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[ExpoMinutes] Etienne Nasreddine Dinet 1861-1929

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Étienne-Auguste Dinet est né dans la bourgeoisie parisienne du Second empire. Illustrateur d’une Algérie intemporelle, il s’est converti à l’islam et a été enterré sous le nom de Nasreddine Dinet : ainsi pourrait-on résumer la trajectoire de ce peintre orientaliste français (1861-1929) passé « de l’autre côté » comme nombre de ses contemporains, artistes, écrivains ou scientifiques.
Mais l’histoire d’Étienne-Nasreddine reste singulière. En 1918, il est le premier auteur d’une biographie en français du Prophète de l’islam. Un récit écrit à la demande la République, pour honorer les soldats musulmans tués au combat pendant la Grande guerre. Ce beau livre, écrit en collaboration avec Sliman ben Ibrahim, ami de Dinet, illustré d’œuvres du peintre et de magnifiques calligraphies de l’artiste algérois Mohammed Racim, est aujourd’hui réédité.
Une « vie de Mohammed, Prophète d’Allah » commissionnée par le ministère des armées, dédicacée « à la mémoire des musulmans morts pour la France » : on voit qu’il s’agit d’un autre temps. La mission du centenaire de la Grande guerre n’a d’ailleurs pas souhaité lui accorder son label. Le paradoxe ne s’arrête pas là...
Musique: Lamma Bada - Abdel Karim Joyas De La Música Culta Árabe
Mais l’histoire d’Étienne-Nasreddine reste singulière. En 1918, il est le premier auteur d’une biographie en français du Prophète de l’islam. Un récit écrit à la demande la République, pour honorer les soldats musulmans tués au combat pendant la Grande guerre. Ce beau livre, écrit en collaboration avec Sliman ben Ibrahim, ami de Dinet, illustré d’œuvres du peintre et de magnifiques calligraphies de l’artiste algérois Mohammed Racim, est aujourd’hui réédité.
Une « vie de Mohammed, Prophète d’Allah » commissionnée par le ministère des armées, dédicacée « à la mémoire des musulmans morts pour la France » : on voit qu’il s’agit d’un autre temps. La mission du centenaire de la Grande guerre n’a d’ailleurs pas souhaité lui accorder son label. Le paradoxe ne s’arrête pas là...
Musique: Lamma Bada - Abdel Karim Joyas De La Música Culta Árabe
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