (Mas' a Sen Jan de Guadeloupe), de Gwo-Ka de Guadeloupe (rythme Mendé), de Bèlè Martinique (Ti-bwa) et de Biguine, enrobés d'instruments modernes.
Ce qui donna à leur son, une tonalité funky et électronique. C'est à partir du 3ème album du groupe (et aussi des albums solo de MARTHELY et SAINT-ELOI), qu'ils y introduisirent de la musique Kadans (revisitée).
La Kadans, tout comme la Cadencelypso (qui, elle, est originaire de l'ile de la Dominique voisine), étaient des musiques très populaires au Antilles Françaises.
Elles dérivent, toutes les deux, du Kompa Direct haïtien, qui écrasait la scène musicale antillaise à cette époque : Tabou Combo, Mini All Stars, Scorpio, ...
Les musiciens dominiquais ont aussi beaucoup influencé les musiciens antillais : Grammacks, Exile One, Midnight Groovers, Ophelia ...
Enfin, soulignons aussi l'influence des musiciens africains que les artistes antillais ont fréquentés en studio à Paris, ainsi que le succès de la rumba congolaise/Tumbélé (Ryco Jazz, Franco) et autres Sam Fan Thomas.
C'est tout ce foisonnement engendra le Zouk !
La couleur et le rythme du son de KASSAV' étaient tellement différents de ce qui se faisait à l'époque, que KASSAV' chercha à donner un nom à cette nouvelle musique.
Selon Jocelyne BEROARD, ils choisirent le mot "Zouk" qui désignait un endroit où on dansait, en Martinique.
L'arrivée du Zouk, au milieu des années 80, balaya tout sur son passage et marqua la fin du Kompa Direct, de la Kadans et de la Cadencelypso sur la scène musicale antillaise. Rien que ça !
Beaucoup de groupes et chanteurs qui jouaient de la Kadans ou de la Cadencelypso se reconvertirent au Zouk.
Cependant, le Kompa a su se réinventer, plusieurs décennies plus tard, en intégrant plus d'instruments électroniques, en adoptant un format de groupes plus restreint, et une rythmique similaire au Zouk (Kompa love) : c'est le Kompa nouvelle génération.
On peut classer le Zouk selon son tempo. Ce tempo va fortement ralentir au cours des décennies.
Les premières années, les disques de Zouk suivirent la voie tracée par KASSAV' : chaque disque contenait du Zouk avec un tempo assez dynamique (Zouk Chaloupé), ainsi que 2-3 morceaux à un rythme très élevé, se dansant seul (Zouk Chiré).
Dès la fin des années 80, certains artistes inclurent un Zouk plus lent, plus romantique, qu'on appela Zouk Love. Il est reconnu, que le terme "Zouk love" fut introduit par Patrick SAINT-ELOI.
L'univers musicale antillais était très masculin à cette époque (que ce soit pour le chant et pour les chœurs). La sortie du premier album solo de Jocelyne BEROARD marqua le début d'artistes féminins à succès dans la musique populaire antillaise.
Les années 80, sont les années du Zouk Chiré, des productions avec du Soukous, et le début des grands concerts.
Au début des années 90, certains artistes commencèrent à ne plus introduire de section cuivre dans leur musique : le tempo ralentit.
On commence à parler de Zouk R&B, fusion de Zouk et de musiques urbaines. L'artiste qui a le plus contribué à ce style est, sans conteste : Jean-Michel ROTIN.
L'année 1997 marque un grand tournant dans le Zouk : le groupe FUZION sort son album "Nuit bleue".
Ce groupe a assumé le fait de lancer un album entièrement composé de Zouk Love, et ceci avec des arrangements musicaux inédits. Celui-ci a rencontré un énorme succès et a impacté le milieu du Zouk pour les années suivantes. Le tempo ralentit de nouveau.
Cet évènement sonne définitivement le glas du Zouk Chiré : l'industrie musicale se tourne définitivement vers le Zouk love.
Les années 2000 voient la bascule du Zouk principalement chanté en Créole vers le Zouk en Français, pour des raisons commerciales, et car beaucoup des nouveaux artistes n'ont pas grandi aux Antilles.
Le Zouk a influencé plusieurs autres genres musicaux comme le CaboZouk (Cap-Vert), la Lambada-Zouk (Brésil) et la Kizomba (Angola).
A noter que le Zouk brésilien n'est pas musicalement du Zouk, mais plutôt une variante de R&B américain.
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