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Donald Trump à la recherche du vice-président parfait
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En parallèle de ses passages au tribunal, Donald Trump prépare son match retour contre Joe Biden. En novembre, l’ex-Président et son successeur s’affronteront à nouveau pour gagner la Maison Blanche, mais ils ne seront pas seuls, ils pourront compter sur l’appui de leur colistier.
Sur les trois candidats les plus sérieux, deux ont déjà annoncé leur choix. Pour Joe Biden, il n’y a pas de suspens. Il compte conserver son duo avec l’actuelle vice-présidente Kamala Harris. Robert Kennedy Jr., le troisième candidat, a choisi Nicole Shanahan, une avocate de la Silicon Valley et l’une de ses principales donatrices. Les Américains n’attendent donc plus que Donald Trump.
L’ex-Président a du choix au sein du Parti républicain, mais une fois sa décision prise, difficile de revenir en arrière. Il faut donc que le casting soit parfait. Et pour cela, son colistier doit répondre à quelques critères...
Il faut que son binôme lui soit utile sur le plan électoral. Le raisonnement le plus courant est de choisir une personne qui représente un certain électorat ou qui est populaire à ses yeux. Donald Trump doit donc définir le type d’électeurs qui lui manquent pour gagner en novembre.
Par exemple, l'électorat féminin. Les femmes sont inquiètes au sujet de ses positions sur l’avortement, mais aussi de son comportement envers la gente féminine. Après tout, il a été condamné en janvier dernier pour avoir diffamé Elizabeth Jean Carroll qui l’accuse de l’avoir violée dans les années 1990. Il est aussi actuellement en procès à New York pour avoir falsifié des documents afin de dissimuler des pots-de-vins versés à deux femmes avec qui, il aurait eu des relations extraconjugales, dont la pornstar Stormy Daniels.
Ces scandales ne font pas bonne presse pour lui aux yeux de l’électorat féminin, notamment auprès des femmes de banlieues. Choisir une colistière serait un moyen d’adoucir son image, en particulier si elle est jeune. Voilà pourquoi le nom d’Elise Stefanik, représentante de New York, circule dans le milieu républicain. Elle a 39 ans, elle est diplômée de Harvard et elle est en contact régulier avec l’ex-Président. Elle a aussi gagné en popularité lors de son audition des présidentes des universités de Ivy League au sujet de l’antisémitisme sur les campus universitaires.
Mais Donald Trump peut aussi considérer qu’il a besoin d’attirer l’électorat noir, qui est traditionnellement démocrate. Il a eu quelques polémiques dans le passé qui lui ont valu d’être qualifié de raciste, notamment lors des manifestations de Black Lives Matter, alors être épaulé par un colistier ou une colistière de cette minorité pourrait lui permettre d’être vu d’un meilleur oeil.
Quelqu’un comme le sénateur Tim Scott, par exemple, qui s’est lancé dans la primaire républicaine avant d’abandonner pour soutenir Donald Trump. Il a fait campagne pour lui dans son Etat de Caroline du Sud, d’où est originaire Nikki Haley. Résultat, il l’a battu avec 60% des votes.
Il lui faut aussi quelqu’un de sérieux, avec une certaine crédibilité en politique. Un moyen de rassurer les électeurs qui attendent des mesures et des résultats concrets pour répondre à leurs inquiétudes. Kristi Noem, par exemple, a une longue carrière en politique : elle est passée par le Congrès, avant de devenir gouverneure du Dakota du Sud. Elle est très reconnue au sein du parti républicain pour avoir refusé de confiner son Etat et son bilan économique est souvent plébiscité. Marco Rubio est également respecté à Washington : il est sénateur de Floride depuis 2011 et l’un des élus les plus productifs, notamment sur le plan de la politique extérieure.
Donald Trump cherchera probablement à prendre en compte ces critères, mais le plus important pour lui sera de s’assurer que son vice-président sera loyal. Il ne veut pas d’un Mike Pence bis, son ex-vice-Président qui a refusé de contester les résultats de l’élection de 2020. Au contraire, il veut un homme ou une femme incapable de lui dire non, prêt à le défendre et à rester à ses côtés peu importe ses actions ou décisions. Beaucoup des potentiels colistiers qui ont été évoqués ici tombent dans cette catégorie.
Y compris Elise Stefanik et Marco Rubio qui ont d’abord été très critiques envers l’ex-président avant de se ranger derrière lui. Heureusement pour eux, Donald Trump n’est pas si rancunier, raison pour laquelle certains évoquent encore Ron DeSantis ou de Nikki Haley, ses deux grands rivaux de la primaire, comme potentiels colistiers.
Sur les trois candidats les plus sérieux, deux ont déjà annoncé leur choix. Pour Joe Biden, il n’y a pas de suspens. Il compte conserver son duo avec l’actuelle vice-présidente Kamala Harris. Robert Kennedy Jr., le troisième candidat, a choisi Nicole Shanahan, une avocate de la Silicon Valley et l’une de ses principales donatrices. Les Américains n’attendent donc plus que Donald Trump.
L’ex-Président a du choix au sein du Parti républicain, mais une fois sa décision prise, difficile de revenir en arrière. Il faut donc que le casting soit parfait. Et pour cela, son colistier doit répondre à quelques critères...
Il faut que son binôme lui soit utile sur le plan électoral. Le raisonnement le plus courant est de choisir une personne qui représente un certain électorat ou qui est populaire à ses yeux. Donald Trump doit donc définir le type d’électeurs qui lui manquent pour gagner en novembre.
Par exemple, l'électorat féminin. Les femmes sont inquiètes au sujet de ses positions sur l’avortement, mais aussi de son comportement envers la gente féminine. Après tout, il a été condamné en janvier dernier pour avoir diffamé Elizabeth Jean Carroll qui l’accuse de l’avoir violée dans les années 1990. Il est aussi actuellement en procès à New York pour avoir falsifié des documents afin de dissimuler des pots-de-vins versés à deux femmes avec qui, il aurait eu des relations extraconjugales, dont la pornstar Stormy Daniels.
Ces scandales ne font pas bonne presse pour lui aux yeux de l’électorat féminin, notamment auprès des femmes de banlieues. Choisir une colistière serait un moyen d’adoucir son image, en particulier si elle est jeune. Voilà pourquoi le nom d’Elise Stefanik, représentante de New York, circule dans le milieu républicain. Elle a 39 ans, elle est diplômée de Harvard et elle est en contact régulier avec l’ex-Président. Elle a aussi gagné en popularité lors de son audition des présidentes des universités de Ivy League au sujet de l’antisémitisme sur les campus universitaires.
Mais Donald Trump peut aussi considérer qu’il a besoin d’attirer l’électorat noir, qui est traditionnellement démocrate. Il a eu quelques polémiques dans le passé qui lui ont valu d’être qualifié de raciste, notamment lors des manifestations de Black Lives Matter, alors être épaulé par un colistier ou une colistière de cette minorité pourrait lui permettre d’être vu d’un meilleur oeil.
Quelqu’un comme le sénateur Tim Scott, par exemple, qui s’est lancé dans la primaire républicaine avant d’abandonner pour soutenir Donald Trump. Il a fait campagne pour lui dans son Etat de Caroline du Sud, d’où est originaire Nikki Haley. Résultat, il l’a battu avec 60% des votes.
Il lui faut aussi quelqu’un de sérieux, avec une certaine crédibilité en politique. Un moyen de rassurer les électeurs qui attendent des mesures et des résultats concrets pour répondre à leurs inquiétudes. Kristi Noem, par exemple, a une longue carrière en politique : elle est passée par le Congrès, avant de devenir gouverneure du Dakota du Sud. Elle est très reconnue au sein du parti républicain pour avoir refusé de confiner son Etat et son bilan économique est souvent plébiscité. Marco Rubio est également respecté à Washington : il est sénateur de Floride depuis 2011 et l’un des élus les plus productifs, notamment sur le plan de la politique extérieure.
Donald Trump cherchera probablement à prendre en compte ces critères, mais le plus important pour lui sera de s’assurer que son vice-président sera loyal. Il ne veut pas d’un Mike Pence bis, son ex-vice-Président qui a refusé de contester les résultats de l’élection de 2020. Au contraire, il veut un homme ou une femme incapable de lui dire non, prêt à le défendre et à rester à ses côtés peu importe ses actions ou décisions. Beaucoup des potentiels colistiers qui ont été évoqués ici tombent dans cette catégorie.
Y compris Elise Stefanik et Marco Rubio qui ont d’abord été très critiques envers l’ex-président avant de se ranger derrière lui. Heureusement pour eux, Donald Trump n’est pas si rancunier, raison pour laquelle certains évoquent encore Ron DeSantis ou de Nikki Haley, ses deux grands rivaux de la primaire, comme potentiels colistiers.
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