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(GABILOU) CLASSIC BALLADS (LIVE).

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L'année 1963 marque le début de la carrière musicale de John-Gabilou . Il reçoit, à cette époque , son premier cachet , à 60 francs de l'heure , pour chanter avec l'Orchestre des frères Vernaudon , à l'Hôtel Matavai . Il fêtera ainsi ses 60 ans de chansons , au cours d'un concert jubilé au grand théâtre de la maison de la culture , jeudi 6 avril 2023 à partir de 19 h 30 . Les places sont déja presque toutes vendues . Ce concert sera aussi en accès payant sur une plateforme de streaming pour les spectateurs qui ne pourront pas se déplacer .
A quoi doivent-ils s'attendre ? "J'ai mis cent chansons sur une liste et après j'affine la sélection en fonction des années , de ceux qui ont écrit pour moi , des goûts de la famille . C'est toujours moi qui fait le choix final . Ce matin , en venant de Vairao , j'ai enlevé une chanson . Elle est de trop . Il y aura deux heures de spectacle , je ne veux pas que les gens se lassent" , explique GABILOU .
Méticuleux et exigeant ("la volonté de bien faire") , le crooner promet un bon moment avec les musiciens du conservatoire artistique (violon et saxo) , accompagnant ses propres musiciens ("ils sont chauds") et trois choristes . "Moeata , sa femme ("un génie") , sera présente sur la scène avec son école de danse.
Si le chanteur de charme va célébrer ses soixante ans de carrière artistique , il a fêté , en février , ses 79 ans . En forme , il avoue : "Je fais attention à ma santé . Le matin , c'est méditation , prière et quelques exercices . Tout au long de la journée , je fais attention à ma voix". "L'amour que j'ai pour la musique , l'amour que j'ai pour mon pays me font durer . Je n'aime pas trop prendre cet exemple , mais j'ai un peut l'esprit de Gaston Flosse . Avec ma musique , je vis . Sans musique , je meurs. Sur scène , je ne suis pas le même bonhomme , le public me transcende, j'ai une autre énergie . Je suis toujours soutenu par des personnes qui m'accompagnent depuis un moment . J'ai de la chance . Je pense que c'est mon intégrité et mon honnêteté vis-à-vis d'elles qui font qu'elles sont toujours là".
Le temps du bilan et...
Un concert-jubilé, c'est un peu le moment de jeter un coup d'oeil par-dessus son épaule . "Le plus grand moment de ma carrière artistique , c'est mon passage à l'Eurovision , en 1981 , avec la chanson "Humanahum" , devant 600 millions de téléspectateurs , selon Patrick Sabatier , qui présentait l'émission . Je voulais gagner (il est arrivé troisième , NDLR), mais j'était malade comme un chien . J'étais fier de représenter la France tout en pensant à Tahiti . Aujourd'hui , l'Eurovision a perdu de son cachet à cause des nombreux programmes musicaux à la Télévision , mais à cette époque-là , l'Eurovision , c'était unique avec une vingtaine de pays en compétition." Au chapitre des regrets , un seul . "J'aurais voulu faire une carrière Internationale , mais je n'ai pas trouvé le manager qu'il fallait . Celui que j'avais ne me consacrait que cinq pour cent de son temps . Je suis parti aux "ETATS-UNIS" pour faire décoller ma carrière , mais ça ne c'est pas fait . Alors , je me suis attaqué au Pacifique et dès mon premier gala , après avoir beaucoup chanté dans des boîtes de nuit , j'ai réuni 1 600 spectateurs dans une salle qui comptait deux cents places de plus , en "Nouvelle-Zélande " . A défaut de carrière Internationale , GABILOU a du succès en Océanie et il n'en est "pas malheureux" .
.... Des projets
Après les répétitions et le concert-jubilé , GABILOU veut enregistrer de nouvelles chansons . "Il m'en reste quatre pour atteindre les 2000 . J'aime le challenge de trouver de belles chansons . Je sais à combien j'en suis , parce qu'un jour , alors que je faisais des dédicaces au marché de Papeete , il y a des copains qui m'ont challengé en me questionnant sur le nombre de mes chansons . Je n'avais jamais pensé à compter . A l'époque , j'était à 1800 . Sur les quatre , il y en a deux que j'ai écrites moi-même , j'ai trouvé les gens qui vont jouer avec moi , ce ne seront pas forcément mes musiciens . " Et espiègle , GABILOU ajoute : "Je ne vais pas m'arrêter à 2000".
Dans les projets du plus célèbre des chanteurs locaux , "il y a une salle de 12 000 places en Nouvelle-Zealande , à Auckland , le "Spark Arena", où j'aimerais bien jouer". "Nous allions le faire, mais la Covid est arrivée et nous avons tout arrêté . Je suis sûr de pouvoir remplir cette salle . Quand nous étions dans les préparatifs de l'évènement , nous étions à la Radio avec Moeata . En une demi-heure , il y a eu 100 000 visites de Nouvelle-Zealande et l'Australie . La directrice de la Radio hurlait tellement c'était de la folie" .
"J'ai aussi envie de retourner à l'Olympia à Paris . Si ce n'est pas cette année , ce sera l'année prochaine 2024". "GABILOU est affirmatif , même si le budgets est de 16 millions . "Je suis prêt à faire moi-même les recherches de fonds".
En attendant de remplir cette salle mythique parisienne, rendez-vous au grand théâtre de Papeete.
(2023)
A quoi doivent-ils s'attendre ? "J'ai mis cent chansons sur une liste et après j'affine la sélection en fonction des années , de ceux qui ont écrit pour moi , des goûts de la famille . C'est toujours moi qui fait le choix final . Ce matin , en venant de Vairao , j'ai enlevé une chanson . Elle est de trop . Il y aura deux heures de spectacle , je ne veux pas que les gens se lassent" , explique GABILOU .
Méticuleux et exigeant ("la volonté de bien faire") , le crooner promet un bon moment avec les musiciens du conservatoire artistique (violon et saxo) , accompagnant ses propres musiciens ("ils sont chauds") et trois choristes . "Moeata , sa femme ("un génie") , sera présente sur la scène avec son école de danse.
Si le chanteur de charme va célébrer ses soixante ans de carrière artistique , il a fêté , en février , ses 79 ans . En forme , il avoue : "Je fais attention à ma santé . Le matin , c'est méditation , prière et quelques exercices . Tout au long de la journée , je fais attention à ma voix". "L'amour que j'ai pour la musique , l'amour que j'ai pour mon pays me font durer . Je n'aime pas trop prendre cet exemple , mais j'ai un peut l'esprit de Gaston Flosse . Avec ma musique , je vis . Sans musique , je meurs. Sur scène , je ne suis pas le même bonhomme , le public me transcende, j'ai une autre énergie . Je suis toujours soutenu par des personnes qui m'accompagnent depuis un moment . J'ai de la chance . Je pense que c'est mon intégrité et mon honnêteté vis-à-vis d'elles qui font qu'elles sont toujours là".
Le temps du bilan et...
Un concert-jubilé, c'est un peu le moment de jeter un coup d'oeil par-dessus son épaule . "Le plus grand moment de ma carrière artistique , c'est mon passage à l'Eurovision , en 1981 , avec la chanson "Humanahum" , devant 600 millions de téléspectateurs , selon Patrick Sabatier , qui présentait l'émission . Je voulais gagner (il est arrivé troisième , NDLR), mais j'était malade comme un chien . J'étais fier de représenter la France tout en pensant à Tahiti . Aujourd'hui , l'Eurovision a perdu de son cachet à cause des nombreux programmes musicaux à la Télévision , mais à cette époque-là , l'Eurovision , c'était unique avec une vingtaine de pays en compétition." Au chapitre des regrets , un seul . "J'aurais voulu faire une carrière Internationale , mais je n'ai pas trouvé le manager qu'il fallait . Celui que j'avais ne me consacrait que cinq pour cent de son temps . Je suis parti aux "ETATS-UNIS" pour faire décoller ma carrière , mais ça ne c'est pas fait . Alors , je me suis attaqué au Pacifique et dès mon premier gala , après avoir beaucoup chanté dans des boîtes de nuit , j'ai réuni 1 600 spectateurs dans une salle qui comptait deux cents places de plus , en "Nouvelle-Zélande " . A défaut de carrière Internationale , GABILOU a du succès en Océanie et il n'en est "pas malheureux" .
.... Des projets
Après les répétitions et le concert-jubilé , GABILOU veut enregistrer de nouvelles chansons . "Il m'en reste quatre pour atteindre les 2000 . J'aime le challenge de trouver de belles chansons . Je sais à combien j'en suis , parce qu'un jour , alors que je faisais des dédicaces au marché de Papeete , il y a des copains qui m'ont challengé en me questionnant sur le nombre de mes chansons . Je n'avais jamais pensé à compter . A l'époque , j'était à 1800 . Sur les quatre , il y en a deux que j'ai écrites moi-même , j'ai trouvé les gens qui vont jouer avec moi , ce ne seront pas forcément mes musiciens . " Et espiègle , GABILOU ajoute : "Je ne vais pas m'arrêter à 2000".
Dans les projets du plus célèbre des chanteurs locaux , "il y a une salle de 12 000 places en Nouvelle-Zealande , à Auckland , le "Spark Arena", où j'aimerais bien jouer". "Nous allions le faire, mais la Covid est arrivée et nous avons tout arrêté . Je suis sûr de pouvoir remplir cette salle . Quand nous étions dans les préparatifs de l'évènement , nous étions à la Radio avec Moeata . En une demi-heure , il y a eu 100 000 visites de Nouvelle-Zealande et l'Australie . La directrice de la Radio hurlait tellement c'était de la folie" .
"J'ai aussi envie de retourner à l'Olympia à Paris . Si ce n'est pas cette année , ce sera l'année prochaine 2024". "GABILOU est affirmatif , même si le budgets est de 16 millions . "Je suis prêt à faire moi-même les recherches de fonds".
En attendant de remplir cette salle mythique parisienne, rendez-vous au grand théâtre de Papeete.
(2023)
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