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Vélos: peuvent-ils emprunter les passages piétons?

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« De plus en plus fréquemment les cyclistes empruntent les passages piétons sans descendre du vélo afin de traverser la route. Sont-ils verbalisables et en cas d’accident avec un automobiliste qui est en tort ? »
Henri de Paris
Comme tous les usagers de la route, le cycliste se doit de respecter le code de la route.
S’il lui est interdit de circuler sur les trottoirs, sans risquer d’écoper d’une amende de 90 € (sauf s’il a moins de 8 ans), il a le droit d’emprunter les passages piétons.
En revanche, il est fortement recommandé de descendre de vélo et de traverser à pied. Il est toutefois improbable qu’il soit verbalisé s’il déroge à cette règle qui relève davantage de la prudence.
Dans tous les cas, qu’il soit piéton, parce que tenant son vélo par la main ou cycliste, en cas d’accident avec un automobiliste, cela ne change pas la donne.
Dans le cadre de la loi Badinter du 5 juillet 1985, le cycliste, tout comme le piéton, fait partie des usagers de la route vulnérables. A ce titre, en cas d’accident avec un automobiliste, tous ses dommages aussi bien matériels que corporels seront indemnisés.
Et sa responsabilité ne sera quasi systématiquement jamais engagée.
Car c’est bien l’automobiliste qui sera toujours jugé responsable de l’accident. Avec un malus à la clé, à moins de démontrer une faute inexcusable de la part du cycliste ou un acte volontaire (il est venu délibérément se jeter sous vos roues).
Autant dire que ce n’est pas gagné, car extrêmement difficile à prouver, même avec des témoignages. La jurisprudence est constante.
Par ailleurs, la responsabilité des enfants de moins de 16 ans ou des personnes âgées de plus de 70 ans ne peut jamais être recherchée.
Alors avec l’augmentation constante des vélos dans les villes, apprendre à partager la route est plus que jamais indispensable.
Nous pouvons tous passer un jour d’automobiliste à piéton ou cycliste, ne l’oublions pas.
Bonne route, prudence,
Et à la semaine prochaine !
Henri de Paris
Comme tous les usagers de la route, le cycliste se doit de respecter le code de la route.
S’il lui est interdit de circuler sur les trottoirs, sans risquer d’écoper d’une amende de 90 € (sauf s’il a moins de 8 ans), il a le droit d’emprunter les passages piétons.
En revanche, il est fortement recommandé de descendre de vélo et de traverser à pied. Il est toutefois improbable qu’il soit verbalisé s’il déroge à cette règle qui relève davantage de la prudence.
Dans tous les cas, qu’il soit piéton, parce que tenant son vélo par la main ou cycliste, en cas d’accident avec un automobiliste, cela ne change pas la donne.
Dans le cadre de la loi Badinter du 5 juillet 1985, le cycliste, tout comme le piéton, fait partie des usagers de la route vulnérables. A ce titre, en cas d’accident avec un automobiliste, tous ses dommages aussi bien matériels que corporels seront indemnisés.
Et sa responsabilité ne sera quasi systématiquement jamais engagée.
Car c’est bien l’automobiliste qui sera toujours jugé responsable de l’accident. Avec un malus à la clé, à moins de démontrer une faute inexcusable de la part du cycliste ou un acte volontaire (il est venu délibérément se jeter sous vos roues).
Autant dire que ce n’est pas gagné, car extrêmement difficile à prouver, même avec des témoignages. La jurisprudence est constante.
Par ailleurs, la responsabilité des enfants de moins de 16 ans ou des personnes âgées de plus de 70 ans ne peut jamais être recherchée.
Alors avec l’augmentation constante des vélos dans les villes, apprendre à partager la route est plus que jamais indispensable.
Nous pouvons tous passer un jour d’automobiliste à piéton ou cycliste, ne l’oublions pas.
Bonne route, prudence,
Et à la semaine prochaine !
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