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Taraf de Haïdouks (Roumanie) - Sus la paru dintre vii

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Taraf de Haïdouks, ensemble musical de roms de Roumanie.
C'est le plus célèbre groupe du genre dans l'ère post-communiste. Ils sont connus dans leur pays d'origine sous le nom de Taraful Haiducilor, qui veut dire à peu près "bande de brigands", mais taraf est aussi le nom traditionnel des groupes de lautaris (musiciens roms roumains). Haïdouk vient du mot turc haydut : "hors-la-loi", mais en roumain, ce mot a une connotation historique, comme "insurgé" en français. Le nom du groupe est connu internationalement sous sa forme francisée Taraf de Haïdouks.
Le groupe s'est formé en 1990 peu après la chute de l'État communiste. La formation initiale comptait une douzaine de musiciens ; mais par la suite, l'effectif a occasionnellement augmenté jusqu'à une trentaine. Les premiers contacts avec l'Europe occidentale se sont faits grâce à l'ethnomusicologue suisse Laurent Aubert, puis grâce à Stéphane Karo et Michel Winter, deux musiciens belges qui, enthousiasmés par la musique du groupe, se sont improvisés managers, ont fait jouer le Taraf de Haïdouks en Europe de l'Ouest et ont contribué à lancer la carrière internationale du groupe, dont ils s'occupent encore à ce jour.
Depuis la parution de son premier album chez Crammed Discs (1991) et sa participation à Latcho Drom (le fameux film de Tony Gatlif), le Taraf de Haïdouks s’est imposé comme un groupe emblématique, qui symbolise la merveilleuse vitalité de la musique tsigane des Balkans. Leur musique tour à tour endiablée, grave ou mélancolique utilise les mêmes instruments que leurs parents et grands-parents : violon, accordéon, contrebasse, cymbalum, flûte de pan, percussions et quelques instruments à vent. Le groupe a multiplié les collaborations : concerts avec le Kronos Quartet au Royal Festival Hall de Londres, participation (en tant que mannequins/musiciens) aux défilés du styliste Yohji Yamamoto, présence dans les bandes-son de films tels que “Terminus Paradis” de Lucian Pintilie ou “Train de vie” de Radu Mihaileanu, apparition remarquée à l’écran (aux côtés de Johnny Depp et Christina Ricci) dans “The Man Who Cried”, le film de la réalisatrice britannique Sally Potter dont ils signent également une partie de la musique. En 2007, ils participent à la Folle Journée de Nantes, pour illustrer "l'Harmonie des Peuples", thème du célèbre festival cette année-là. Ils jouent en 2009 au World Music Festival d'Yverdon-les-Bains dans le canton de Vaud en Suisse romande...
Les membres du groupe semblent traverser toute cette agitation en conservant leur sens de l’humour et leur philosophie de la vie. Ils résident toujours dans leur modeste village de Clejani, dans le județ (département) de Giurgiu au cœur de la campagne valaque, au Sud de Bucarest.
En Roumanie et en Hongrie, les musiciens tsiganes serfs ou esclaves étaient au service des grands et petits rois. Ils servaient aussi les grands princes (voivozi) et les propriétaires terriens (boieri) et furent enrôlés de force comme musiciens aussi bien dans les armées magyares que dans les armées turques. Les petits "tarafuri" peuplaient aussi les les salons des aristocrates gréco-turcs (phanariotes) qui de 1711 à 1821 gouvernèrent les Principautés danubiennes. Ces ensembles qui pouvaient exister sous une multitude de fromes se développèrent très vite en Moldavie, Valachie et Transylvanie où ils ont conservé un très riche répertoire de danses...
Titre extrait du long-box 2 CD "ROAD OF THE GYPSIES - L'épopée tzigane CD 1" (Network Medien 1996)
C'est le plus célèbre groupe du genre dans l'ère post-communiste. Ils sont connus dans leur pays d'origine sous le nom de Taraful Haiducilor, qui veut dire à peu près "bande de brigands", mais taraf est aussi le nom traditionnel des groupes de lautaris (musiciens roms roumains). Haïdouk vient du mot turc haydut : "hors-la-loi", mais en roumain, ce mot a une connotation historique, comme "insurgé" en français. Le nom du groupe est connu internationalement sous sa forme francisée Taraf de Haïdouks.
Le groupe s'est formé en 1990 peu après la chute de l'État communiste. La formation initiale comptait une douzaine de musiciens ; mais par la suite, l'effectif a occasionnellement augmenté jusqu'à une trentaine. Les premiers contacts avec l'Europe occidentale se sont faits grâce à l'ethnomusicologue suisse Laurent Aubert, puis grâce à Stéphane Karo et Michel Winter, deux musiciens belges qui, enthousiasmés par la musique du groupe, se sont improvisés managers, ont fait jouer le Taraf de Haïdouks en Europe de l'Ouest et ont contribué à lancer la carrière internationale du groupe, dont ils s'occupent encore à ce jour.
Depuis la parution de son premier album chez Crammed Discs (1991) et sa participation à Latcho Drom (le fameux film de Tony Gatlif), le Taraf de Haïdouks s’est imposé comme un groupe emblématique, qui symbolise la merveilleuse vitalité de la musique tsigane des Balkans. Leur musique tour à tour endiablée, grave ou mélancolique utilise les mêmes instruments que leurs parents et grands-parents : violon, accordéon, contrebasse, cymbalum, flûte de pan, percussions et quelques instruments à vent. Le groupe a multiplié les collaborations : concerts avec le Kronos Quartet au Royal Festival Hall de Londres, participation (en tant que mannequins/musiciens) aux défilés du styliste Yohji Yamamoto, présence dans les bandes-son de films tels que “Terminus Paradis” de Lucian Pintilie ou “Train de vie” de Radu Mihaileanu, apparition remarquée à l’écran (aux côtés de Johnny Depp et Christina Ricci) dans “The Man Who Cried”, le film de la réalisatrice britannique Sally Potter dont ils signent également une partie de la musique. En 2007, ils participent à la Folle Journée de Nantes, pour illustrer "l'Harmonie des Peuples", thème du célèbre festival cette année-là. Ils jouent en 2009 au World Music Festival d'Yverdon-les-Bains dans le canton de Vaud en Suisse romande...
Les membres du groupe semblent traverser toute cette agitation en conservant leur sens de l’humour et leur philosophie de la vie. Ils résident toujours dans leur modeste village de Clejani, dans le județ (département) de Giurgiu au cœur de la campagne valaque, au Sud de Bucarest.
En Roumanie et en Hongrie, les musiciens tsiganes serfs ou esclaves étaient au service des grands et petits rois. Ils servaient aussi les grands princes (voivozi) et les propriétaires terriens (boieri) et furent enrôlés de force comme musiciens aussi bien dans les armées magyares que dans les armées turques. Les petits "tarafuri" peuplaient aussi les les salons des aristocrates gréco-turcs (phanariotes) qui de 1711 à 1821 gouvernèrent les Principautés danubiennes. Ces ensembles qui pouvaient exister sous une multitude de fromes se développèrent très vite en Moldavie, Valachie et Transylvanie où ils ont conservé un très riche répertoire de danses...
Titre extrait du long-box 2 CD "ROAD OF THE GYPSIES - L'épopée tzigane CD 1" (Network Medien 1996)