Alsace en 1914 chapitre 5 : l'Alsace propriété de l'armée allemande ?

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Le Reichsland Elsass-Lothringen avait un adversaire particulièrement puissant qui lui barre la voie de l'égalité d'avec les autres états allemands de l'Empire : l'armée allemande. Milieux francophile et pangermanistes se rendent coup d'éclat pour coup d'éclat, mais l'armée est un adversaire probablement trop fort, en tout cas bien protégé...

Sites internets consultés :

Bibliographie livres :

BERTAUX Pierre, « La vie quotidienne en Allemagne au temps de Guillaume II », éditions Hachette, Paris, 1962
EPKENHANS Michael et von SEGGERN Andreas, « Leben im Kaiserreich, Deutschland um 1900 », éditions Konrad Theiss, Stuttgard, 2007
GRANDHOMME Jean-Noël et VONAU Pierre (dir.), « L'Affaire de Saverne », éditions des Paraiges, 2017
IGERSHEIM François, « L'Alsace des notables 1870-1914 », éditions BF, Strasbourg, 1981
IGERSHEIM François, « L'Alsace politique 1870-1914 », éditions PUS, Strasbourg, 2016
KREMPPER Michel, « Aux sources de l'autonomisme alsacien-mosellan 1871-1945 », éditions Yoran, Fouenant, 2015
OBERLE Roland, « L'Alsace au temps du Reichsland », éditions A.D.M. Éditeur, Mulhouse, 1990
REDSLOB Robert, « Alma Mater », éditions Berger-Levrault, Paris, 1958
ROTH François, « Alsace-Lorraine, histoire d'un « pays perdu » », éditions Talandier, 2016, Paris
SAUR Sébastien, « Fortifications et lieux de mémoires en Alsace de 1870 – 1945 », éditions ID l'Edition, Bernardswiller, 2017
SOUTOU Georges-Henri, « La Grande Illusion, quand la France perdait la paix », éditions Tallandier, Paris, 2015
UBERFILL François, « La société Strasbourgeoise entre France et Allemagne (1871-1924) », éditions Publications de la Société Savante d'Alsace, 1999
VOGLER Bernard, « Histoire culturelle de l'Alsace », la Bibliothèque Alsacienne, éditions La Nuée Bleue, Strasbourg, 1994
VOGLER Bernard, « Histoire Politique de l'Alsace », la Bibliothèque Alsacienne, éditions La Nuée Bleue, Strasbourg, 1995
VOGLER Bernard (dir.), « L'Alsace une histoire », éditions Oberlin, Strasbourg, 1998
VOGLER Bernard, HAU Michel, « Histoire économique de l'Alsace », la Bibliothèque Alsacienne, éditions La Nuée Bleue, Strasbourg, 1994
WAHL Albert, RICHEZ J.C., « L'Alsace entre France et Allemagne, éditions Hachette, Mesnil-sur-l'Estrée, 1994
WITTMANN Brenard, « Une histoire de l'Alsace... autrement » T.1, éditions Rhyn un Mosel, Morsbronn-les-Bains, 1999
ZIND Pierre, « Elsass-Lothringen Alsace-Lorraine, une nation interdite (1870-1940) », éditions Copernic, Paris, 1979
« Das Elsass von 1871-1932 » tomes I, II, III, IV, éditions Alsatia verlag, Colmar, 1935
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Комментарии
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il me paraîtrait judicieux de regrouper tous les épisodes (en reprenant le montage) et les proposer aux médias de grande diffusion, la qualité de l'ensemble en est largement digne. Félicitations.

stephanefortier
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Leurs oreilles ont dû sifflet quelques jours j'adore se commentaires :)

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Génialissime et super intéressant ! Comme d habitude ! Et le montage et super !

meroi
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tres bonne video j adore ce genre de "petite histoire"

Tonio
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La plupart des Alsaciens ne parlaient pas du tout le français. Moins d'un 1% de la population parlait le français comme première langue. Culturellement, l'Alsace était clairement allemande. Dans l'ouest du département de la Moselle, la situation était différente. Prétendre que les Alsaciens étaient amis de la France en 1918 relève de la propagande.

m.c
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Les officiers allemands faisaient armer leurs soldats lors du passage du Rhin, l'Alsace étant considérée comme une région potentiellement rebelle, prompte à se ranger côté français dès que l'opportunité serait là. Il est un fait que les français avaient réussit à prendre la vallée de Thann au Reich et les locaux affluèrent pour s'engager côté français. Mon nom ne l'indique pas, mais je suis alsacien. Un endroit, le Hartmanswillerkopf (surnomé souvent le Viel Armand) fut le point d'arrêt des troupes françaises et le reste de l'Alsace ne fut reprise qu'à la fin des hostilité. Nous les alsaciens, notre sang est germanique, notre architecture et nos plats le sont aussi, mais on est résolument français et on l'est resté de cœur en majorité malgré l'interlude de 1871 à 1918. Comme pour les polonais du Reich, la germanisation ne marcha pas car elle était contre la mentalité des polonais comme contre celle des alsaciens. A l'empereur Guillaume ont doit la restauration du Haut Kœnigsbourg, qui est seul château visitable de France qui est rentable . On doit aux allemands des choses biens, mais lors de l'interlude de 1940-45, on leur doit du mal, et beaucoup. Un camp de concentration abominable (pas Auschwitz, certes mais tu le visites, tu as des visions de cauchemars à voir), et l'incorporation de force de tous les jeunes alsaciens. Mon grand père maternelle, Ernest Miclo, le fut. Il fut défiguré à l'âge de 18 ans, en Russie (les alsaciens étaient lancés en première ligne pour tuer des gens contre qui ils n'avaient rien, avec les nazis derrière eux qui te tiraient dessus si tu n'avançais pas. Tu désertais, les russes te traitaient tel un allemand (comment eux pouvaient faire la différence...) et ta famille était punie). Mon grand père fut un "gueule cassée". Mais comme il le dit jusqu'à son décès en 2019 : ce ne sont pas les allemands qui m'ont fait ça, c'est les nazis. Lui, il a constaté comment des allemands haïssait le nazisme, il n'a jamais eu de rancoeur envers les allemands. La devise des gueules cassées est "sourire quand même" . Après la guerre, il voulu devenir coiffeur, mais des gens méchants lui dire ne pas vouloir être coiffé par lui car son visage, d'après ces merdeux et merdeuses, était trop laid et ça les...dérangeaient. Alors il cessa et trouva un emploi dans une usine. Il bossa dur et peu à peu obtint un poste élevé. De ça il me dit, et je cite mot pour mot : "Peu importe la méchanceté des gens. Cela a eu du bon. Si j'avais été coiffeur, je n'aurais qu'une petite retraite, l'usine m'a permis d'en avoir une bien meilleure. J'ai pardonné à ces gens, Frédéric (mon nom) ne fait plus ce que tu as fait" . Ce que j'avais fait... et refis... j'avais seize ans et j'appris que la vieille saleté qui habitait dans le manoir énorme du village était de celles qui avait causé du chagrin à mon grand-père. Avec des copains, on ... bref, disons qu'elle a eu de quoi réfléchir. Mon grand père, c'était un homme bon. ll me manque. Sans lui, je serais devenu un monstre. C'est lui qui a ôté le charactère cruel avec lequel j'étais né. Ma grand mère aussi. Une vraie femme elle. Elle tomba amoureuse de lui malgré son visage défiguré, malgré qu'à l'époque il était pauvre, que leur première années ensembles furent passées dans une étable aménagée en chambre qu'ils louaient à un agriculteur. Ah ça, mes grands parents maternelles, que je les aime. Atteind mes dix-huit ans, malheur à celui ou celle qui fixait du regard mon grand-père. Jamais devant mes grands parents, mais les gens méchants, je vous le dis, ils trouvaient face à eux pire. Là l'homme bon que je m'efforce d'être devenait une bestiole sadique. Bref. Les allemands, je les aime bien. Ils étaient réduits à rien et ont ainsi suivit ceux des leurs qui étaient fous, pour survivre. Une erreur constament faite par les humains. Bon, bref, ...

gonzalesfrederic
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commentaire sans rapport avec la vidéo mais voudrai tu une fusion alsace moselle ??

gaetanadam
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Super intéressant comme d'habitude. Par contre je me demanderais toujours comment peut-on "prussianiser" l'Alsace-Moselle...
Après 1848 je vois pour le cas de l'Europe Centrale c'est beaucoup d'efforts pour peu de résultats,

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J'aurais une question à poser: l'Alsace ayant été dans le passé un Reichsland de l'Empire Allemand de Bismarck et ayant acquis un Landtag en 1911 grâce à la pression des députés socialistes de l'époque, avait-elle un statut équivalent à un Freistaat au même titre que la Bavière, la Thuringe et la Saxe qui sont les seuls états d'Allemagne ayant la dénomination officielle de Freistaat ?
Est-ce que le Reichsland Elsass-Lothringen peut être comparé à un Freistaat ?
Ou n'avait-elle in fine que le rôle d'une zone tampon entre l'Allemagne bismarckienne et la France, avec certes une autonomie, mais une autonomie très limitée par rapport aux autres états allemand ?
Le royaume de Prusse de l'époque avait voulut assimiler la Saxe par exemple, mais n'a jamais pu y aboutir.

Goetz-von-Luthringshauser
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L'intégration de populations conquises par la force militaire ne peut jamais être menée par des militaires.
Ce sont les politiques qui doivent établir des plans d'intégration avec des mélanges de populations venant du pays vainqueur. Les populations allemandes en Europe de l'est ont facilité les échanges et les alliances avec l'Allemagne.
Actuellement, les populations russes souffrent dans les pays de l'ex Europe de l'Est car elles sont abandonnées par le gouvernement russe.

fh-lkfp
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bastianbohr