'Hillary Clinton, à contrecœur'

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Au menu de cette revue de presse internationale, mardi 26 juillet, la convention du parti démocrate, où Hillary Clinton est toujours loin de faire l’unanimité, un appel au calme lancé par Michael Jordan à la police et à la communauté noire, la situation au Soudan du Sud, et la taille des hommes et des femmes de cette planète.
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Cette revue de presse internationale commence aux États-Unis, où a débuté lundi la convention du parti démocrate, à l’issue de laquelle Hillary Clinton sera officiellement désignée candidate à la présidentielle.
"Lorsque Hillary Clinton acceptera la nomination démocratique jeudi prochain, elle prendra la tête d’un parti, qui a désormais peu de choses à voir avec celui qui les a portés, elle et son mari à la Maison Blanche il y a un quart de siècle", rappelle The Wall Street Journal. Le quotidien évoque une formation politique "moins blanche et plus libérale" qu’il y a 25 ans, mieux éduquée et moins encline au compromis avec le parti républicain, mais qui est loin de lui être totalement acquise". Le journal fait état, pour appuyer son propos, d’un sondage indiquant que 45 % des militants et sympathisants du parti démocrate auraient préféré une ou un autre candidat que Hillary Clinton – mise aussi en difficulté par les fuites de Wikileaks prouvant le favoritisme, dont elle a bénéficié de la part de son parti, au détriment de son rival Bernie Sanders. "Les démocrates se retrouvent confrontés à un dilemme à Philadelphie", là où se tient leur convention, poursuit The Wall Street Journal, qui explique que les démocrates se retrouvent aussi confrontés à cette question : doivent-ils appeler les électeurs à voter pour l’ex-secrétaire d’État ou contre son concurrent Donald Trump ? Le quotidien relève la nécessité, pour Hillary Clinton, de parvenir enfin à formuler, de façon claire et concise, pourquoi ces derniers devraient voter pour elle – ce qu’elle n’aurait pas encore réussi à faire, contrairement à son adversaire républicain, qui lui y serait parvenu "brillamment", selon The Wall Street Journal. Le quotidien estime que Donald Trump a réussi à formuler de façon très simple ses arguments : "Je vais restaurer la grandeur de l’Amérique, construire un mur pour arrêter les migrants, bloquer les musulmans venus de pays suspects et déchirer les mauvais accords commerciaux".
Toujours aux États-Unis, la légende du basket Michael Jordan a déclaré lundi qu'il ne pouvait "pas rester plus longtemps silencieux" face aux très vives tensions entre Noirs et policiers. "His Airness" a aussi annoncé sur son site, Undefeated, avoir fait don de deux millions de dollars à deux associations œuvrant pour une meilleure compréhension entre les policiers et les membres de la communauté noire. Condamnant les violences commises par les uns et par les autres, les mots de l’ex-joueur frappent d’autant plus les esprits, rappelle la National Public Radio, que celui-ci a toujours affiché son apolitisme, évitant soigneusement les déclarations publiques, qu’il s’agisse de politique ou de droits civiques, contrairement à plusieurs stars de la NBA, comme LeBron James, Carmelo Anthony, Dwayne Wade ou Chris Paul, qui ont appelé les autres athlètes professionnels à s’exprimer sur les problèmes de justice sociale et à s'impliquer en faveur de l’unité des communautés américaines.
Au Soudan du Sud, le président Salva Kiir a annoncé, lundi, avoir nommé Taban Deng à la vice-présidence, en remplacement de Riek Machar. Le grand rival de Salva Kiir a été contraint de fuir Juba après les combats qui ont opposé ses troupes à celles du chef de l’ex-rébellion au début du mois, en plein cinquième anniversaire de l’indépendance du Soudan du Sud. Mais, d’après The New York Times, la nomination de Taban Deng est loin de résoudre les problèmes, Riek Machar ayant fait savoir à l’avance qu’il s’y opposait, tout comme il refuserait la proposition de Salva Kiir de revenir dans la capitale, au motif que sa sécurité n’y serait pas assurée. Riek Machar conditionne ce retour au déploiement d’une force d’intervention, une proposition que soutiendraient à la fois l’Union africaine et les Nations unies, mais qui n’est pas évoquée par The Sudan Tribune, qui met en garde contre le risque d’un "conflit à grande échelle".
Cette revue de presse s'achève avec tout autre chose : l... Lire la suite sur notre site web.

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