'Hommage aux victimes du terrorisme, une cérémonie sous tension'

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Au menu de cette revue de presse française, lundi 19 septembre, l’hommage national rendu ce matin aux Invalides aux victimes du terrorisme – une cérémonie relativement contestée. Le programme économique des candidats de la droite, et celui de Marine Le Pen. Et l’arrivée des climatosceptiques dans le débat pour 2017.
 
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A la une de la presse française, l’hommage national de la France aux victimes du terrorisme. Un millier de personnes, des victimes mais aussi leurs proches, sont attendues ce matin à 9h, heure locale, aux Invalides.
 

François Hollande doit prononcer à cette occasion un discours, qui sera suivi d’une lecture des noms des 230 personnes tuées depuis un an, et d'une minute de silence. «Le temps des souvenirs», annonce 20 minutes. Cette cérémonie ne fait cependant pas l’unanimité, d’après le Figaro, qui rapporte que seules les victimes des attentats de l’an passé ont été conviées, mais pas celles de Charlie Hebdo et de l’Hypercacher, pas plus que celles de l’attentat de la rue de Rennes du 17 septembre 1986, dont on vient pourtant de commémorer le trentième anniversaire. La secrétaire d’Etat en charge de l’Aide aux victimes, Juliette Méadel, explique que les invitations ont été envoyées par les associations, accusées par certaines victimes de «s’ériger en (seuls) interlocuteurs des pouvoirs publics , et de tout «noyauter». «L’unité qui a suivi le 13 novembre a vécu», constate le Figaro, qui raconte la façon dont les associations «s’écharpent» pour parvenir à s’imposer, tandis que la Croix rappelle la volonté de certaines victimes de cesser d’apparaître, justement, comme des victimes, tandis que d’autres disent leur souffrance de se retrouver «engluées» dans une procédure d’indemnisation décrite par Libération comme une suite de démarches administratives interminables, faites de justificatifs à fournir et de questions parfois maladroites.
 
Pendant ce temps, la campagne pour la présidentielle se poursuit. Au menu du Figaro, les propositions de la droite pour baisser les dépenses publiques. François Fillon, Alain Juppé , Bruno Le Maire et Nicolas Sarkozy affichent chacun un programme d’économies drastiques, évaluées entre 85 et 100 milliards d’euros, pour réduire le déficit public - ou plutôt pour venir à bout de ce que le journal présente comme le «désastre financier» du quinquennat Hollande. Cette réduction du déficit, évalué à 77 milliards d’euros, l’actuel gouvernement s’y attelle pourtant déjà, notamment en sabrant dans ses subventions locales, d’après le Parisien, qui affirme que l’Etat ponctionne aussi directement quelques unes des plus riches d’entre elles – une pratique qui amène le journal à accuser le journal l’exécutif de «vider les caisses des villes».
 
 

Marine Le Pen, pour le Front national, est elle aussi en campagne. D’après les Echos, la candidate, qui reste assez floue sur les chiffres, met plutôt l’accent sur la nécessité de promouvoir un «patriotisme économique», pour redresser l’économie et les comptes publics - un discours sur un retour de la «souveraineté», que Marine Le Pen présente comme une réponse à  «l’arnaque de la mondialisation heureuse», mais que les Echos perçoivent surtout comme «une spectaculaire OPA sur l’électorat de droite». Marine Le Pen préfère désormais le mot «souveraineté», à ceux d’identité et de sécurité. Etonnant? Pas vraiment, selon le Figaro. «Pourquoi en rajouter quand l’actualité joue pour vous? Depuis le temps que le FN est identifié à la question de l’immigration, elle sait que l’opinion fera d’elle-même le lien entre des alertes ou un diagnostic anciens et les conséquences qui explosent aujourd’hui à la figure de la société», tandis que « l’antagonisme croissant chez les Républicains ser(virait) ses intérêts », d’après le journal.
 

Autre nouveauté de cette campagne, «le retour des climatosceptiques» dans le débat. L’Opinion rappelle que certains politiques ont choisi de remettre en cause le rôle de l’homme dans le réchauffement climatique, au nom de la croissance ou de «l’anti-establishment» - parmi eux, Nicolas Sarkozy. Mais quel est le meilleur moyen pour lutter contre ce réchauffement et ses effets? Probablement pas les croisières en beateau. Daprès le Parisien, le Crysta... Lire la suite sur notre site web.

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