Geoffroy de Lagasnerie - Se méfier de Kafka

Geoffroy de Lagasnerie vous présente son ouvrage "Se méfier de Kafka" aux éditions Flammarion. Entretien avec Sylvie Hazebroucq.

Note de musique : © mollat
Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.

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[MrPaulo]

C’est marrant j’ai toujours eu une beaucoup plus grande sensibilité aux essais plutôt qu’aux romans sans savoir vraiment expliquer pourquoi. Merci d’avoir mis des mots la dessus!

[ericallard]

Jubilatoire. Merci pour cet entretien ! Et que cela ne nous empêche pas de (re)lire Kafka sur lequel s'épuiseront encore de nombreux penseurs !

[Carlito-uoej]

You can hear Kafka's laugh from here, right?

[PCduetto]

Je suis halluciné par les questions de Sylvie Hazebroucq que je trouve parfaitement incompréhensibles. Très étonné que Geoffroy de Lagasnerie soit capable de répondre, cependant je ne suis pas certain qu'il réponde auxdites questions puisque je ne les comprends pas.

[katouchka.D]

Je découvre.
Interressant et surtout instructif
👍

[MrAinsisoitil]

Quelqu'un a les références du texte dont il parle sur les rescapés de la Shoah ? 38:24

[fad]

Je pense que Kafka voulait effectivement mettre en avant les côtés opaques et arbitraires de la justice mais la profondeur de ces traits faisaient plus référence à son père et sa tyrannie presque ridicule.

[tveye]

La souris Lagasnerie et l'éléphant Kafka courent dans le désert. Tout à coup, la souris Lagasnerie s'adresse à l'éléphant Kafka : « Retourne toi et regarde ! C'est incroyable ce qu'on peut soulever comme poussière ! »

[nicolejeanne]

Attention à juger le regard de Kafka qui était ailleurs depuis ici et maintenant. Attention par ailleurs aux jugements de mises sous curatelle de majeurs par défaut d'expertise psychiatrique, ou par demande d'un tiers de la famille, ou par absence d'opposition de la part du ou de la placé(e) sous curatelle : ces jugements tombent sur des personnes que je n'ai jamais vues accompagnées d'avocats et cela ici, en France, et maintenant! N'oublions pas les aveux forcés, les simulacres de jugements, depuis l'inquisition, le jugement de Jeanne d' Arc, les jugements staliniens. Le coupable et la culpabilité ne sont-ils pas une construction politique ? L'emprise sur le corps de la ou du condamné (e) n'est-elle pas explicitement au nom de la théologie ( brûler les sorcières pour empêcher leur résurrection, sortir le "mal" du corps ou du lien social), au nom de la "morale" sinon. Je continue de tenir à Kafka et Rimbaud pour travailler par la littérature sur le moi, "je est un autre", et la religion et la morale aussi ne sont pas ce qu'elles prétendent ... Là, Kafka et Rimbaud ne gènent pas l'analyse de la société en classes sociales et ne gènent pas le sociologue disciple de Bourdieu. Diviser les personnes sous l'emprise des tribunaux (en coupables ou non) n'est pas indispensable à la contestation sociale et je ne pense pas à soutenir des systèmes comme le système américain qui achète des "plaider coupable" par ceux qui sont en garde à vue. Aux USA, il n'y a pas d'innocent pour la police qui en est venu à l'accusation, Assange, par exemple, n'a pas été libéré en innocent ...

[clea]

Ce raisonnement ne tient pas la route . On a besoin de sociologie et on a besoin de littérature ! Thomas Piketty est le premier à se référer à Balzac et à sa peinture magistrale des débuts de la spéculation immobilière, c'est le Père Goriot, ou de la spéculation tout court dans César Birotteau. Discussion parfaitement inproductive et donc inutile en fait. Se servir de l'œuvre d'un des plus grands et que l'on ne connaît que très superficiellement, voilà une malhonnêteté intellectuelle insigne....un patronyme ronflant et un peu de rhétorique ont vite fait de faire impression....
Les lectures de Classiques obligatoires sont une très mauvaise façon d'amener les élèves à l'esthétique, quoique quelques bons profs arrivent à sauver la mise, mais cela a été dit des milliers de fois et d'ailleurs les polémiques récentes sur les lectures imposées ont relancé le débat.
Bourdieu et Balzac ou plutôt Zola font très bon ménage, y en a pour tous les goûts, mesdames et messieurs, servez vous, avec un peu de chance, on en trouvera de la substantifique moelle "..😎

[afd]

L’avantage des grands auteurs c’est que les autres peuvent leur faire dire ce qu’ils veulent, surtout quand ils sont morts. Kafka et la sociologie, la justice la loi la psychanalyse la famille le père les femmes le mariage les langues le judaïsme et même les assurances...liste non exhaustive

[jackyd]

Le problême du cuistre c'est qu'il finit toujours par dénigrer ce qu'il ne peut enrôler. Ici, Kafka.

[PRINCEABELA-]

" Un exemple exemplaire "
Le vide de la pensée dès la première phrase sortie de sa bouche !
La pensée soi disante sérieuse en France ( Fielkielkraut, BHL ) est d'une médiocrité abyssale .

[jackyd]

Monsieur a des prétentions à la vérité. Se méfier de la sociologie.

[hedi]

D'habitude vous invitez des gens sérieux.

[jackyd]

Il faudrait lire tel Pr Cynoque de préférence à Proust ou Balzac. Mais nous continuerons de lire Kafka de préférence au pénible Laganieurie

[jackyd]

On dirait un plâtrier en train de tailler un costard à Michel-Ange.

[Grobiquet]

Vous avez trouvé ouse trou à chiote qu'il va bosser

[jackyd]

Je crains que môssieu de Laniaiserie tienne plus d'un Giscard d'Estaing que de l'ouvrier ou du paysan. Voir ses mains.

[jackyd]

Godefroid de Laniaiserie et sa passion émue pour les mains ouvrières... elles le touchent... soit! qu'il en fasse des albums si ce n'est déjà fait, mais de là à en faire une chosiologie... Ce qui est certain: le frère Laniaiserie est plus touché par les ouvriers qu'il n'a touché les choses en ouvrier. C'est l'ouvrier imaginaire, hein hein... De plus qui ne préfère ses enfants récitant La Fontaine et faisant du sport, plutot que trainés au pavillon des cancéreux par la main froide d'un sinistre sire qui voudrait leur apprendre la vie, la vraie, la sociologique? Tout ça n'est pas très rassurant...