Alice Zeniter n'aime pas du tout Sur la Route, de Jack Kerouac

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Avec Christophe André, Alice Zeniter, Yann Queffélec, Marie-Hélène Lafon, Pierre Lemaitre et Jean Teulé.
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Комментарии
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Sur la route est un livre qui dit qu'il est possible de trouver la beauté dans la crasse et le it dans un bouge sordide. Ce que le narrateur aime chez Dean, c'est sa façon de conduire sa vie à 100 à l'heure, sans s'arrêter et qu'il peut être transbahuter dans une carlingue, en s'imprégnant des paysages et des rencontres faites au hasard sans aucun contrôle de sa part. Tout le contraire du train où l'on fixe sa destination. La personnalité de Dean le prend à contre pied, lui le fils à sa maman, le sort de sa zone de confort. C'est tout le contraire d'un beauf, c'est l'antithèse de l'écrivain qui cherche sa voie dans l'écriture, Dean la cherche en vivant... C'est un livre de sensations, le scenario n'a pas d'importance. Elle dit qu'elle a le permis de conduire et qu'elle aussi peut prendre sa voiture et partir... C'est ce qu'on fait des milliers de lecteurs de Kerouac... Et de grandes histoires humaines sont nées à partir de ce livre. Quoi de plus fort pour un bouquin... ?

JackieChunTV
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Quelles paroles réductrices, tellement réductrices ! Sur la route, un de mes romans fondateurs. Celui d'une vie augmentée, non pas réduite aux substances, mais bien pour ces moments de (se) dépasser, dans le quotidiens, la "géographie circonscrite", dans les visages et les gestes parfois trop semblables. Mais ce qui me marqua le plus, c'est l'évasion, l'audace, la hardiesse. C'est l'amitié, aussi belle et forte qu'instable, c'est la fusion quasi cosmique, voire spirituelle avec certains paysages, qu'ils soient de déserts, de montagnes ou de couchants, de paumés sublimes encore. Je n'ai jamais pu réaliser mon rêve d'Amérique profonde, Kerouac l'a fait. Reconnaissance éternelle à lui !

sireyeti
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Traiter ainsi Sur La Route... Elle n'a rien compris à la poésie de ce rayon de lumière. Les faits sont déjà quelque chose, dans ce livre, mais le plus important, c'est ce qui est invisible, ce qui n'est pas dit, le sentiment, la liberté, l'émotion, pour citer Yannick Haenel, l'extase, le vide, l'instant ; bref, le feu. Comment est-il possible d'y être insensible à ce point ? Cela reste pour moi un mystère.

lollierock
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Sur La Route est mon livre préféré. Jamais je n’ai été autant transporté, jamais je n’ai autant ris. Et je n’en suis qu’à la moitié. Je le savoure car je sais que cette première lecture est un moment important pour la personne que je serai une fois la dernière page tournée.

adellapigna
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Que faut-il en conclure, c'est qu'il y a des livres qui parlent à certaines personnes et d'autres pas (...)

robertgirardBobydbSounD
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Elle aime pas Kérouac, je suis allé lire tous les extraits des bouquins d'Alice Zeniter qu'on trouve sur la toile. Je pense que cette dame ne s'intéresse pas à Kérouac et ne l'aime pas parce que les sujets traités sont aux antipodes de sa vie et moi je trouve que les sujets sur lesquels elle écrit ne me touchent pas et n'ont aucun intérêt. L’honnêteté intellectuelle consisterait, à reconnaitre tout simplement qu'étant donné que le monde de Kérouac lui est totalement étranger celui-ci ne l'intéresse pas et de ce fait elle s'ennuie à lire ses écrits. Moi après avoir lu quelques passages de cette dame je ne dirai pas que je n'aime pas ce qu'elle écrit mais que simplement ça ne m'intéresse absolument pas. Je remarque également qu'il y a une fracture culturelle énorme entre la generation Y à laquelle cette dame appartient et les générations précédentes qui font qu'il y a une incompréhension entre elles donc une fracture totale. Le dernier auteur un peu actuel que j'ai aimé c'est Guillaume Dustan. Après je trouve que la littérature française est totalement vide. Je ne pense pas qu'elle soit nulle : elle ne m'intéresse pas, j'appartiens à un autre monde. C'est aussi simple que ça. Je ne pense pas que Françoise Verny se serait intéressée à Alice Zeniter. Le monde a changé, Kérouac parle d'un monde qui n'existe plus et n'intéressera donc pas les nouvelles générations. Mais de là à dire qu'il ne se passe rien dans "sur la route" c'est tout simplement délirant et montre le mépris de celle-ci pour la contre-culture. Cette dame est une bourgeoise de son temps tout simplement. Moi ses histoires sur les problèmes des populations d'origines du Maghreb : ça ne m'intéresse pas, mais je ne dis pas que ses écrits sont vides et inintéressant. Quand quelque chose ne nous touche pas, on dit "je n'ai pas d'avis, ça ne me touche pas"

berdeforcal
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Son obsession bourgeoise pour les questions morales et identitaires lui empêche de ressentir le feu de la poésie qui embrase la route de kerouac... C'est bien dommage pour elle

ktqv
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La critique d'Alice Zeniter est plus interessante que ce qu'il n'y parait. Or, de mon avis, elle n'a pas lu Sur la Route avec le bon prisme de lecture. C'est notamment le cas quand est mentionné brièvement la notion de contre-culture. Kerouac, et plus généralement la Beat Generation, lors de leur première période (1940 [les rencontres] - fin années 1950 [publication SLR et scandales Howl et Le Festin Nu) ne cherchent en rien à changer la société. Ce ne sont pas des révolutionnaires ou des utopistes qui veulent théoriser une nouvelle société. Bien sur la critique du capitalisme sous ses différents aspects est présente (anti-bourgeois, anti-militaire...) mais le politique reste lointain et relativement délaissé. Ainsi, et de mon avis personnel c'est la lecture que A. Zeniter a fait de cet ouvrage, il ne faut pas placer SLR dans le contexte états-uniens des années 1960 où là, du fait du début du mouvement hippie, de la contestation noire... la contre culture souhaite vraiment faire changer la société. Il faut placer l'ouvrage dans cette Amérique post SGM où le chômage est inexistant et donc où la vie de vagabond telle que la relate Kerouac possible. De plus, Kerouac est individualiste. Il ne s'est jamais présenté en Pape de la Beat Generation, et a tout de suite rejeté la divination q'iil a été fait de son roman. Enfin, et cela ne relève que de mon opinion, SLR n'est pas le meilleur roman de Kerouac. Les Clochards Célestes, Big Sur ou encore Visions de Gerard sont à mon gout plus interessants pour comprendre l'oeuvre de Kerouac et plus généralement ses idées. Le religieux mystique de Kerouac y est bien plus présent ce qui rend la chose plus intéressant que de savoir où ce dernier a mangé la meilleure tarte aux pommes...
PS : au sujet du machisme, peut-être faudrait-il lire les oeuvres des femmes Beat qui furent pendant trop longtemps ignorées dans le monde de l'édition mais qui apparaissent de plus en plus en librairie depuis les années 1990-2000.
Bonne journée.

florentindurand
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Il faut lire FLASH de Charles Duchaussois ! ça c'est du road trip!🐰🐰🐰🐰

topanovich
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Mon coeur de canadien-français saigne. Je crois qu'il va me falloir un plaster.

jeromefecto
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Faire l'interessante en parlant mal - comme une cloche presque encore ado un peu trop agressive ? - d'un roman adoré et veneré ?

patriciaschneider
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Comment peut-on avoir un aussi mauvais goût ? Peut-être ne peut-elle pas reconnaître la beauté de la rue et de la route car elle ne l'a jamais vécue ni même vue de loin. Le confort des jolis fauteuils capitonnés ont ramolli la qualité de votre vision, Mlle Zeniter. à l'entendre on croirait assister à la revanche d'un Proust sans talent contre la critique Marxiste. Triste démonstration d'une bourgeoisie endurcie qui n'a plus peur de cracher sur les feux sacrés, même sous les yeux des caméras.

davidpapotto
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Ma question : est-ce qu'Alice Zeniter a lue On the Road en francais ou en anglais?
Il me semble qu'elle l'a lu en francais.
(Et oui, il se peut qu'une traduction change beaucoup le rhythme et l'impact d'un texte. )

mottahead
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C'est drôle. Ça m'a pris plein d'essais avant de réussir à le finir. Cette lecture a été très laborieuse. Je partage le point de vue de Zeniter. Les enfants de Kerouac sont plus intéressants que leur papa. Enfin, pour moi.

aekriege
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On a le droit de ne pas aimer ce livre moi je n aime pas à la recherche du temps perdu de Proust chacun ses goûts

stephaneamor
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JE partage totalement l'opinion de Alice concernant dsur la route. Il faut être aussi vide qu'un americain pour tooruver su charme dans cette nature morte qui n'est qu'une suite de spasme denue de profondeur.

remiduplan
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Pourquoi tant d'extrémisme dans des propos... quel dommage. J'aurais tellement préféré entendre une discussion au sujet de ce livre... le point positif est que, cela me donne encore plus l'envie de lire!

carlasimon
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"Faire du stop dans le mauvais sens" Ratage? Kerouac lui donne la clef de ce que symbolise la route elle ne l'a prend pas, apres forcement tout le bouquin est mal compris.. Le "it" n'est pas une note mais un etat de grace. Dean est une sorte miroir par rapport au narrateur qui ne se pense pas du tout en bandit mais en homme libre. Il faut au moins chopper les grandes lignes pour aimer un livre.. (On passera sur le fait que john fante est antérieur à Kerouac et que la reference est constante)

hashamercy
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Kerouac et la Beatgeneration voulaient casser les codes de la littérature normée, dont cette dame fait visiblement partie 😂

jeremynicaud
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Enfin, quelqu'un le dit ! Merci Zeniter (qui écrit des romans passionnants)

marieposa
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