1989-1991 : Effondrement du communisme et disparition de l’URSS

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Comment l'URSS s'est-elle effondrée ? Du lendemain de la Seconde Guerre mondiale jusqu'à la fin du XXe siècle, le communisme influence la moitié de notre monde. Ce système, très implanté en Europe de l'Est, va pourtant disparaître entre 1989 et 1991, entraînant avec lui la deuxième puissance mondiale : L'URSS.

Comment la fin du communisme en Europe de l’Est a-t-elle précipité la chute de l’URSS ?

Pour les élèves de terminale et les curieux, cette vidéo revient sur un événement majeur de la fin du XXe siècle. Des premières contestations, en passant par la chute du mur de Berlin, jusqu'à la disparition de l'URSS, replonge étapes par étapes dans ce chapitre de notre histoire.

#URSS #Histoire #Cartes #Russie #1989 #Guerrefroide #Communisme #Terminale #Atlas

✍🏻 Cette vidéo a été réalisée avec l’APHG (Association des Professeurs d’Histoire et Géographie) et le magazine L’Histoire.

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Merci beaucoup pour cette vidéo, on la regarde en cour d'histoire, la vidéo complète vraiment le cour et nous aide à mieux comprendre

louanemasson
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LE CAPITALISME « DE CHOC » EN RUSSIE


La Russie a subi, vécu, dans les années 1990 l’un des bouleversements les plus formidables, et socialement violents de l’histoire humaine : le passage du système soviétique (« socialisme ») au capitalisme désormais globalisé. Ce passage plonge ses racines dans un lointain passé, avant et après la révolution de 1917, et plus spécialement dans les changements qui ont suivi la mort de Staline en 1953, la fin du régime de mobilisation et de contraintes qui avait caractérisé l’ère stalinienne de 1928 à 1953. Un quatrième régime soviétique voyait le jour.8 Une première étape déterminante a été la réforme des années 1960 9 et l’avènement d’une technocratie managériale.10 Une trentaine d’années de mutations sociales et de changements culturels ont débouché sur le grand tournant, « poussé » d’en bas mais décidé en haut, de la « Perestroïka », au départ promesse d’un socialisme nouveau, à l’arrivée naissance du capitalisme privé, financier et spéculatif.11 Vint enfin le tournant le plus accompli ponctué de moments décisifs : la liquidation de l’URSS en 1991 et, en Russie, l’éradication du Parlement et des soviets en 1993.

Une lecture trop idéologique des événements de 1993 a laissé croire à un affrontement entre « démocrates » et « rouges » ou « rouges-bruns » (dans le langage eltsinien), ou à une « lutte de classes » entre gagnants et perdants des réformes (dans le langage communiste de 1993). De fait, on retrouve dans les deux camps des démocrates eltsiniens, des nationalistes de gauche et d’extrême-droite, et presque tous les principaux acteurs étaient, deux ou trois années auparavant, membres du parti-état PCUS.12 Seule la frange antilibérale (hostile à Gorbatchev puis à Eltsine) du communisme russe est globalement dans l’opposition. C’est dire à quel point les clivages traversent la sphère du pouvoir en train de se décomposer-recomposer.

Mais surtout : on ne peut rien comprendre à cette tragédie si on ne la situe dans son double contexte: celui, politique, du type de pouvoir instauré en Russie après la « chute du communisme » en 1991 et celui, socio-économique, de la dite « thérapie de choc » qui bouleversa de fond en comble l’existence sociale et le cadre de vie symbolique et mental des ex-Soviétiques, autant que la situation géostratégique de la Russie, « héritière de l’URSS ».

Philosophiesocialiste
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Hello dear tvreporters
Thank you so much for your interesting Breaking News, i do appreciate your job, all the best. Take care and have a good time.
Your Follower from Algeria

saidfarid
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J'aurais aimé que tu m'en dises encore un peu plus sur ce que deviennent chaques pays qui constituent aujourd'hui le bloqué rattaché à l'Europe.
Pour un futur chapitre ? Merci 👍

laikamod
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0:40 La Yougoslavie ne possédait pas de frontière fermé avec l'ouest contrairement à ses voisins : Bulgarie, Hongrie, Roumanie et Albanie.

nightstrikeyt
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Ce ne sont pas mes affaires. Mon voisin se disputait avec sa femme la nuit dernière, je suis entré pour les séparer et j'ai cassé leur téléviseur par erreur😥😥. Suis maintenant censé en acheter un nouveau. Ils sont venus chez moi aujourd'hui en se serrant les coudes pour réclamer leur télévision. 😳😳😳😳😳

SAHMA
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Michael Gorbatchev à dézinguer l'URSS Boris heltsine la achevé

danlook
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De toute façon le terme de Russie a souvent été utilisé à tort car l’URSS était composé 150 langue différente composée état indépendant une vraie tour de Babel

angelodacosta
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Salut a ce qui sont en cour et qui doivent regarder
そうし

nero-sempai
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Parmi les états ayant refusé de signer le traité du CEI, il y a également les Tatars et les Tchétchènes (qui devinrent indépendant en novembre 1991). Puis, le conflit majeur qui découla de cette chute de l'URSS, comment ne pas le mentionner, c'est bien celui de Tchétchénie en 1994, l'où les hommes de Eltsine furent d'ailleurs bien heureusement vaincus.

tsentroy
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❤Video tres interessante qui doit etre enseignee et expliquee dans les etablissements scolaires des l'adolescence. 9:45

Ghislain-vj
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Moi grâce à toi je vais réussir mon exposé 😊😊😊

ouedraogoissa
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Les symboles en disent plus que les paroles. Cherchez à quoi correspondent ceux qui désignent le communisme, vous comprendrez. ce n'est pas politique, mais religieux

ramlebelier
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Pour moi, je vois que l'URSS n' est chutté pas ni effondé. Par ce que aujourd' hui la Russe est plus superieure que vous y penser. Si les capitalistes ont tjrs peur de Russe, c' est la signe de superiorité Russe qui est la racine d' URSS.

mucanzigodeogratias
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Le régime présidentiel instauré en décembre 1993 – entériné par un référendum aux résultats très controversés – consacra l’avènement d’un pouvoir autoritaire qui allait engager, l’année suivante, la première guerre en Tchétchénie. On évita cependant une dictature « à la Pinochet » comme le proposaient certains idéologues démocrates des plus radicaux. A la répression d’Octobre répondit une victoire inquiétante, aux élections législatives de décembre, des forces nationalistes pseudo-oppositionnelles 23 et communistes. Une opposition restait donc tolérée, mais le nouveau Parlement (la Douma) n’avait plus qu’un rôle réduit. Les médias restaient pluralistes, à la mesure de la pluralité de leurs propriétaires et gérants : l’oligarque Boris Berezovski allait détenir la direction de la chaîne publique ORT (« Ostankino »), son rival Vladimir Goussinski était propriétaire de la chaîne privée NTV, indépendante du Kremlin. Tous deux maîtrisaient de vastes empires de presse, en même temps que de puissants intérêts dans la finance, l’automobile, les paradis fiscaux et en attendant de se voir offrir pour des sommes dérisoires, en 1995 et en échange de leur soutien à Boris Eltsine, les fleurons de l’industrie pétrolière.

Avec leurs compères Mikhaïl Friedman, Piotr Aven, Mikhaîl Khodorkovski, Vladimir Potanine… « l’oligarchie » était née, au sens d’une dictature multicéphale avec étroite imbrication des groupes d’intérêt privés, publics, policiers et politiques. C’est en son sein que se forme le groupe « des sept banquiers » (dont ceux déjà cités) qui, en 1995-96, offriront, en échange d’actions bradées de grandes entreprises industrielles et pétrolières, des prêts bancaires et autres soutiens médiatiques au candidat président Eltsine que les premiers sondages annoncent perdant face au candidat communiste Guennadi Ziouganov. L’oligarchie l’emporte de justesse et moyennant trucages du scrutin présidentiel de 1966 : deux millions de voix de Ziouganov auraient « disparu » lors du deuxième tour .

Philosophiesocialiste
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Le modèle Pinochet : ce n’est pas qu’un slogan

On pourrait penser que les parallèles avec le Chili relèvent du slogan. Pas du tout. Des groupes d’études d’économistes russes se sont succédés au Chili pour analyser l’expérience chilienne. Des collaborateurs de Pinochet sont venus à Moscou. D’éminents intellectuels libéraux ont fait l’éloge de l’expérience libérale au Chili: tels Andronik Migranian et Igor Kliamkin, le proche conseiller de Gaïdar et de Poutine et actuel opposant « libertarien » Andrei Illarionov, la journaliste vedette du journal d’opposition « Novaïa Gazeta » et romancière éditée en France Youlia Latynina qui, comparant les régimes autoritaires, relève que ce qui compte c’est leur efficacité – le régime chilien, celui de Singapour furent efficaces, pas celui de Poutine. Il y a une véritable fascination pour le Chili chez ceux qu’on pourrait appeler, en Russie comme chez nous, les adeptes du « fascisme libéral »: à la différence des fascistes classiques, ils ne vantent pas les mérites de la régulation d’état, ni ne s’en prennent aux Juifs, ils préconisent le dégagement total de l’Etat des activités économiques et leurs nouveaux boucs émissaires, en plus des pauvres et des « paresseux », sont les « culs noirs », les basanés des régions méridionales, les islamistes.
C’est bien une droite dure et radicale, libérale en économie, parfois ouverte au plan des mœurs sexuelles et de la protection des « minorités », mais toujours impitoyable envers les « perdants » de la compétition et les « majorités » d’exploités et d’opprimés.


Le « capitalisme de choc » a également pour effet de démonter le complexe militaro-industriel, de diminuer en conséquence l’influence sur la scène internationale d’une puissance qui, avec la dislocation de l’Union soviétique, n’est plus que l’ombre d’elle-même. Que cela se fasse « en plein accord » avec les Etats-Unis, dans le climat euphorique de l’idylle Clinton-Eltsine ne doit pas nous laisser croire que les nouveaux rapports entre l’Occident et la Russie, délivrés du poids de la guerre froide, obéissent désormais aux conventions des contes de fées.

Le souci de ne pas verser dans une « théorie du complot » ne doit pas aveugler au point de ne pas s’apercevoir qu’une politique d’affaiblissement de la puissance russe est à l’œuvre avec le consentement du Kremlin et, plus spécialement, le concours des nouveaux grands banquiers qui organisent la fuite des capitaux tout en jouant la privatisation à leur profit, la vente et bientôt l’exploitation des ressources naturelles, tandis qu’une nouvelle diplomatie pro-occidentale est à l’œuvre au MID à la Place Smolensk22, sous la conduite d’Andrei Kozyrev.

La « naïveté » (?) russe peut surprendre alors qu’il est évident, depuis 1989 au moins, qu’aucun cadeau ne sera fait à la Russie « en reconnaissance des bons services rendus » par Mikhaïl Gorbatchev en Europe centrale et en Allemagne, que l’OTAN « privée d’ennemi » redéploie ses ailes, que les Etats-Unis avancent leurs pions dans les Balkans et dans le Sud-Caucase, en direction des pétroles de la Caspienne. Il ne fallait pas attendre la publication en 1995 du « Grand Echiquier » de Zbiegniew Brzezinski pour comprendre qu’une stratégie états-unienne est à l’œuvre pour l’hégémonie mondiale impliquant, sur le continent eurasien, un refoulement décisif de la puissance russe.

Un homme d’Etat l’a très bien saisi, c’est Evgueny Primakov qui tentera, comme ministre des Affaires étrangères dès 1996, de ré-équilibrer la diplomatie russe. Mais la mainmise des « sept banquiers », cette même année, sur les pétroles sibériens et l’entourage du Président continue de saper les bases même de la souveraineté russe.

Dans son récent ouvrage sur la pensée stratégique russe, Jean Geronimo observe néanmoins qu’en dépit des « conseillers libéraux guidés par la main de Washington », le maintien de l’atome comme « instrument politique de dissuasion », dans la doctrine militaire de 1993, a permis à la Russie eltsinienne d’encore exister sur le plan international et de conserver sa place de membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU (Geronimo, 50, 51).

Philosophiesocialiste
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M.Gortbatchev croyait renover le systeme socialiste mais celui- ci n'est pas reformable.Reformer la Russie exigeait l'avenement du pluralisme politique et l'introduction d'une economie de marche.Or Gorby n'admettait pas la disparition du PCUS!!

Ghislain-vj
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La chute de l'Union Soviétique en 9mn45s ? Trop bref pour vraiment approfondir la question.

maranatha_
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L'URSS a pas disparu... L'état profond est le même, les pays satellites sont les mêmes. C'était juste un ravalement de façade.

MrAurelien
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Tu as oublié les tensions en Tchétchénie.

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