ECOPO - Éthique biocentrique vs. Éthique écocentrique

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00:00:00 Introduction
00:01:35 Vers une éthique environnementale
00:02:23 Les principes communs d'une éthique environnementale
00:04:12 L'éthique biocentrique : une lecture de Paul Taylor "L'éthique du respect de la nature"
00:09:31 L'éthique écocentrique : Holmes Rolston III - "La valeur dans la nature et la nature de la valeur"

Bibliographie
- Larrère, Catherine. « Éthiques de l'environnement », Multitudes, vol. no 24, no. 1, 2006, pp. 75-84.
- Afeissa Stéphane-Hicham (dir.), Éthique de l’environnement, Vrin, Paris, 2007, 384 p.

Musique:

#cds
#Environnement
#Politique
#Sciences sociales
Рекомендации по теме
Комментарии
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Intéressant cette idée de valeur intrinsèque à la tendance à la perpétuation, ou à la vie en général. Mais je reste plutôt attaché à une éthique centrée sur la souffrance, à la manière de Peter Singer.

AdrienFabre
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J'attendais un moment comme le confinement pour me plonger dans vos vidéos ! Je peux pas faire autrement que de faire pause pour prendre des notes régulièrement ^^

A part ça, j'ai pas forcément de commentaire pertinent à faire, à part que je soutiens le point de vue de Tom BC (top commentaire) sur la sentience, comme tous les groupies de Peter Singer évidemment.
Et puis c'est marrant, j'ai l'impression que très souvent, quand on débat au quotidien sur l'environnement, la distinction n'est jamais faite entre les éthiques biocentrique et écocentrique, si bien qu'on ne s'aperçoit pas qu'on défend alternativement l'une et l'autre au sein du même discours, et qu'on ne réalise pas qu'elles sont incompatibles...

davidengelibert
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le passage sur la pensée première anthropocentrique, tellement de sel :)

merci, c'est passionnant. je me sens plus proche de l'éthique écocentrique, là, à chaud.

Rêver l'obscur dans la bibliothèque <3 <3

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Wah, super idée de chaîne et super réalisation ! Merci 🌼
(même si, effectivement, j'ai du faire pause à plusieurs moment pour bien intégrer toutes les infos)

mariecordier
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Ma conclusion : le vivant ne fonctionne pas systématiquement en termes d'individus, et on ne devrait pas le faire non plus

g.m.
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Très intéressant. Merci. De bonnes sources de réflexion.
2:30 : Il me semble que des humains ont aussi une valeur instrumentale pour d'autres humains.
Étant végétalien, j'aurais tendance à faire un classement : créatures sensibles > créatures non sensibles > minéraux.
Mais cela ne signifie pas pour autant que détruire des végétaux ne viole pas mon éthique. (c'est pourri les doubles négations).
J'expérimente aussi la permaculture, donc j'essaye de préserver (voire de créer) des écosystèmes. Mais pour cela, il faut quand même agir et faire des choix.

LeChat
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Excellent ! La réalisation est très bonne, en particulier le son et les dessins. Petit bémol : les informations sont très très denses et tout va très vite. Faut pas oublier qu'on réfléchit pendant la vidéo ^^

Après sur le sujet de la vidéo, je suis d'avantage convaincu par l'écocentrisme. Je me trompe peut-être mais il me semble que l'écocentrisme est une version plus générale du biocentrisme dans le sens où, dans le biocentrisme, seuls les êtres vivants sont reconnus comme des systèmes qui ont une valeur. Or un être vivant au sens strict n'est qu'un système parmi d'autres (un système d'interactions chimiques en l'occurence). Je dis au sens strict parce qu'un écosystème peut-être considéré comme vivant (ça me rappelle la vidéo Dirtybiology sur la définition du vivant).

Après si on arrive à montrer qu'un animal ou une plante est bien plus complexe qu'un écosystème, alors effectivement la valeur de l'écosystème ne sera plus considéré comme significative en comparaison. Et vice-versa.

CamilleKaze
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À mon sens, les deux éthiques perdent le "duel" (truel du coup ?) face à un troisième challenger qui serait une "éthique sentientiste" basée sur la sentience.
Pour se demander qui/quoi a de la valeur, il faut déjà se demander qui/quoi a des intérêts. Un smartphone est certes intelligent, il interagit avec son environnement, il évolue, mais il se fiche bien d'être broyé sous les coups d'un marteau, contrairement à un humain, un poisson et probablement une partie des insectes. En cela la sentience, la capacité à avoir des préférences subjectives, est un critère nécessaire et suffisant pour discriminer (même s'il a des limites, notamment pour savoir qui est sentient) et déterminer qui/quoi a une valeur intrinsèque.
L'erreur selon moi des deux approches mentionnées dans la vidéo, c'est d'accorder de la valeur à la "vie" qui est un concept bien compliqué à définir (qui est vivant ? Un embryon ? Une bactérie ? Une cellule ?) en plus de ne pas être pertinent pour exercer une discrimination quelconque afin d'estimer qui est digne de respect. Je trouve que plutôt qu'une approche rationnelle, on est sur une approche un peu spirituelle qui encense le vivant sans raison particulière, ou un peu tautologique. "Le vivant est important parce qu'il est vivant". Ce qui ne nous aide pas vraiment. Comment en plus trancher quand plusieurs entités vivantes entre en conflit (un parasite versus son hôte ? des brins d'herbes versus une vache?)
Bref, je ne vais pas trop m'étendre mais je trouve une approche basée sur la sentience bien plus pertinente !

bojjibestboy
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Premièrement tout ce travail de vulgarisation est fabuleux et de super interessant donc c’est grave génial

Secondement pour participer au débat, je vois beaucoup de principes moral et non plus éthique dans la vision de Taylor, or ces principes qui se base sur les individus pourrait diviser les actions sur l’environnement d’un milieu. Je veux dire comment préserver les carnivores si on commence à respecter les Ou peut importe de qui on commence à « respecter »
De plus son le troisième pilier que tu parles a 7:29 ne tiens pas, il existe des individus espèces araignées qui se sacrifie au moment de leurs accouchement pour premier repas à la nouvelle génération et n’oublions pas que certaines fourmis font preuvent d’ostracisme dans le but de sauver leurs colonies
Bref sa me semble un peut flou mais je pense que cela est en rapport avec les valeurs attribué à des individus indépendants

Troisièmement la vision Rolston est déjà plus large, alors plus simple a travailler localement mais il reste néanmoins cette échelle de valeurs qui me gêne un peu, je pense que il sa serai juste de réaliser l’utilité des structures qu’on parle
Dans le sens où il serait plus aviser de voir l’utilité d’un écosystème qui prime sur l’utilité d’un individu non?
Par exemples si une catastrophe ( rasage de le forêt, montées des eaux... ) dévastait un milieu, alors il aurai une suppression d’écosystèmes donc perte hors norme des individus




Ps merci de me faire réfléchir autant sur ses questions ( ^ω^ )

asstar
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Une très bonne vidéo, je n'avais jamais réalisé que mon point de vue étant plutôt dans l'écocentrisme était bien un point de vue consequentialiste avec tous les abus qui peuvent aller dans ce type de philosophie morale quand elle est poussée à l'extrême.

Je commence à me dire que potentiellement la vision de l'écocentrisme, pourrais nous amener à maintenir ou favoriser un système stable, mais qui priverait les différents être et espèces du bonheur.

Enfin tout ce que je viens de dire reste très théorique mais je me dis que dans ma conception écologiste j'aimerais intégrer une part importante au ressenti (des humains et des autres êtres vivants). Y a-t-il des concepts qui allie compréhension de l'importance des systèmes écologique et empathie de la nature ?

Farsight
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Est-ce que les tenants d'une éthique écocentrique sont prêts à transposer ce schéma en ce qui concerne les humains ? Penser en terme d'humanité uniquement, dans sa globalité et ignorer l'individu ?

xaviermontagutelli
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oups j'ai pas évolué depuis l'anthropocentrisme moi.

felixdessus
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...mais le propos étant véritablement pertinent, je suis revenu entendre son développement et me suis abonné à la chaîne. Cette approche sérieuse est rare sur YT, et ta chaîne vient trouver sa place auprès de celle de Politikon, de Chaigneau, ou encore de BASILEUS.

jacquesadit
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éthique écocentrique, évidement! Après, au sens ou je construit mon éthique et ma morale personnelle, le conséquentialisme (utilitarisme) et le dogmatisme sont parties prenantes de mes choix moraux (en fonction des sujets). Je ne peux pas dire que je suis 100% conséquentialiste ou 100% dogmatique, je suis un peu de tout. Je pense que personne ne peut l'être, 100% d'un bord ou l'autre. Quand à la question de l'éthique de l'environnement, il s'agit aussi de préserver la valeur des environnements pour les individus (humains et animaux) qui ne sont pas encore là, on ajoute à la dimension éthique le soin à garantir l'existence d'individus qui ne sont pas encore là sachant qu'ils sont difficilement imaginables (qui peut imaginer comment l'humanité va évoluer dans les prochains millénaires, millions d'années, c'est impossible à savoir, étant donné que le hasard joue un rôle majeur dans la reproduction...), ça complexifie également l'éthique écologique
.

redmoineau