La démocratie en Pologne est-elle danger ?

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Bruxelles a décidé mercredi de lancer une enquête préliminaire sur une partie des réformes controversées du nouveau gouvernement conservateur polonais, synonyme d'un remaniement profond du Tribunal constitutionnel, première étape d'une procédure inédite de sauvegarde de l'État de droit. La démocratie en Pologne est-elle danger ? Quels moyens de pressions peut exercer l'Union européenne ?

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Passionnant, mais surtout pour voir le traitement des médias français. La journaliste est très partisane et pas très informée. Elle dit qu’il est inadmissible que le pouvoir actuel puisse nommer cinq juges au tribunal constitutionnel et désigner les chefs des médias publics. Elle décide que le pouvoir « verrouille » et « muselle » les contre-pouvoirs. Même l’intervenant le plus hostile au parti PiS, M. Potel, doit la freiner.

En France, M. Sarkozy avait fait voter une loi donnant aussi à l’exécutif le pouvoir de nomination du patron de France Télévision. Et depuis 2013 M. Hollande a fait voter une loi redonnant le pouvoir de nomination au CSA. Mais qui est président du CSA ? Un socialiste, collaborateur de M. Jospin : M. Olivier Schrameck. Et qui a été nommé directeur de France Télévision ? Mme Dernotte, socialiste proche de M. Hollande.

Concernant notre Conseil constitutionnel, son mode de nomination est on ne peut plus politique : le parti majoritaire est assuré d’avoir au moins 6 nominations sur 9, voir 9 si le président du Sénat est du même bord. Et qui est pressenti ? Mme Taubira ou M. Fabius.

Que fait l’UE pour sanctionner cette absence du pluralisme ? Le fait qu’en France 90% des journalistes TV votent à gauche ne dérange pas.

M. Potel, qui doit sans cesse modérer Mme Burggraf, vend la mèche dès le début et le redit à la fin : ce ne sont pas les lois discutées qui sont le problème (effectivement presque tous les pays occidentaux ont des lois similaires), mais bien le fait qu’il n’aime pas l’orientation idéologique de ce parti, dont son euroscepticisme "modéré" qui ne plait pas non plus à la Commission (voir mn 13).

Mais n’est-il pas possible que le pouvoir actuel, devant un Tribunal « verrouillé » comme disait le journaliste, mais par le précédent pouvoir libéral (14 juges sur 15), devant une presse majoritairement hostile, avec une couverture très partisane des médias publics, soit justement en train de restaurer un minimum de pluralisme ?

olivierbraun
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Et je trouve comme Mr Potel sur le fais quand il dit que les état européen ont peur et qui n'ont pas compris le fais que L UE est la meilleur chose qui soit arrivée à tous les état et aujourd'hui hélas dans chaque pays on commence à ne plus l'apprécier parceque ça ne marche plus comme on veut et on repart sur une politique égocentrique pour seulement ses propres intérêts et cela dans tous les pays de l UE

hugofleurence
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Je ne penses pas que droit et justice fasse parti du même groupe que l'UKIP (ELDD) mais en revanche il fait parti du groupe des conservateurs et réformistes européens (avec le parti conservateur britannique)

dylanb
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les grenouilles ne vous inquiétez pas sur les démocraties en Pologne

wisnia
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Quelle journalope ! Ils ne disent rien de ce qu'il s'est passé en Pologne. Le PIS, avec 37, 8% des voix a remporté 235 sièges sur 460. mais derrière le mouvement du rockeur Kukiż a fait 9% et est arrivé 3ème derrière le PO (22%). Kukiż avait sur sa liste des gars de Ruch Narodowy, l'équivalent du Jobbik en Pologne. Ils se démarquent du PIS surtout sur la Russie (ils ne sont pas contre un partage de l'Ukraine à l'amiable avec la Russie et la Hongrie). Ils sont aussi donc violemment anti-OTAN. Personne ne parle de la manifestation du 11 novembre où il y avait 100 000 militants nationalistes à Varsovie, et de manifestations monstres contre l'immigration (j'ai des photos).
Ah oui j'oubliais, un autre parti, celui de Korwin-Mikke, à raté de peu l'entrée à la Diète (4, 8%). S'il l'avait fait le PIS n'aurait pas eu la majorité absolue pour 2 sièges mais les 2/3 de la chambre aurait été tenue par les différentes couleurs de l'extrême-droite. Donc les polonais ne veulent pas dans leur majorité, de l'Europe liberale, métissée, LGBT.

Sur la question économique il y a une grande hypocrisie. Le paradis libéral, c'était surtout l'accaparement par les multinationales de l'économie d'Europe centrale. Elles paient 10% plus cher leurs salariés que les firmes polonaises (c'est quand même 2 fois moins qu'en Occident) pour les rendre dépendant de leur conjoncture, en organisant aussi le drainage des cerveaux. Pourquoi n'a t'on vu la naissance d'aucun leader européen venu de Pologne, Hongrie ou Tchéquie depuis 10 ans dans un secteur de l'économie ? C'est cette injustice qu'ils rejettent.

brunoguillot